Le 25 juin, le peuple mauritanien a rendez-vous avec son histoire. L'histoire du mode de sa marche politique : le vote d'une Constitution. Une loi référendaire de la République. Le début du calendrier électoral, fixé par la junte militaire.
Pour cette cause, le Mauritanien est en campagne. La quasi-totalité des formations politique sont en campagne pour le Oui. Dans cette danse politique à sens unique, les dérives comportementales sont lésion. Les ONG apolitiques prennent part au jeu politique.
Le débat politique explicite de cette loi essentielle semble être faussé par une propagande du Oui. Le peuple semble être martelé entre un Oui-mais de certaines formations politiques et un Oui-aveugle des autres. Le peuple danse dans l'incompris et votera massivement oui à loi qui fonde la marche de son, avenir politique.
Cet unanimisme, sans débat profond et contradictoire, autour du projet de Constitution de l'après Taya fait peur et soulève certaines énigmes. Exactement à quelques exceptions près, nous sommes en présence des mêmes conditions qui ont vu la naissance de la loi de juillet 91. Comme en 1991, le Oui sera le langage de l'urne et l'inconnue reste le taux de participation. Le Oui de la masse populaire qui votera est motivé par le fait que cette future loi fondamentale ramène le mandat du Président de la République à 5 ans, renouvelable une seule fois.
Cette clause de la Constitution est aussi immuable. C'est le seul point que le Mauritanien semble avoir bien saisi et pour lequel il va aux urnes pour dire Oui; l'écrasante majorité du peuple est dans l'ignorance totale du reste de la Constitution, voire même de l'utilité de ce projet de Constitution. Une Constitution doit découler de la situation qui a concouru à sa naissance, en posant les principes bases pour le règlement des questions pendantes héritées d'une situation exceptionnelle.
La Mauritanie avec sa loi fondamentale de juillet 1991, mal inspirée, a connu une situation particulière qui nous commande le réexamen en profondeur de toutes les questions de portée nationale seules garantes de notre avenir. Et la démocratie respecte les formes et les principes qui la fondent, la pluralité d'opinion, un débat contradictoire qui serait une lumière sur la loi de notre avenir. Il en va de l'éducation du peuple par le peuple, pour son bien être politique, économique et social.
Pour cette cause, le Mauritanien est en campagne. La quasi-totalité des formations politique sont en campagne pour le Oui. Dans cette danse politique à sens unique, les dérives comportementales sont lésion. Les ONG apolitiques prennent part au jeu politique.
Le débat politique explicite de cette loi essentielle semble être faussé par une propagande du Oui. Le peuple semble être martelé entre un Oui-mais de certaines formations politiques et un Oui-aveugle des autres. Le peuple danse dans l'incompris et votera massivement oui à loi qui fonde la marche de son, avenir politique.
Cet unanimisme, sans débat profond et contradictoire, autour du projet de Constitution de l'après Taya fait peur et soulève certaines énigmes. Exactement à quelques exceptions près, nous sommes en présence des mêmes conditions qui ont vu la naissance de la loi de juillet 91. Comme en 1991, le Oui sera le langage de l'urne et l'inconnue reste le taux de participation. Le Oui de la masse populaire qui votera est motivé par le fait que cette future loi fondamentale ramène le mandat du Président de la République à 5 ans, renouvelable une seule fois.
Cette clause de la Constitution est aussi immuable. C'est le seul point que le Mauritanien semble avoir bien saisi et pour lequel il va aux urnes pour dire Oui; l'écrasante majorité du peuple est dans l'ignorance totale du reste de la Constitution, voire même de l'utilité de ce projet de Constitution. Une Constitution doit découler de la situation qui a concouru à sa naissance, en posant les principes bases pour le règlement des questions pendantes héritées d'une situation exceptionnelle.
La Mauritanie avec sa loi fondamentale de juillet 1991, mal inspirée, a connu une situation particulière qui nous commande le réexamen en profondeur de toutes les questions de portée nationale seules garantes de notre avenir. Et la démocratie respecte les formes et les principes qui la fondent, la pluralité d'opinion, un débat contradictoire qui serait une lumière sur la loi de notre avenir. Il en va de l'éducation du peuple par le peuple, pour son bien être politique, économique et social.