LA RECONCILIATION NATIONALE EST UNE ETAPE INELUCTABLE
La classe politique et la société civile dans son immense majorité, depuis les conclusions du forum organisé par le RDU en juin 2005 aux journées de concertation organisé par le CMJD et dont les conclusions ont été à cent pour cent acceptées et approuvées par ce dernier, ont tous convenu de trouver ensemble les voies et moyens pour annihiler tous les obstacles qui minent l’unité nationale, en particulier à œuvrer pour le règlement du passif humanitaire dont les plaies restent encore vivaces.
Ce consensus national est sans précédent dans l’histoire de notre pays. Il est aussi la preuve de la volonté des mauritaniens de créer les bases et les conditions d’une véritable réconciliation nationale sans laquelle tout progrès est voué à l’échec et sans laquelle nous ne pourrons pas construire une nation viable.
Le CMJD, pendant cette période de transition, doit bâtir les fondements de ce vaste chantier de réconciliation nationale, en donnant des signaux clairs et lisibles en direction des victimes.
Parmi ces signaux évidemment, le retour organisé des déportés dans la dignité et leur rétablissement dans leur droit, l’indemnisation des veuves, des orphelins et des rescapés.
Si le CMJD, au cours de cette période de transition, réalise ce pas significatif dans cette direction, alors il aura non seulement effectué un devoir honorable et hautement patriotique et en même temps humaine. Mais aussi, il aura mis au moins pour longtemps, hors d’état de nuire tous ceux qui cherchent à exploiter cette situation dramatique à des fins obscures. D’ailleurs, « ces pêcheurs en eau trouble » ne sont pas nécessairement ceux à qui on pense souvent. Ce sont aussi ceux qui tentent par tous les moyens à nous faire revenir en arrière, ceux qui ont perdu une partie de leur privilège, ceux qui ont, par le passé, sapé l’unité de notre peuple et qui cherchent encore aujourd’hui à « l’instrumentaliser ».
Le règlement du passif humanitaire par les mauritaniens eux-mêmes dans un esprit de réconciliation, de responsabilité, de vérité, de justice et du pardon n’est ni slogan creux ni un vain mot, c’est la seule voie perspicace qui, sans nulle doute, jouera un rôle éminemment pédagogique pour tous nos concitoyens en particulier pour notre jeunesse. Cette voie permettra également d’inscrire dans notre mémoire collective ces événements douloureux qui ont endeuillé notre peuple.
La Mauritanie devra se servir des exemples des pays frères et amis qui ont su trouver le chemin de la réconciliation nationale, bien sûr en tenant compte de la spécificité de chaque pays.
En tout état de cause, s’appuyant aussi sur ce consensus national auquel il a tant contribué, l’UFP fidèle à son engagement de toujours pour l’unité nationale et en toute circonstance, est déterminé si dans les mois à venir, le peuple mauritaniens lui confiait la direction des affaires de notre chère pays, à oeuvrer en priorité, avec l’ensemble des forces du changement et du progrès, pour asseoir les bases d’une véritable concorde nationale dans un esprit de vérité, de justice et de pardon et qui exclura toute forme de vengeance.
Q’allah protège notre pays contre les forces rétrogrades !
Maréga Baba /France
Ce consensus national est sans précédent dans l’histoire de notre pays. Il est aussi la preuve de la volonté des mauritaniens de créer les bases et les conditions d’une véritable réconciliation nationale sans laquelle tout progrès est voué à l’échec et sans laquelle nous ne pourrons pas construire une nation viable.
Le CMJD, pendant cette période de transition, doit bâtir les fondements de ce vaste chantier de réconciliation nationale, en donnant des signaux clairs et lisibles en direction des victimes.
Parmi ces signaux évidemment, le retour organisé des déportés dans la dignité et leur rétablissement dans leur droit, l’indemnisation des veuves, des orphelins et des rescapés.
Si le CMJD, au cours de cette période de transition, réalise ce pas significatif dans cette direction, alors il aura non seulement effectué un devoir honorable et hautement patriotique et en même temps humaine. Mais aussi, il aura mis au moins pour longtemps, hors d’état de nuire tous ceux qui cherchent à exploiter cette situation dramatique à des fins obscures. D’ailleurs, « ces pêcheurs en eau trouble » ne sont pas nécessairement ceux à qui on pense souvent. Ce sont aussi ceux qui tentent par tous les moyens à nous faire revenir en arrière, ceux qui ont perdu une partie de leur privilège, ceux qui ont, par le passé, sapé l’unité de notre peuple et qui cherchent encore aujourd’hui à « l’instrumentaliser ».
Le règlement du passif humanitaire par les mauritaniens eux-mêmes dans un esprit de réconciliation, de responsabilité, de vérité, de justice et du pardon n’est ni slogan creux ni un vain mot, c’est la seule voie perspicace qui, sans nulle doute, jouera un rôle éminemment pédagogique pour tous nos concitoyens en particulier pour notre jeunesse. Cette voie permettra également d’inscrire dans notre mémoire collective ces événements douloureux qui ont endeuillé notre peuple.
La Mauritanie devra se servir des exemples des pays frères et amis qui ont su trouver le chemin de la réconciliation nationale, bien sûr en tenant compte de la spécificité de chaque pays.
En tout état de cause, s’appuyant aussi sur ce consensus national auquel il a tant contribué, l’UFP fidèle à son engagement de toujours pour l’unité nationale et en toute circonstance, est déterminé si dans les mois à venir, le peuple mauritaniens lui confiait la direction des affaires de notre chère pays, à oeuvrer en priorité, avec l’ensemble des forces du changement et du progrès, pour asseoir les bases d’une véritable concorde nationale dans un esprit de vérité, de justice et de pardon et qui exclura toute forme de vengeance.
Q’allah protège notre pays contre les forces rétrogrades !
Maréga Baba /France