La ville de Nouakchott doit accueillir dans les jours qui viennent des dizaines de milliers de jeunes. Il s’agit des travailleurs de Taziast qui ont quitté leur lieu de travail après que la société ait décidé la fermeture de sa mine d’or ; il s’agit aussi des ces groupes d’orpailleurs, las de recherches vaines d’or et il s’agit encore des jeunes marins mis au chômage technique à Nouadhibou après la pause déclenchée dans le secteur de pêche.
La ville de Nouakchott s’apprête à accueillir plusieurs dizaines de milliers d’individus. En plus des 3000 employés de Tasiast qui s’apprêtent à s’y rendre, mis au chômage après les derniers couacs dans les relations, ce sont près de 40. 000 personnes qui se dirigeraient vers elle, des zones de recherche d’or et quelques 5.000 personnes qui lui proviendraient de Nouadhibou suite au dernier arrêt de pêche.
Dans quelques jours, la capitale compterait ainsi, en plus de ses populations, un nombre d’hôtes équivalent à l’une de ses plus populeuses Moughataa, Arafat et ses 60. 000 âmes. Il s’agit des effets collatéraux de situations survenues ailleurs, mais dont les conséquences peuvent être tragiques pour la capitale.
En effet étouffée par une crise de logement sans précédent, Nouakchott n’a pas les moyens de loger tous ces arrivants, qui plus vont se retrouver dans la rue. Déjà, des conflits sont signalés entre locataires et propriétaires de résidence qui essaient de récupérer leurs maisons.
Serait-ce pour les proposer à des taux plus importants, ou pour les réserver à leurs proches qui les occuperaient, une fois en place ? Déjà, le prix des tôles, du bois du zinc, des tentes ont grimpé, au grand malheur des candidats aux squats. Déjà, les prix des produits de première nécessité ont été revus à la hausse par des commerçants persuadés qu’à terme, la demande du marché sera plus importante que l’offre.
En tout état de cause, avec l’arrivée de tous ces migrants, Nouakchott devrait changer du visage, avec toutes les conséquences que produisent les grandes agglomérations. Et la situation devrait être davantage étouffante qu’on s’approche des périodes de grandes chaleurs, mais aussi de la période des pluies.
La ville connue pour être l’une des villes les plus polluantes du pays où la promiscuité et les moustiques y font force de loi, la situation à venir promet d’être des plus rudes. Et elle sera d’autant plus difficile que le banditisme et la délinquance, aujourd’hui le vol à main armée, comptent désormais des milliers d’adeptes.
JOB
Autehentique
La ville de Nouakchott s’apprête à accueillir plusieurs dizaines de milliers d’individus. En plus des 3000 employés de Tasiast qui s’apprêtent à s’y rendre, mis au chômage après les derniers couacs dans les relations, ce sont près de 40. 000 personnes qui se dirigeraient vers elle, des zones de recherche d’or et quelques 5.000 personnes qui lui proviendraient de Nouadhibou suite au dernier arrêt de pêche.
Dans quelques jours, la capitale compterait ainsi, en plus de ses populations, un nombre d’hôtes équivalent à l’une de ses plus populeuses Moughataa, Arafat et ses 60. 000 âmes. Il s’agit des effets collatéraux de situations survenues ailleurs, mais dont les conséquences peuvent être tragiques pour la capitale.
En effet étouffée par une crise de logement sans précédent, Nouakchott n’a pas les moyens de loger tous ces arrivants, qui plus vont se retrouver dans la rue. Déjà, des conflits sont signalés entre locataires et propriétaires de résidence qui essaient de récupérer leurs maisons.
Serait-ce pour les proposer à des taux plus importants, ou pour les réserver à leurs proches qui les occuperaient, une fois en place ? Déjà, le prix des tôles, du bois du zinc, des tentes ont grimpé, au grand malheur des candidats aux squats. Déjà, les prix des produits de première nécessité ont été revus à la hausse par des commerçants persuadés qu’à terme, la demande du marché sera plus importante que l’offre.
En tout état de cause, avec l’arrivée de tous ces migrants, Nouakchott devrait changer du visage, avec toutes les conséquences que produisent les grandes agglomérations. Et la situation devrait être davantage étouffante qu’on s’approche des périodes de grandes chaleurs, mais aussi de la période des pluies.
La ville connue pour être l’une des villes les plus polluantes du pays où la promiscuité et les moustiques y font force de loi, la situation à venir promet d’être des plus rudes. Et elle sera d’autant plus difficile que le banditisme et la délinquance, aujourd’hui le vol à main armée, comptent désormais des milliers d’adeptes.
JOB
Autehentique