En tant que « citoyens » responsables, nous devrions nous demander quel regard, les générations futures porteront-ils sur nous ? Si nous n’agissons pas rapidement et de manière décisive pour taire les haines et rancœurs issues des tragédies de la période 1986-92 et aussi résoudre le lourd héritage esclavagiste de la société toute entière, il est certain que les futures génération nous maudiront.
Il serait lâche vue l’opportunité historique de l'avènement d'une conscience globale sur le plan international relative aux droits humains et des ressources matérielles suffisantes pour un nombre de population je dirais même négligeable, de laisser aux générations futures des question pouvant être réglées , s’aggraver, prendre de l’ampleur et venir gangrener la société toute entière.
Les prochaines générations auront certes la volonté d’agir mais peut-être pas dans les mêmes conditions favorables que celles dans lesquelles nous nous trouvons aujourd’hui. La responsabilité historique qui nous incombe est écrasante. Si nous n’agissons pas, les générations futures diront de nous : « Ils avaient conscience des problèmes ils avaient les moyens de les résoudre, ils n’ont rien fait ! » »
Pour une fois où la Mauritanie avait eu l'opportunité par une élection démocratique de prendre le taureau par les cornes pour la mise en place des fondements d’une démocratie durable, voila qu'un militaire a décidé de porter un coup d’arrêt à cette œuvre. Ceux qui ont été acteurs, complaisants, spectateurs du désastre ci-dessus cité sont encore à l’œuvre et narguent leurs victimes.
Dommage, dommage pour la Mauritanie. Le premier devoir des militaires sont de défendre la nation .
La responsabilité confère des prérogatives qui se doivent d’être méritées par l’exercice de ses devoirs et non par ses manquements, surtout quand on se l’est, la responsabilité, octroyée.
Le premier devoir d’un responsable suprême est de veiller à la protection, à la sécurité des ses administrés et à l’exercice de la justice, éléments fondamentaux pour une paix sociale et pérenne.
Est encore, à mes yeux, plus criminel celui qui couvre l’assassin, le promeut et le chérit.
Aziz ne deviendra propre que si les ennemis de la Mauritanie seront mis hors d’état de nuire.
En a-t-il la volonté ? Que couvre t-il ? Qui couvre t-il ? Pourquoi les couvre-t-on ?
Du fait d'effectivité de leur pouvoir les militaires ont bloqué les institutions du pays.
Pourquoi Aziz n’a-t-il pas bougé avant d’être limogé ?
Pourquoi après éviction de Sidi, le SENAT n'étant pas dissout les institutions n’ont-ils pas fonctionné ?
Mr le président se trouvant dans l’incapacité d’exercer sa fonction la constitution prévoyait que ça soit le président du Sénat qui assure son intérim après que le conseil constitutionnel ait déclaré que le président était dans une situation d’empêchement définitif.
Le conseil constitutionnel a t-il put exercer sa fonction ?
Aurait-il pu déclarer Mr Sidi ould cheikh Abdelahi dans un empêchement définitif ?
Et c’est pourtant, la situation dans laquelle la junte l’a mis. Qui donc finalement a bloqué et instrumentalisé les institutions ?
Qui donc, a enfreint à la loi ? Sidi jusqu’à preuve du contraire avait agit dans le cadre légal. Il a usé du droit constitutionnel en limogeant Aziz.
Non je crois tout simplement que c’est parce que Sidi a refusé d’être la marionnette qui aurait permis à ces seigneurs qui se sont installés aux affaires à l'époque depuis trente ans de continuer paisiblement tout en étant dédouané par le coup d’état de 2005, à tirer encore profit de leur statut acquis par la force des armes et non comme Sidi à travers les urnes.
Sidi avait commencé avec courage les chantiers nécessaires à l’établissement d’une démocratie durable : La criminalisation de l’esclavage, le retour des déportés et la création d’une entité destinée à enquêter sur le passif dit humanitaire qui sont un préalable à l’apaisement de la société mauritanienne. Ce qui, bien sûr, ne pouvait qu’inquiéter nos chers militaires car si justice existe, si un terrain propice à l’exercice de la justice venait à se mettre en place ces Seigneurs devront répondre un jour quant à la mauvaise gestion du pays et à l’héritage lourd qu’ils ont bâti, contribué à bâtir ou lâchement observé se laisser bâtir.
Il est clair que les chantiers entrepris par Sidi ne pouvaient en aucun cas laisser dormir avec la conscience tranquille ni un exécutant ni un mandataire ni un complaisant ou collaborateur de cette triste œuvre macabre.
Défroqués ou non ce sont les militaires qui continuent de gérer le pays.
Alors la balle est dans le camp des victimes et pourtant toute la nation entière est victime.
Concertons nous, organisons nous et rentrons en action. La communauté internationale ne nous viendrait en aide que si nous sommes unis en vue d'être une force alternative réelle et capable de nous faire entendre. La situation internationale nous est propice soyons inventifs, sortons des chantiers battus , usons de la prospective et soyons visionnaires. Eux avancent, nous nous régressons faute d'unité.
