L’Association des Femmes Journalistes Indépendantes Mauritaniennes condamne vigoureusement la traduction, devant la Cour Criminelle, des journalistes du journal indépendant, « Points Chauds » pour le motif absurde d’avoir publié des informations sans aviser au préalable les autorités.
Une mesure qui confirme encore une fois l’inutilité du procédé de dépôt légal auprès du Ministère de l’Intérieur et du Procureur de la République.
Ce chef d’inculpation, le seul qui soit retenu contre nos confrères, Moulay Najim et Adel O. Sejad, tient à un fil dont l’inaffectivité se voit confirmée par les deux dépôts obligatoires effectués préalablement par toute publication avant sa parution.
On est en droit de se demander, pourquoi des journalistes sont envoyés en prison pour n’avoir fait que leur métier ? La seule réponse qui s’impose, nous amène à conclure qu’il y a là une volonté de décourager, étouffer et porter atteinte à la liberté de presse.
Notre Association, soucieuse de la défense des droits des journalistes se dit indignée par de telles pratiques que l’on croyait révolues et s’étonne du silence coupable de ceux qui se targuent de défenseurs de la profession de journalisme, à l’image de Reporters Sans Frontières et Radio France International.
En effet, le Secrétaire Général de RSF M. Robert Ménard qui s’est rendu à Nouakchott au lendemain de l’emprisonnement des journalistes précités, avait pour la circonstance condamné le comportement des autorités judiciaires vis-à-vis du quatrième pouvoir. Mais, après la promesse faite par le Président du Cmjd et Chef de l’Etat, à l’issue de l’entretien accordé au SG de RSF et qui s’est soldé par l’accord pour l’ouverture prochaine d’une antenne pour RFI, l’organisation a cessé de se positionner par rapport au dossier qu’elle avait pourtant promis de suivre avec la plus grande attention, au même titre que les autres cas de violation de la liberté de presse dans le monde.
Le même constat amère,vaut aussi pour RFI dont la correspondante permanente a assisté à tous les points de presse organisés par les journalistes inculpés, aussi bien avant leur emprisonnement qu’au lendemain de leur mise en liberté provisoire.
Autant dire que de telles attitudes douteuses ne sont pas acceptées.
L’Association des Femmes Journalistes Indépendantes Mauritaniennes:
- Condamne toute poursuite menée contre les journalistes dans l’exercice de leur profession
- Demande à la justice mauritanienne de juger les journalistes conformément à l’ordonnance 91 qui réglemente la profession.
- Fait appel pressant à toutes les organisations internationales et nationales des Droits de l’Homme et de défense des journalistes a condamner les dérives observées dans le cadre des procédures menées jusqu’ici
- Rappelle à RSF et RFI leur devoir minimal en tant qu’institution et Organisation de presse à vocation internationale et leur demande de cesser le black-out qu’elles observent par rapport à cette question.
- L’association demande aux membres de Reporters sans frontières de se démarquer de l’attitude inexplicable de son Secrétaire général, comme elle en appelle à la vigilance de RFI par rapport aux correspondances qu’elle reçoit depuis la Mauritanie.
Nouakchott le 06 /06/06
Pour l'Association Le Bureau exécutif
Une mesure qui confirme encore une fois l’inutilité du procédé de dépôt légal auprès du Ministère de l’Intérieur et du Procureur de la République.
Ce chef d’inculpation, le seul qui soit retenu contre nos confrères, Moulay Najim et Adel O. Sejad, tient à un fil dont l’inaffectivité se voit confirmée par les deux dépôts obligatoires effectués préalablement par toute publication avant sa parution.
On est en droit de se demander, pourquoi des journalistes sont envoyés en prison pour n’avoir fait que leur métier ? La seule réponse qui s’impose, nous amène à conclure qu’il y a là une volonté de décourager, étouffer et porter atteinte à la liberté de presse.
Notre Association, soucieuse de la défense des droits des journalistes se dit indignée par de telles pratiques que l’on croyait révolues et s’étonne du silence coupable de ceux qui se targuent de défenseurs de la profession de journalisme, à l’image de Reporters Sans Frontières et Radio France International.
En effet, le Secrétaire Général de RSF M. Robert Ménard qui s’est rendu à Nouakchott au lendemain de l’emprisonnement des journalistes précités, avait pour la circonstance condamné le comportement des autorités judiciaires vis-à-vis du quatrième pouvoir. Mais, après la promesse faite par le Président du Cmjd et Chef de l’Etat, à l’issue de l’entretien accordé au SG de RSF et qui s’est soldé par l’accord pour l’ouverture prochaine d’une antenne pour RFI, l’organisation a cessé de se positionner par rapport au dossier qu’elle avait pourtant promis de suivre avec la plus grande attention, au même titre que les autres cas de violation de la liberté de presse dans le monde.
Le même constat amère,vaut aussi pour RFI dont la correspondante permanente a assisté à tous les points de presse organisés par les journalistes inculpés, aussi bien avant leur emprisonnement qu’au lendemain de leur mise en liberté provisoire.
Autant dire que de telles attitudes douteuses ne sont pas acceptées.
L’Association des Femmes Journalistes Indépendantes Mauritaniennes:
- Condamne toute poursuite menée contre les journalistes dans l’exercice de leur profession
- Demande à la justice mauritanienne de juger les journalistes conformément à l’ordonnance 91 qui réglemente la profession.
- Fait appel pressant à toutes les organisations internationales et nationales des Droits de l’Homme et de défense des journalistes a condamner les dérives observées dans le cadre des procédures menées jusqu’ici
- Rappelle à RSF et RFI leur devoir minimal en tant qu’institution et Organisation de presse à vocation internationale et leur demande de cesser le black-out qu’elles observent par rapport à cette question.
- L’association demande aux membres de Reporters sans frontières de se démarquer de l’attitude inexplicable de son Secrétaire général, comme elle en appelle à la vigilance de RFI par rapport aux correspondances qu’elle reçoit depuis la Mauritanie.
Nouakchott le 06 /06/06
Pour l'Association Le Bureau exécutif