Dakar, le 16 août (APS) - La Traite négrière qui a vu des millions d'Africains capturés, vendus sur les marchés comme des animaux, puis entassés dans des bateaux qui les amenaient en Amérique, ne mérite pas d'être oubliée, a confié mercredi à la presse Joseph Ndiaye, conservateur de la Maison des esclaves de Gorée.
‘'Des millions d'africains capturés, vendus sur les marchés comme des animaux, puis entassés dans des bateaux qui les amenaient en Amérique, ceci ne mérite pas d'être oublié'', a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.
Cette rencontre avec la presse a été organisée en perspective du lancement, le 24 août prochain, de son ouvrage : 'Il fut un jour à Gorée : un devoir de mémoire''.
Cet ouvrage ‘'est un témoignage poignant d'un homme qui a consacré sa vie entière à lutter contre l'oubli et à briser le silence sur l'une des plus grandes tragédies de l'histoire humaine'', a-t-il indiqué à la presse.
‘'Depuis de longues années, je m'occupe de ce musée. J'ai consacré ma vie à la mémoire de mon peuple, je me suis battu pour que la réalité de ce que fut l'esclavage soit connue et reconnue ‘' a t-il ajouté.
Et c'est pourquoi cet ouvrage, qui a comme sous-titre : ‘'l'esclavage raconté à nos enfants'', est notamment destiné, selon lui, à inciter les enfants à s'imprégner, à travers sa lecture, de la réalité de la Traite négrière.
‘'En racontant ce que fut Gorée, je voudrais que tous les enfants du monde pensent aux petits enlevés à leurs parents, aux gamins attachés les uns aux autres en de longues files ...Imagine ton père et ta mère victime de cet abominable commerce'', a-t-il dit.
‘'Un tel livre sur le commerce des esclaves est d'autant plus utile et urgent que la lutte doit être menée sans arrêt, afin que ne se répète plus cette atteinte intolérable au droit naturel de la liberté pour tous'', a estimé Joseph Ndiaye, qui avaait à ses côtés le maire de la ville de Gorée, Me Augustin Senghor.
Prenant la parole en tant qu'organisateur de cette manifestation, le maire de la Gorée, située à trois Km au large de Dakar, a assuré que sa municipalité ne ménagera aucun effort pour que Joseph Ndiaye soit mieux connu de ses compatriotes.
‘'Nous ferons tout pour que Joseph Ndiaye soit connu, car il est un patrimoine vivant de l'île de Gorée'' a t-il déclaré. Me Augustin Senghor a regretté que le conservateur soit plus connu de par le monde que de ses propres concitoyens.
SENEGAL-CULTURE-LANCEMENT
Liandre Anglarill de l'UNESCO : ‘'le livre de Joseph Ndiaye est un point clé de la compréhension de l'esclavage''
Dakar, 16 août (APS) - ‘'Il fut un jour à Gorée : un devoir de mémoire'', l'ouvrage du conservateur de la maison des esclaves de Gorée, Boubacar Joseph Ndiaye, qui sera lancé le 24 août prochain, constitue un ‘'point clé de la compréhension de l'esclavage et de ses nouvelles formes'' a déclaré mercredi la chargée des affaires culturelles de la représentation de l'UNESCO à Dakar, Liandre Anglarill.
Cet ouvrage, qui a comme sous-titre : ‘'l'esclavage raconté à nos enfants'', s'adresse aux tout-petits, aux étudiants et aux historiens, a-t-elle souligné au cours d'une conférence de presse organisée en perspective au lancement de cet ouvrage.
‘'C'est pour que l'histoire ne se répète pas que j'ai écrit'' ce livre, a expliqué son auteur. ‘'Tant que m'appellerai Joseph, je vais me battre contre l'injustice'', a indiqué Boubacar Joseph Ndiaye.
Le conservateur de la Maison des esclaves de Gorée s'est félicité de l'appui que lui a apporté l'UNESCO dans ce projet. ‘'Je n'avais pas d'auditeur, mais grâce à ses gens (à l'UNESCO, NDLR), j'ai réalisé mon vœu'', a-t-il précisé.
‘'L'immense amour qui anime la trame de lecture'' de cet ouvrage, ‘'c'est de restaurer l'être humain dans sa dignité'', a dit pour sa part le directeur de cabinet du ministre de la Culture et du patrimoine historique classé, Massène Séne.
