A l'invitation de la Fédération du Gorgol de l'UFP, le Pr Lô a fait salle comble au Cinéma ABC de Kaédi sur le thème des " Enjeux majeurs de la transition ", le samedi 23 avril. Devant une assistance venue de tous les milieux politiques et sociaux de la capitale du Gorgol, Lô Gourmo a d'abord rappelé le contexte du Coup d'Etat et le choix du CMJD pour une transition courte avant de développer les trois principaux défis auxquels le pays va devoir faire face pour réussir à sortir de son enlisement actuel: le défi de la réforme des institutions et des adaptations constitutionnelles ; le défi du passif humanitaire et de la grande réconciliation nationale ; le défi de la bonne gestion des richesses nationales et de leur plus juste répartition.
L'avenir de la Mauritanie dépendra, dira-t-il, des conditions dans lesquelles la classe politique fera face à ces défis, acceptera des compromis intelligents et orientera en définitive le choix des citoyens, notamment lors des prochaines échéances électorales. A ce propos, tout en reconnaissant les progrès accomplis durant cette courte période écoulée depuis le coup d'Etat, le Conférencier insistera sur ce qu'il considère être les lacunes actuelles des propositions de réformes constitutionnelles en cours et qui concernent la durée et les renouvellements du mandat du président de la République, la suppression très relative du fameux article 104, les différents cas de figures résultant des élections et les risques inhérents au maintien des rapports entre un Président de la République surpuissant et sans contre-pouvoirs véritables et un Premier Ministre issu d'une majorité appartenant à un parti opposé mais presque complètement handicapé etc.
Des débats particulièrement riches ont suivi cet exposé traduit dans toutes les langues nationales et au cours desquels les nombreux intervenants ont fait l'éloge de l'UFP et insisté, pour beaucoup d'entre eux, sur le fait que les populations de l'intérieur sont laissées pour compte dans cette transition, puisqu'il n'y a pas à ce jour de campagnes d'explication sur les tenants et les aboutissants des réformes constitutionnelles en cours, les résultats des journées de concertation de Nouakchott. Pire, à Kaédi, de nombreux intervenants ont souligné les tracasseries systématiques dont font l'objet les populations de la part de certaines autorités locales pour pouvoir s'inscrire sur les listes électorales ou bénéficier de leurs cartes électorales.
Selon eux, une véritable discrimination entre les populations est ainsi perceptible dans cette campagne d'inscription, provoquant un sentiment de mécontentement général. Tous les intervenants ont appelé les mauritaniens à s'impliquer davantage dans la vie politique et à ne plus permettre à des barons, notables et autres féodaux de poursuivre les jeux politiciens auxquels ils ont habitué le peuple depuis plusieurs décennies. C'est dans un climat de grand enthousiasme et de grande reconnaissance à l'égard de l'UFP et de son Conférencier, que les discussions ont pris fin, à minuit.
L'avenir de la Mauritanie dépendra, dira-t-il, des conditions dans lesquelles la classe politique fera face à ces défis, acceptera des compromis intelligents et orientera en définitive le choix des citoyens, notamment lors des prochaines échéances électorales. A ce propos, tout en reconnaissant les progrès accomplis durant cette courte période écoulée depuis le coup d'Etat, le Conférencier insistera sur ce qu'il considère être les lacunes actuelles des propositions de réformes constitutionnelles en cours et qui concernent la durée et les renouvellements du mandat du président de la République, la suppression très relative du fameux article 104, les différents cas de figures résultant des élections et les risques inhérents au maintien des rapports entre un Président de la République surpuissant et sans contre-pouvoirs véritables et un Premier Ministre issu d'une majorité appartenant à un parti opposé mais presque complètement handicapé etc.
Des débats particulièrement riches ont suivi cet exposé traduit dans toutes les langues nationales et au cours desquels les nombreux intervenants ont fait l'éloge de l'UFP et insisté, pour beaucoup d'entre eux, sur le fait que les populations de l'intérieur sont laissées pour compte dans cette transition, puisqu'il n'y a pas à ce jour de campagnes d'explication sur les tenants et les aboutissants des réformes constitutionnelles en cours, les résultats des journées de concertation de Nouakchott. Pire, à Kaédi, de nombreux intervenants ont souligné les tracasseries systématiques dont font l'objet les populations de la part de certaines autorités locales pour pouvoir s'inscrire sur les listes électorales ou bénéficier de leurs cartes électorales.
Selon eux, une véritable discrimination entre les populations est ainsi perceptible dans cette campagne d'inscription, provoquant un sentiment de mécontentement général. Tous les intervenants ont appelé les mauritaniens à s'impliquer davantage dans la vie politique et à ne plus permettre à des barons, notables et autres féodaux de poursuivre les jeux politiciens auxquels ils ont habitué le peuple depuis plusieurs décennies. C'est dans un climat de grand enthousiasme et de grande reconnaissance à l'égard de l'UFP et de son Conférencier, que les discussions ont pris fin, à minuit.