APA - Nouakchott (Mauritanie) L’ancien président mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla (1980 - 1984) s’est déclaré, mercredi lors d’une conférence de presse à Nouakchott, candidat à l’élection présidentielle prévue en mars prochain.
« J’ai décidé, au terme de la période de transition, de solliciter vos suffrages pour un mandat de 5 ans, non renouvelable, pour réaliser les nobles ambitions que je projette pour mon pays et mon peuple », a dit Ould Haidalla, chassé du pouvoir en 1984 par un coup d’Etat dirigé par Maaouya Ould Taya.
Pour lui, les vingt dernières années ont été marquées par de « graves dérapages qui ont secoué les fondements et les valeurs de notre société, faisant planer le doute et l’incertitude sur l’avenir du pays ».
Il a estimé que le renversement de l’ancien régime a ouvert de réelles perspectives démocratiques, de justice et de refondation d’une société réconciliée et plus unie, dans laquelle les citoyens mauritaniens, dans leur diversité, jouiront des mêmes droits.
Le candidat avait brigué les suffrages de ses compatriotes lors de la présidentielle de novembre 2003 où il avait occupé la deuxième position après Ould Taya, avec 16% des voix.
Accusé de préparation d’un coup d’Etat, il avait par la suite été condamné, le 28 décembre 2003, à 5 ans de prison avec sursis et à une amende de 400.000 ouguiyas (800.000 F CFA) par la Cour criminelle de Nouakchott.
Mohamed Khouna Ould Haidalla qui n’appartient à aucun parti politique bénéficierait, selon les observateurs, de la sympathie des islamistes mauritaniens qui l’ont soutenu en 2003.
« J’ai décidé, au terme de la période de transition, de solliciter vos suffrages pour un mandat de 5 ans, non renouvelable, pour réaliser les nobles ambitions que je projette pour mon pays et mon peuple », a dit Ould Haidalla, chassé du pouvoir en 1984 par un coup d’Etat dirigé par Maaouya Ould Taya.
Pour lui, les vingt dernières années ont été marquées par de « graves dérapages qui ont secoué les fondements et les valeurs de notre société, faisant planer le doute et l’incertitude sur l’avenir du pays ».
Il a estimé que le renversement de l’ancien régime a ouvert de réelles perspectives démocratiques, de justice et de refondation d’une société réconciliée et plus unie, dans laquelle les citoyens mauritaniens, dans leur diversité, jouiront des mêmes droits.
Le candidat avait brigué les suffrages de ses compatriotes lors de la présidentielle de novembre 2003 où il avait occupé la deuxième position après Ould Taya, avec 16% des voix.
Accusé de préparation d’un coup d’Etat, il avait par la suite été condamné, le 28 décembre 2003, à 5 ans de prison avec sursis et à une amende de 400.000 ouguiyas (800.000 F CFA) par la Cour criminelle de Nouakchott.
Mohamed Khouna Ould Haidalla qui n’appartient à aucun parti politique bénéficierait, selon les observateurs, de la sympathie des islamistes mauritaniens qui l’ont soutenu en 2003.