Le livre s'articule, selon lui, sur trois repères : l'hommage rendu aux peuples, la restauration de la dignité de l'être humain et l'interrogation philosophique sous la forme du cogito cartésien.
‘'Des millions d'africains capturés, vendus sur les marchés comme des animaux, puis entassés dans des bateaux qui les amenaient en Amérique, ceci ne mérite pas d'être oublié'', a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.
Cette rencontre avec la presse a été organisée en perspective du lancement, le 24 août prochain, de son ouvrage : 'Il fut un jour à Gorée : un devoir de mémoire''.
Cet ouvrage ‘'est un témoignage poignant d'un homme qui a consacré sa vie entière à lutter contre l'oubli et à briser le silence sur l'une des plus grandes tragédies de l'histoire humaine'', a-t-il indiqué à la presse.
‘'Depuis de longues années, je m'occupe de ce musée. J'ai consacré ma vie à la mémoire de mon peuple, je me suis battu pour que la réalité de ce que fut l'esclavage soit connue et reconnue ‘' a t-il ajouté.
Et c'est pourquoi cet ouvrage, qui a comme sous-titre : ‘'l'esclavage raconté à nos enfants'', est notamment destiné, selon lui, à inciter les enfants à s'imprégner, à travers sa lecture, de la réalité de la Traite négrière.
‘'En racontant ce que fut Gorée, je voudrais que tous les enfants du monde pensent aux petits enlevés à leurs parents, aux gamins attachés les uns aux autres en de longues files ...Imagine ton père et ta mère victime de cet abominable commerce'', a-t-il dit.
‘'Un tel livre sur le commerce des esclaves est d'autant plus utile et urgent que la lutte doit être menée sans arrêt, afin que ne se répète plus cette atteinte intolérable au droit naturel de la liberté pour tous'', a estimé Joseph Ndiaye, qui avaait à ses côtés le maire de la ville de Gorée, Me Augustin Senghor.
Prenant la parole en tant qu'organisateur de cette manifestation, le maire de la Gorée, située à trois Km au large de Dakar, a assuré que sa municipalité ne ménagera aucun effort pour que Joseph Ndiaye soit mieux connu de ses compatriotes.
‘'Nous ferons tout pour que Joseph Ndiaye soit connu, car il est un patrimoine vivant de l'île de Gorée'' a t-il déclaré. Me Augustin Senghor a regretté que le conservateur soit plus connu de par le monde que de ses propres concitoyens.
SENEGAL-CULTURE-LANCEMENT
Liandre Anglarill de l'UNESCO : ‘'le livre de Joseph Ndiaye est un point clé de la compréhension de l'esclavage''
Dakar, 16 août (APS) - ‘'Il fut un jour à Gorée : un devoir de mémoire'', l'ouvrage du conservateur de la maison des esclaves de Gorée, Boubacar Joseph Ndiaye, qui sera lancé le 24 août prochain, constitue un ‘'point clé de la compréhension de l'esclavage et de ses nouvelles formes'' a déclaré mercredi la chargée des affaires culturelles de la représentation de l'UNESCO à Dakar, Liandre Anglarill.
Cet ouvrage, qui a comme sous-titre : ‘'l'esclavage raconté à nos enfants'', s'adresse aux tout-petits, aux étudiants et aux historiens, a-t-elle souligné au cours d'une conférence de presse organisée en perspective au lancement de cet ouvrage.
‘'C'est pour que l'histoire ne se répète pas que j'ai écrit'' ce livre, a expliqué son auteur. ‘'Tant que m'appellerai Joseph, je vais me battre contre l'injustice'', a indiqué Boubacar Joseph Ndiaye.
Le conservateur de la Maison des esclaves de Gorée s'est félicité de l'appui que lui a apporté l'UNESCO dans ce projet. ‘'Je n'avais pas d'auditeur, mais grâce à ses gens (à l'UNESCO, NDLR), j'ai réalisé mon vœu'', a-t-il précisé.
‘'L'immense amour qui anime la trame de lecture'' de cet ouvrage, ‘'c'est de restaurer l'être humain dans sa dignité'', a dit pour sa part le directeur de cabinet du ministre de la Culture et du patrimoine historique classé, Massène Séne.
Le livre s'articule, selon lui, sur trois repères : l'hommage rendu aux peuples, la restauration de la dignité de l'être humain et l'interrogation philosophique sous la forme du cogito cartésien.