Le président rwandais Paul Kagame a lancé lundi une nouvelle violente attaque contre la France qu'il a accusée d'exploiter et de déstabiliser ses anciennes colonies en Afrique.
Devant des journalistes réunis à la présidence à Kigali, M. Kagame a dénoncé l'interventionnisme français dans certaines de ses anciennes colonies, citant notamment la Côte d'Ivoire, le Tchad et la Centrafrique.
Selon lui, le Tchad et la République centrafricaine sont devenus des pays où l'"ingérence" française dans les affaires intérieures était devenue un état de fait.
"Au Tchad, des étrangers viennent combattre pour maintenir un gouvernement au pouvoir et c'est accepté", a-t-il ajouté.
La France a récemment renforcé sa force d'intervention Epervier, qui compte 1.200 hommes, pour venir en aide au gouvernement tchadien menacé par une rébellion.
Par ailleurs, durant le week-end, l'armée centrafricaine, avec l'aide des militaires français, a repris une ville tombée aux mains des rebelles.
"Ils (les Français) viennent combattre en Centrafrique et c'est accepté, c'est devenu un état de fait", a indiqué M. Kagame
"C'est une honte que nous devons combattre", a-t-il ajouté, précisant que, selon lui, les Français "croient mieux savoir que les Africains comment régler des questions concernant leurs ex-colonies sur le continent.
"Je le prends comme une grave insulte mais certains Africains ne semblent pas le prendre comme une insulte", a-t-il ajouté.
Le président rwandais est également revenu sur la Côte d'Ivoire. "Regardez la situation (dans ce pays). Quelle est la raison selon vous qui a mené la Côte d'Ivoire là elle est en est?", a-t-il demandé aux journalistes.
"Il n'y a pas longtemps, ce pays était salué comme le plus stable et comme étant relativement prospère... et tout d'un coup, il s'effondre comme s'il n'avait jamais existé".
Le Rwanda est en crise ouverte avec la France depuis la recommandation du juge français Jean-Louis Bruguière de poursuivre Paul Kagame en justice pour sa "participation présumée" à l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, qui a précédé le déclenchement du génocide.
Le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France le 24 novembre.
SOURCE / JA
Devant des journalistes réunis à la présidence à Kigali, M. Kagame a dénoncé l'interventionnisme français dans certaines de ses anciennes colonies, citant notamment la Côte d'Ivoire, le Tchad et la Centrafrique.
Selon lui, le Tchad et la République centrafricaine sont devenus des pays où l'"ingérence" française dans les affaires intérieures était devenue un état de fait.
"Au Tchad, des étrangers viennent combattre pour maintenir un gouvernement au pouvoir et c'est accepté", a-t-il ajouté.
La France a récemment renforcé sa force d'intervention Epervier, qui compte 1.200 hommes, pour venir en aide au gouvernement tchadien menacé par une rébellion.
Par ailleurs, durant le week-end, l'armée centrafricaine, avec l'aide des militaires français, a repris une ville tombée aux mains des rebelles.
"Ils (les Français) viennent combattre en Centrafrique et c'est accepté, c'est devenu un état de fait", a indiqué M. Kagame
"C'est une honte que nous devons combattre", a-t-il ajouté, précisant que, selon lui, les Français "croient mieux savoir que les Africains comment régler des questions concernant leurs ex-colonies sur le continent.
"Je le prends comme une grave insulte mais certains Africains ne semblent pas le prendre comme une insulte", a-t-il ajouté.
Le président rwandais est également revenu sur la Côte d'Ivoire. "Regardez la situation (dans ce pays). Quelle est la raison selon vous qui a mené la Côte d'Ivoire là elle est en est?", a-t-il demandé aux journalistes.
"Il n'y a pas longtemps, ce pays était salué comme le plus stable et comme étant relativement prospère... et tout d'un coup, il s'effondre comme s'il n'avait jamais existé".
Le Rwanda est en crise ouverte avec la France depuis la recommandation du juge français Jean-Louis Bruguière de poursuivre Paul Kagame en justice pour sa "participation présumée" à l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana le 6 avril 1994, qui a précédé le déclenchement du génocide.
Le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France le 24 novembre.
SOURCE / JA