L’enrôlement biométrique reste un souci majeur pour une bonne frange de la population mauritanienne.
Ainsi, la députée Kadiata Malick Diallo, élue sur les listes de l’Union des Forces Progrès (UFP) et exclue du parti depuis près d’une année, est revenue sur cette préoccupation à travers une question orale posée au ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Salem ould Merzoug au cours d’une séance plénière de l’assemblée nationale lundi.
Une sortie à travers laquelle la députée a évoqué « le sentiment d’amertume et d’agacement qui anime les populations à propos des prestations de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS).
Des populations passent des jours et des nuits exposées au vent, au froid ou au soleil, souvent traitées de manière indigne par les chefs de centres. Pensez-vous Monsieur le ministre, que le citoyen doit souffrir de cette manière pour obtenir une pièce d’Etat civil ? »
Répondant à l’interpellation de l’élue, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem ould Merzoug a rappelé les instructions du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, aux autorités compétentes, pour permettre « à tous les mauritaniens d’avoir accès aux documents d’état-civil dans les meilleures conditions» au cours d’une visite effectuée à Kaédi au mois de novembre 2020.
Se référant au Recensement Général organisé en 2016, le ministre a indiqué que celui-ci « a révélé une population totale de 3.587.368 habitants et qu’en vertu d’un taux de croissance démographique estimé à 2,8% en 2021, la population mauritanienne est estimée à 4.271.127 habitants.
Sur ce nombre, 3.892.000 citoyens sont déjà inscrits dans les centres de l’ANRPTS. Cela prouve qu’un travail remarquable a été fourni.
Il y a quelques difficultés comme le manque d’enregistrement dans certaines zones et la faiblesse du réseau Internet dans d’autres ».
Aux antipodes de la thèse officielle, les témoignages recueillis auprès de nombreux maires du département de Kaédi, attestent de la persistance des blocages du fait des manœuvres dilatoires des chefs de centres, qui ne sont pas pressés dans l’application des directives des hautes autorités.
D’ailleurs dans quel pays aurait-on besoin d’instructions des autorités pour permettre aux citoyens de jouir d’un droit aussi élémentaire tel que l’accès à l’état-civil ?
Source : Le Calame
via cridem.org
Ainsi, la députée Kadiata Malick Diallo, élue sur les listes de l’Union des Forces Progrès (UFP) et exclue du parti depuis près d’une année, est revenue sur cette préoccupation à travers une question orale posée au ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Salem ould Merzoug au cours d’une séance plénière de l’assemblée nationale lundi.
Une sortie à travers laquelle la députée a évoqué « le sentiment d’amertume et d’agacement qui anime les populations à propos des prestations de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS).
Des populations passent des jours et des nuits exposées au vent, au froid ou au soleil, souvent traitées de manière indigne par les chefs de centres. Pensez-vous Monsieur le ministre, que le citoyen doit souffrir de cette manière pour obtenir une pièce d’Etat civil ? »
Répondant à l’interpellation de l’élue, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mohamed Salem ould Merzoug a rappelé les instructions du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, aux autorités compétentes, pour permettre « à tous les mauritaniens d’avoir accès aux documents d’état-civil dans les meilleures conditions» au cours d’une visite effectuée à Kaédi au mois de novembre 2020.
Se référant au Recensement Général organisé en 2016, le ministre a indiqué que celui-ci « a révélé une population totale de 3.587.368 habitants et qu’en vertu d’un taux de croissance démographique estimé à 2,8% en 2021, la population mauritanienne est estimée à 4.271.127 habitants.
Sur ce nombre, 3.892.000 citoyens sont déjà inscrits dans les centres de l’ANRPTS. Cela prouve qu’un travail remarquable a été fourni.
Il y a quelques difficultés comme le manque d’enregistrement dans certaines zones et la faiblesse du réseau Internet dans d’autres ».
Aux antipodes de la thèse officielle, les témoignages recueillis auprès de nombreux maires du département de Kaédi, attestent de la persistance des blocages du fait des manœuvres dilatoires des chefs de centres, qui ne sont pas pressés dans l’application des directives des hautes autorités.
D’ailleurs dans quel pays aurait-on besoin d’instructions des autorités pour permettre aux citoyens de jouir d’un droit aussi élémentaire tel que l’accès à l’état-civil ?
Source : Le Calame
via cridem.org