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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

L'esclavage moderne, encore et toujours d'actualité


Sept millions d'Africains vivraient dans des formes d'esclavage moderne. Beaucoup d'entre eux sont tombés dans les griffes des trafiquants d'êtres humains.

Ce 30 juillet marque la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains. Selon les estimations du groupe international de défense des droits de l'homme "Walk Free", plus de 3,1 millions de personnes se sont retrouvées mariées de force tandis que 3,8 millions de personnes étaient soumises au travail forcé, souvent comme mineurs dans les mines, dans l'agriculture ou dans les ménages privés. Un phénomène très répandu en Erythrée, en Mauritanie et au Soudan du Sud.

L'enfer de la migration clandestine

Autre phénomène observé : celui des personnes cherchant à fuir leurs oppresseurs et qui se retrouvent à nouveau victimes de traite humaine, comme l'explique Leonie Zantzer, qui travaille pour Medico International, une organisation d'aide et de défense des droits de l'homme :

"Selon notre partenaire nigérien, Alarmphone Sahara, il y a des femmes et des filles qui sont victimes de trafiquants d'êtres humains. On leur a promis dans leur pays d'origine qu'elles seraient transportées en Europe ou dans les pays du Maghreb, mais elles se retrouvent dans les griffes des trafiquants, obligées de vendre leur corps et d'exercer le travail du sexe. Se libérer de cette situation semble particulièrement difficile", explique Leonie Zantzer.

Des propos que confirme Joyce Vincent. Originaire du Nigéria, elle a réussi à survivre à l'enfer de la migration clandestine :

"Ces voleurs qu'on appelle Asma boys dans le désert, s'ils t'attrapent, soit ils te vendent pour te prostituer, soit ils te prélèvent tes organes", a-t-elle déclaré à la DW.

Tout le monde n'a pas eu la chance de Joyce Vincent. Selon un rapport de l'OIM (l'Organisation internationale pour les migrations) publié en mars de cette année, au moins 8.565 personnes sont mortes en 2023 sur les routes migratoires internationales -dont plus de 3.100 en Méditerranée et environ 1.900 autres à l'intérieur de l'Afrique.

Des progrès observés

Si la migration sur le continent africain est de plus en plus criminalisée, ce qui favorise le trafic d'êtres humains, depuis le milieu des années 2000, on constate que l'UE avance ses frontières sur le continent africain et y contrôle, en coopération avec les forces de sécurité africaines, non seulement les zones côtières, mais aussi les points de passage frontaliers et les routes intra-africaines.

Les pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), mais aussi de nombreux autres pays africains, travaillent ensemble pour endiguer le trafic d'êtres humains et de migrants - avec l'aide d'Interpol et d'Afripol. Des réseaux de trafiquants d'êtres humains ont ainsi été démantelés au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Mali. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire, estime l'organisation Medico International, notamment faire en sorte que les auteurs soient traduits en justice, ou encore de boycotter les produits issus du travail forcé.

Martina Schwikowski

Source : Deutsche Welle (Allemagne)



Mardi 30 Juillet 2024 - 17:38
Mardi 30 Juillet 2024 - 17:42
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