Djibril BA
Pour avomm.com
Il serait lâche vue l’opportunité historique de l'avènement d'une conscience globale sur le plan international relative aux droits humains et des ressources matérielles suffisantes pour un nombre de population je dirais même négligeable, de laisser aux générations futures des question pouvant être réglées , s’aggraver, prendre de l’ampleur et venir gangrener la société toute entière.
Les prochaines générations auront certes la volonté d’agir mais peut-être pas dans les mêmes conditions favorables que celles dans lesquelles nous nous trouvons aujourd’hui. La responsabilité historique qui nous incombe est écrasante. Si nous n’agissons pas, les générations futures diront de nous : « Ils avaient conscience des problèmes ils avaient les moyens de les résoudre, ils n’ont rien fait ! » »
Pour une fois où la Mauritanie avait eu l'opportunité par une élection démocratique de prendre le taureau par les cornes pour la mise en place des fondements d’une démocratie durable, voila qu'un militaire a décidé de porter un coup d’arrêt à cette œuvre. Ceux qui ont été acteurs, complaisants, spectateurs du désastre ci-dessus cité sont encore à l’œuvre et narguent leurs victimes.
Dommage, dommage pour la Mauritanie. Le premier devoir des militaires sont de défendre la nation .
La responsabilité confère des prérogatives qui se doivent d’être méritées par l’exercice de ses devoirs et non par ses manquements, surtout quand on se l’est, la responsabilité, octroyée.
Le premier devoir d’un responsable suprême est de veiller à la protection, à la sécurité des ses administrés et à l’exercice de la justice, éléments fondamentaux pour une paix sociale et pérenne.
Est encore, à mes yeux, plus criminel celui qui couvre l’assassin, le promeut et le chérit.
Aziz ne deviendra propre que si les ennemis de la Mauritanie seront mis hors d’état de nuire.
En a-t-il la volonté ? Que couvre t-il ? Qui couvre t-il ? Pourquoi les couvre-t-on ?
Du fait d'effectivité de leur pouvoir les militaires ont bloqué les institutions du pays.
Pourquoi Aziz n’a-t-il pas bougé avant d’être limogé ?
Pourquoi après éviction de Sidi, le SENAT n'étant pas dissout les institutions n’ont-ils pas fonctionné ?
Mr le président se trouvant dans l’incapacité d’exercer sa fonction la constitution prévoyait que ça soit le président du Sénat qui assure son intérim après que le conseil constitutionnel ait déclaré que le président était dans une situation d’empêchement définitif.
Le conseil constitutionnel a t-il put exercer sa fonction ?
Aurait-il pu déclarer Mr Sidi ould cheikh Abdelahi dans un empêchement définitif ?
Et c’est pourtant, la situation dans laquelle la junte l’a mis. Qui donc finalement a bloqué et instrumentalisé les institutions ?
Qui donc, a enfreint à la loi ? Sidi jusqu’à preuve du contraire avait agit dans le cadre légal. Il a usé du droit constitutionnel en limogeant Aziz.
Non je crois tout simplement que c’est parce que Sidi a refusé d’être la marionnette qui aurait permis à ces seigneurs qui se sont installés aux affaires à l'époque depuis trente ans de continuer paisiblement tout en étant dédouané par le coup d’état de 2005, à tirer encore profit de leur statut acquis par la force des armes et non comme Sidi à travers les urnes.
Sidi avait commencé avec courage les chantiers nécessaires à l’établissement d’une démocratie durable : La criminalisation de l’esclavage, le retour des déportés et la création d’une entité destinée à enquêter sur le passif dit humanitaire qui sont un préalable à l’apaisement de la société mauritanienne. Ce qui, bien sûr, ne pouvait qu’inquiéter nos chers militaires car si justice existe, si un terrain propice à l’exercice de la justice venait à se mettre en place ces Seigneurs devront répondre un jour quant à la mauvaise gestion du pays et à l’héritage lourd qu’ils ont bâti, contribué à bâtir ou lâchement observé se laisser bâtir.
Il est clair que les chantiers entrepris par Sidi ne pouvaient en aucun cas laisser dormir avec la conscience tranquille ni un exécutant ni un mandataire ni un complaisant ou collaborateur de cette triste œuvre macabre.
Défroqués ou non ce sont les militaires qui continuent de gérer le pays.
Alors la balle est dans le camp des victimes et pourtant toute la nation entière est victime.
Concertons nous, organisons nous et rentrons en action. La communauté internationale ne nous viendrait en aide que si nous sommes unis en vue d'être une force alternative réelle et capable de nous faire entendre. La situation internationale nous est propice soyons inventifs, sortons des chantiers battus , usons de la prospective et soyons visionnaires. Eux avancent, nous nous régressons faute d'unité.
Djibril BA
Pour avomm.com