Une annonce du gouvernement espagnol, parue dans les quotidiens « 20minutos.es » et « el periodico » ce vendredi, a suscité une vive réaction du Syndicat de la Police Unifiée (SUP). Selon cette annonce, entre lundi et mardi de cette semaine, 72 ressortissants mauritaniens sont arrivés en Espagne, une nationalité jusqu’ici peu représentée dans les flux migratoires du pays
La Mauritanie est devenue, depuis quelques années, un point de transit majeur pour les migrants africains, notamment à partir de la ville de Nouadhibou sur la côte atlantique, à quelques kilomètres du fameux Cap blanc, point de rencontre entre la mer et le désert ; et réserve des derniers phoques-moine d’Afrique
Ces Mauritaniens ont emprunté la route chaude reliant Casablanca à Madrid, à bord d’un vol de la compagnie Royal Air Maroc. Il est intéressant de noter que cette même compagnie aérienne était jusqu’à présent utilisée par les demandeurs d’asile de nationalités kenyane, sénégalaise et marocaine. Cette nouvelle tendance soulève des questions sur les politiques migratoires et les accords de transit entre les différents pays
Ce changement soudain dans les flux migratoires est attribué au fait que le gouvernement espagnol n’exige pas de visa de transit pour les citoyens mauritaniens qui changent d’avion sur le territoire espagnol. Dans la plupart des cas, ces individus étaient en transit vers le Salvador, ce qui soulève des interrogations sur les véritables motivations de leur voyage et sur la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières
Face à cette situation, le SUP a exprimé ses préoccupations et a appelé le ministère de l’Intérieur à prendre des mesures immédiates. Dans une déclaration faite ce mercredi, le syndicat a demandé au gouvernement d’imposer des visas de transit pour les citoyens de Mauritanie, ainsi que pour tous les ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne qui ne sont pas encore soumis à cette exigence
Cette demande vise à renforcer les contrôles aux frontières et à garantir la sécurité nationale, tout en empêchant l’utilisation de l’Espagne comme point de transit pour des destinations potentiellement non déclarées. Le SUP souligne l’importance de mettre en place des politiques migratoires cohérentes et efficaces, en collaboration avec les autorités internationales et les organisations compétentes
Il est à noter que l’Espagne et la Mauritanie ont signé récemment un accord de sécurité visant principalement à renforcer la coopération pour lutter contre la migration irrégulière. Cet accord permettra à la Mauritanie d’obtenir une assistance logistique et technique dans le domaine de la sécurité, et de renforcer la coopération dans le domaine de la formation et de l’échange d’expertise en matière de sécurité, de manière à soutenir les efforts du pays pour lutter contre la migration irrégulière, la contrebande et autres types de criminalité organisée.
Source : Le Quotidien de Nouakchott
La Mauritanie est devenue, depuis quelques années, un point de transit majeur pour les migrants africains, notamment à partir de la ville de Nouadhibou sur la côte atlantique, à quelques kilomètres du fameux Cap blanc, point de rencontre entre la mer et le désert ; et réserve des derniers phoques-moine d’Afrique
Ces Mauritaniens ont emprunté la route chaude reliant Casablanca à Madrid, à bord d’un vol de la compagnie Royal Air Maroc. Il est intéressant de noter que cette même compagnie aérienne était jusqu’à présent utilisée par les demandeurs d’asile de nationalités kenyane, sénégalaise et marocaine. Cette nouvelle tendance soulève des questions sur les politiques migratoires et les accords de transit entre les différents pays
Ce changement soudain dans les flux migratoires est attribué au fait que le gouvernement espagnol n’exige pas de visa de transit pour les citoyens mauritaniens qui changent d’avion sur le territoire espagnol. Dans la plupart des cas, ces individus étaient en transit vers le Salvador, ce qui soulève des interrogations sur les véritables motivations de leur voyage et sur la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières
Face à cette situation, le SUP a exprimé ses préoccupations et a appelé le ministère de l’Intérieur à prendre des mesures immédiates. Dans une déclaration faite ce mercredi, le syndicat a demandé au gouvernement d’imposer des visas de transit pour les citoyens de Mauritanie, ainsi que pour tous les ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne qui ne sont pas encore soumis à cette exigence
Cette demande vise à renforcer les contrôles aux frontières et à garantir la sécurité nationale, tout en empêchant l’utilisation de l’Espagne comme point de transit pour des destinations potentiellement non déclarées. Le SUP souligne l’importance de mettre en place des politiques migratoires cohérentes et efficaces, en collaboration avec les autorités internationales et les organisations compétentes
Il est à noter que l’Espagne et la Mauritanie ont signé récemment un accord de sécurité visant principalement à renforcer la coopération pour lutter contre la migration irrégulière. Cet accord permettra à la Mauritanie d’obtenir une assistance logistique et technique dans le domaine de la sécurité, et de renforcer la coopération dans le domaine de la formation et de l’échange d’expertise en matière de sécurité, de manière à soutenir les efforts du pays pour lutter contre la migration irrégulière, la contrebande et autres types de criminalité organisée.
Source : Le Quotidien de Nouakchott