Il s'était écoulé seize années de souffrances terribles pour nos compatriotes victimes de la haine raciste du colonel Maouya Ould Sid'Ahmed Taya.
Au lendemain du 3 août 2005, un immense espoir naissait.
Nous avions cru que l'une des premières mesures du CMJD serait de reconnaître le drame des populations noires déportéees de Mauritanie au Sénégal et au Mali, d'organiser leur retour et de procéder à des réparations minimales.
Il a fallu déchanter car le CMJD semble à mille lieux de considérer cette souffrance collective comme autre chose qu'un problème presque mineur.
Les déclarations de son chef à ce sujet, notamment à Dakar, en ont édifié plus d'un.
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a tenu des propos niant totalement l'existence de dizaines de milliers de déportés.
Son discours négationniste, teinté de banalisation du sujet le plus brûlant qui soit, est pour le moins surprenant de la part d'un homme venu, aux dires de ses amis, nettoyer les écuries de Taya.
L'Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie aurait souhaité faire l'économie de cette dix-septième commémoration.
Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie en a décidé autrement.
- L'OCVIDH exige que l'immense détresse des CITOYENS NOIRS DEPORTES soit enfin prise en compte et connaisse une issue rapide, conforme à leurs attentes.
- A l'heure où Slobodan Milosevic, Charles Taylor et autres dictateurs de l'acabit de Ould Taya répondent devant des juridictions de leurs crimes, l'OCVIDH met en garde le CMJD, ses successeurs à venir contre tout refus de prise en charge de la tragédie des Déportés Noirs de Mauritanie.
- Elle prend à témoin la communauté internationale sur les risques majeurs que le calvaire des Déportés fait peser sur l'avenir de notre pays.
- Elle invite l'ensemble des Organisations associatives, les Partis politiques, ses militants, à se joindre massivement à la défense la noble cause des déportés mauritaniens.
- Elle exige le retour organisé, sans attente, de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali.
- Le rétablissement dans leur dignité de citoyen et les réparations qui ne seront jamais que minimales.
Rendez-vous dimanche 23 avril 2006 à 13H00, Place du Trocadéro pour dire non à la prolongation des souffrances de nos compatriotes.
Pour le Bureau Exécutif,
Le Président,
Mahamadou SY
Au lendemain du 3 août 2005, un immense espoir naissait.
Nous avions cru que l'une des premières mesures du CMJD serait de reconnaître le drame des populations noires déportéees de Mauritanie au Sénégal et au Mali, d'organiser leur retour et de procéder à des réparations minimales.
Il a fallu déchanter car le CMJD semble à mille lieux de considérer cette souffrance collective comme autre chose qu'un problème presque mineur.
Les déclarations de son chef à ce sujet, notamment à Dakar, en ont édifié plus d'un.
Le colonel Ely Ould Mohamed Vall a tenu des propos niant totalement l'existence de dizaines de milliers de déportés.
Son discours négationniste, teinté de banalisation du sujet le plus brûlant qui soit, est pour le moins surprenant de la part d'un homme venu, aux dires de ses amis, nettoyer les écuries de Taya.
L'Organisation contre les violations des Droits Humains en Mauritanie aurait souhaité faire l'économie de cette dix-septième commémoration.
Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie en a décidé autrement.
- L'OCVIDH exige que l'immense détresse des CITOYENS NOIRS DEPORTES soit enfin prise en compte et connaisse une issue rapide, conforme à leurs attentes.
- A l'heure où Slobodan Milosevic, Charles Taylor et autres dictateurs de l'acabit de Ould Taya répondent devant des juridictions de leurs crimes, l'OCVIDH met en garde le CMJD, ses successeurs à venir contre tout refus de prise en charge de la tragédie des Déportés Noirs de Mauritanie.
- Elle prend à témoin la communauté internationale sur les risques majeurs que le calvaire des Déportés fait peser sur l'avenir de notre pays.
- Elle invite l'ensemble des Organisations associatives, les Partis politiques, ses militants, à se joindre massivement à la défense la noble cause des déportés mauritaniens.
- Elle exige le retour organisé, sans attente, de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali.
- Le rétablissement dans leur dignité de citoyen et les réparations qui ne seront jamais que minimales.
Rendez-vous dimanche 23 avril 2006 à 13H00, Place du Trocadéro pour dire non à la prolongation des souffrances de nos compatriotes.
Pour le Bureau Exécutif,
Le Président,
Mahamadou SY