Le 14 décembre, à la Maison de la Culture Douta Seck, Messieurs Mamadou Ablaye Ndiaye et Alpha Sy, tous deux professeurs de philosophie, ont présenté leur troisième ouvrage « l’Afrique face au défi de la modernité – la quête d’identité et la mondialité », édité par la maison Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud créée en février 2006..
Monsieur Amady Aly Dieng a qualifié les deux auteurs de « héros solitaires, intellectuels restés dans les quartiers populaires (Niary Tally à Dakar et Pikine à Saint-Louis, enfants du savoir dont la filiation théorique sont les trois ouvrages qu’ils ont produits ». Ce sont également deux grands audacieux quand ils ont pris sur eux de comparer Platon et Kane (Cheikh Hamidou). « Ce rapprochement entre un philosophe grec et un romancier africain, en bois d’ébène et nourri des idées philosophiques du disciple de Socrate, ne manque pas d’audace, ferment des pensées novatrices ». Il poursuit, non sans avoir fait remarquer que la « lecture philosophique de l’Aventure ambiguë » est passionnante et novatrice : « La question existentielle peut se poser de manière différente d’une culture à une autre, mais reste une préoccupation du genre humain. Cette universalité est en faveur d’un dialogue des cultures ».
La préface en dit long sur la qualité du travail de Ndiaye et Sy. Extaits tirés de l’appréciation que le préfacier fait de l’œuvre des deux écrivains qui selon lui : « ont l’immense mérite de ne pas chercher à cacher leur filiation marxiste à l’heure ou beaucoup d’anciens « marxistes » rasent les murs ou rangent soigneusement le drapeau de la lutte des classes naguère arboré avec fierté pour se livrer à la luttes des places […], guidés par la volonté de pratiquer un marxisme vivant qui est leur étoile polaire intellectuelle, […] ils naviguent entre plusieurs courants de pensée qui dominent le monde. Ils ne manquent pas de les mettre en question, de s’interroger sur leurs sens, leur pertinence ou sur leur limite. Dans cette croisade qui n’a rien de religieux, ils se présentent comme des soldats privilégiant l’arme de la raison. Ce qui ne les empêche pas de tenir compte de l’intuition, l’émotion et de ce qui n’est pas la raison comme la subjectivité ».
Le seul regret qu’émet Amady Aly Dieng a propos de « L’Afrique face au défi de la modernité- La quête d’identité et la mondialité » est la non-exploitation, par Mamadou Ablaye Ndiaye et Alpha Sy, du chapitre du livre de Jean Paul Sartre, « Critique de la raison dialectique », consacré à la dialectique dogmatique et à la dialectique critique.
Invité à prendre la parole, Monsieur Babacar Touré, Président du Groupe Sud Communication a défini Monsieur Amady Aly Dieng, a qui l’ouvrage est dédié, comme étant un homme de pensée et d’action qui a contribué à l’éveil des consciences des jeunes Africains. Il a prouvé, au fil des années le mouvement, en marchant, dans les journaux, les magazines et a mis ses productions à la disposition du public.
Quant aux auteurs, chevaliers intrépides de la pensée, ils sont « les écrivains les plus féconds de ces dernières années, même s’il y a de l’affection et du parti-pris », dans une telle assertion. Leur amitié, née sur les bancs de l’Université, n’a jamais été entamée par le temps et a été marquée par de « grands moments d’élévation et d’accès à une certaine forme de connaissance, parce qu’ils sont devenus des enseignants », qui ont franchi le « pas en écrivant, c'est-à-dire en prenant leurs responsabilités ». La façon dont ils le font est « une gageure, parce qu’écrire à deux mains et en même temps la pensée relève du don de la co-naissance ». L’intérêt de leurs contributions envoyées au journal Sud Quotidien était si grand, que le Groupe Sud Communication a pris la décision de les éditer sous l’intitulé « Les conquêtes de la citoyenneté ».
