Tôt le matin du jeudi 14 décembre 2006, les étudiants de l’Université de Nouakchott ont organisé une marche pacifique vers le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique. Objectif, rencontrer le ministre pour discuter de leurs doléances.
C’est le moment choisi par la police pour s’abattre sur eux. A coups de matraques, les forces de l’ordre s’attaquèrent avec violence sur la masse estudiantine. Le Secrétaire général de l’Union des étudiants de Mauritanie (UNEM) et plusieurs membres du bureau exécutif de l’association sont bastonnés avant d’être embarqués.
Gardant toujours leur calme, les marcheurs rebrousseront chemin avant d’organiser une longue file devant les locaux de l’Université. Brandissant des slogans qui reprennent leurs principales revendications, garçons et filles finiront par s’attirer la sympathie de la population. C’est la première fois, en effet, que les étudiants de l’Université de Nouakchott manifestent sans violence pour l’obtention de leurs droits.
Il faut rappeler que la grève estudiantine qui a débuté depuis quelques jours autour de doléances jugées légitimes, n’a, à ce jour, suscité aucune réaction de la part des autorités publiques, qui semblent brusquement se désintéresser de tout.
Dans une déclaration publiée sous le titre «situation dramatique et le ministre rejette le dialogue », les étudiants constatent que face au refus des autorités de les recevoir pour une discussion franche autour de leurs revendications, une nouvelle stratégie d’approche s’impose.
«En effet, soulignent-ils, face au refus du ministre de l’Enseignement supérieur de rencontrer les membres de l’UNEM pour discuter de la situation des étudiants, face à son comportement irresponsable à notre égard, face aussi à la situation désastreuse des étudiants mauritaniens à l’étranger et à l’inertie des ambassades empêtrées dans leur mentalité rétrograde et qui ne remplissent pas la mission qui leur est dévolue (signature des dossiers, suivi du courrier et transmission à qui de droit –par exemple, beaucoup d’étudiants au Maroc ont des inscriptions mais restent bloqués par l’ambassade), face aussi au refus de l’administration de délivrer les cartes de transport et la nonchalance dans l’obtention du plus élémentaire service académique, l’UNEM lance un appel à tous les étudiants, ceux de l’intérieur comme ceux qui sont à l’étranger, afin qu’une lutte légale et responsable soit menée jusqu’à l’extinction des foyers du mal et de la gabegie (le ministère de l’Enseignement Supérieur, quelques ambassades…) »
Les étudiants invitent également le CMJD et le Gouvernement de transition à intervenir urgemment pour mettre fin à leurs calvaires et à satisfaire leurs légitimes revendications. Ils en appellent également à la presse, aux syndicats ainsi qu’aux organisations des droits de l’Homme pour un appui sincère dans leur juste combat.
L'Authentique via cridem.org
C’est le moment choisi par la police pour s’abattre sur eux. A coups de matraques, les forces de l’ordre s’attaquèrent avec violence sur la masse estudiantine. Le Secrétaire général de l’Union des étudiants de Mauritanie (UNEM) et plusieurs membres du bureau exécutif de l’association sont bastonnés avant d’être embarqués.
Gardant toujours leur calme, les marcheurs rebrousseront chemin avant d’organiser une longue file devant les locaux de l’Université. Brandissant des slogans qui reprennent leurs principales revendications, garçons et filles finiront par s’attirer la sympathie de la population. C’est la première fois, en effet, que les étudiants de l’Université de Nouakchott manifestent sans violence pour l’obtention de leurs droits.
Il faut rappeler que la grève estudiantine qui a débuté depuis quelques jours autour de doléances jugées légitimes, n’a, à ce jour, suscité aucune réaction de la part des autorités publiques, qui semblent brusquement se désintéresser de tout.
Dans une déclaration publiée sous le titre «situation dramatique et le ministre rejette le dialogue », les étudiants constatent que face au refus des autorités de les recevoir pour une discussion franche autour de leurs revendications, une nouvelle stratégie d’approche s’impose.
«En effet, soulignent-ils, face au refus du ministre de l’Enseignement supérieur de rencontrer les membres de l’UNEM pour discuter de la situation des étudiants, face à son comportement irresponsable à notre égard, face aussi à la situation désastreuse des étudiants mauritaniens à l’étranger et à l’inertie des ambassades empêtrées dans leur mentalité rétrograde et qui ne remplissent pas la mission qui leur est dévolue (signature des dossiers, suivi du courrier et transmission à qui de droit –par exemple, beaucoup d’étudiants au Maroc ont des inscriptions mais restent bloqués par l’ambassade), face aussi au refus de l’administration de délivrer les cartes de transport et la nonchalance dans l’obtention du plus élémentaire service académique, l’UNEM lance un appel à tous les étudiants, ceux de l’intérieur comme ceux qui sont à l’étranger, afin qu’une lutte légale et responsable soit menée jusqu’à l’extinction des foyers du mal et de la gabegie (le ministère de l’Enseignement Supérieur, quelques ambassades…) »
Les étudiants invitent également le CMJD et le Gouvernement de transition à intervenir urgemment pour mettre fin à leurs calvaires et à satisfaire leurs légitimes revendications. Ils en appellent également à la presse, aux syndicats ainsi qu’aux organisations des droits de l’Homme pour un appui sincère dans leur juste combat.
L'Authentique via cridem.org