Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Un membre du collectif de défense d'une vingtaine d'islamistes présumés salafistes détenus à titre préventif depuis plus de 13 mois à la prison centrale de Nouakchott, Me Sid'El Moctar Ould Sidi, a annoncé lundi soir, sa
décision de porter plainte contre l'Etat mauritanien devant la Commission des droits de l'homme des Nations unies (CDH), a rapporté mardi, l'Agence mauritanienne d'information (AMI).
La plainte de l'avocat mauritanien devant les Nations unies vise à obtenir l'exécution d'une décision de la cour d'appel de Nouakchott accordant le bénéfice d'une libération provisoire aux détenus islamistes, et à réclamer une indemnisation pour la durée de l'emprisonnement et la privation de comparaître devant une juridiction impartiale.
L'avocat mauritanien, qui a dénoncé le refus du régisseur de la maison d'arrêt d'enregistrer la mention de la procuration portant la plainte, compte sur l'impartialité de la Commissions des Nations Unies pour obtenir la libération de ses clients ou leur
comparution rapide devant une juridiction.
Arrêtés pour "préparatifs d'actions terroristes" en avril 2005 sous le régime déchu du président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, les présumés salafistes n'ont pas bénéficié de la loi d'amnistie décrétée par le pouvoir militaire au lendemain du renversement de l'ancien chef d'Etat en août 2005.
Le nouveau pouvoir considère qu'ils sont proches du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), un mouvement terroriste algérien proche de la nébuleuse Al Qaida.
Bénéficiant d'une décision de libération provisoire accordée par un juge d'instruction et confirmée par la cour d'Appel de Nouakchott, ils ont vu leur sortie de prison différée à la suite d'un pourvoi devant la Cour suprême introduit par le parquet général.
La défense des islamistes accuse le procureur général de "séquestrer" leur dossier depuis plusieurs mois, en dehors de toute procédure légale.
décision de porter plainte contre l'Etat mauritanien devant la Commission des droits de l'homme des Nations unies (CDH), a rapporté mardi, l'Agence mauritanienne d'information (AMI).
La plainte de l'avocat mauritanien devant les Nations unies vise à obtenir l'exécution d'une décision de la cour d'appel de Nouakchott accordant le bénéfice d'une libération provisoire aux détenus islamistes, et à réclamer une indemnisation pour la durée de l'emprisonnement et la privation de comparaître devant une juridiction impartiale.
L'avocat mauritanien, qui a dénoncé le refus du régisseur de la maison d'arrêt d'enregistrer la mention de la procuration portant la plainte, compte sur l'impartialité de la Commissions des Nations Unies pour obtenir la libération de ses clients ou leur
comparution rapide devant une juridiction.
Arrêtés pour "préparatifs d'actions terroristes" en avril 2005 sous le régime déchu du président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, les présumés salafistes n'ont pas bénéficié de la loi d'amnistie décrétée par le pouvoir militaire au lendemain du renversement de l'ancien chef d'Etat en août 2005.
Le nouveau pouvoir considère qu'ils sont proches du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), un mouvement terroriste algérien proche de la nébuleuse Al Qaida.
Bénéficiant d'une décision de libération provisoire accordée par un juge d'instruction et confirmée par la cour d'Appel de Nouakchott, ils ont vu leur sortie de prison différée à la suite d'un pourvoi devant la Cour suprême introduit par le parquet général.
La défense des islamistes accuse le procureur général de "séquestrer" leur dossier depuis plusieurs mois, en dehors de toute procédure légale.