Cette présentation du dernier ouvrage de Ndiaye et Sy a été suivie par un nombreux public dont la diversité renseigne sur l’intérêt porté à la production des deux auteurs et à leur parrain, M. Amady Ali Dieng. Le directeur du Centre culturel Douta Seck ne s’y est pas trompé dans son mot de bienvenue. Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique – le Directeur du livre- n’a pas été en reste puisque l’ouvrage a été édité grâce à une subvention du Fonds d’aide à l’édition
Henriette Niang Kandé
sud quotidien
Monsieur Amady Aly Dieng a qualifié les deux auteurs de « héros solitaires, intellectuels restés dans les quartiers populaires (Niary Tally à Dakar et Pikine à Saint-Louis, enfants du savoir dont la filiation théorique sont les trois ouvrages qu’ils ont produits ». Ce sont également deux grands audacieux quand ils ont pris sur eux de comparer Platon et Kane (Cheikh Hamidou). « Ce rapprochement entre un philosophe grec et un romancier africain, en bois d’ébène et nourri des idées philosophiques du disciple de Socrate, ne manque pas d’audace, ferment des pensées novatrices ». Il poursuit, non sans avoir fait remarquer que la « lecture philosophique de l’Aventure ambiguë » est passionnante et novatrice : « La question existentielle peut se poser de manière différente d’une culture à une autre, mais reste une préoccupation du genre humain. Cette universalité est en faveur d’un dialogue des cultures ».
La préface en dit long sur la qualité du travail de Ndiaye et Sy. Extaits tirés de l’appréciation que le préfacier fait de l’œuvre des deux écrivains qui selon lui : « ont l’immense mérite de ne pas chercher à cacher leur filiation marxiste à l’heure ou beaucoup d’anciens « marxistes » rasent les murs ou rangent soigneusement le drapeau de la lutte des classes naguère arboré avec fierté pour se livrer à la luttes des places […], guidés par la volonté de pratiquer un marxisme vivant qui est leur étoile polaire intellectuelle, […] ils naviguent entre plusieurs courants de pensée qui dominent le monde. Ils ne manquent pas de les mettre en question, de s’interroger sur leurs sens, leur pertinence ou sur leur limite. Dans cette croisade qui n’a rien de religieux, ils se présentent comme des soldats privilégiant l’arme de la raison. Ce qui ne les empêche pas de tenir compte de l’intuition, l’émotion et de ce qui n’est pas la raison comme la subjectivité ».
Le seul regret qu’émet Amady Aly Dieng a propos de « L’Afrique face au défi de la modernité- La quête d’identité et la mondialité » est la non-exploitation, par Mamadou Ablaye Ndiaye et Alpha Sy, du chapitre du livre de Jean Paul Sartre, « Critique de la raison dialectique », consacré à la dialectique dogmatique et à la dialectique critique.
Invité à prendre la parole, Monsieur Babacar Touré, Président du Groupe Sud Communication a défini Monsieur Amady Aly Dieng, a qui l’ouvrage est dédié, comme étant un homme de pensée et d’action qui a contribué à l’éveil des consciences des jeunes Africains. Il a prouvé, au fil des années le mouvement, en marchant, dans les journaux, les magazines et a mis ses productions à la disposition du public.
Quant aux auteurs, chevaliers intrépides de la pensée, ils sont « les écrivains les plus féconds de ces dernières années, même s’il y a de l’affection et du parti-pris », dans une telle assertion. Leur amitié, née sur les bancs de l’Université, n’a jamais été entamée par le temps et a été marquée par de « grands moments d’élévation et d’accès à une certaine forme de connaissance, parce qu’ils sont devenus des enseignants », qui ont franchi le « pas en écrivant, c'est-à-dire en prenant leurs responsabilités ». La façon dont ils le font est « une gageure, parce qu’écrire à deux mains et en même temps la pensée relève du don de la co-naissance ». L’intérêt de leurs contributions envoyées au journal Sud Quotidien était si grand, que le Groupe Sud Communication a pris la décision de les éditer sous l’intitulé « Les conquêtes de la citoyenneté ».
Cette présentation du dernier ouvrage de Ndiaye et Sy a été suivie par un nombreux public dont la diversité renseigne sur l’intérêt porté à la production des deux auteurs et à leur parrain, M. Amady Ali Dieng. Le directeur du Centre culturel Douta Seck ne s’y est pas trompé dans son mot de bienvenue. Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique – le Directeur du livre- n’a pas été en reste puisque l’ouvrage a été édité grâce à une subvention du Fonds d’aide à l’édition
Henriette Niang Kandé
sud quotidien