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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Journée de réconciliation nationale du 25 Mars : Réclamant justice pour leurs maris, les veuves organisent un sit-in


Le Calame - Le collectif des veuves des victimes des exactions militaires perpétrées par la soldatesque d’Ould Taya, ont organisé, le samedi 25 Mars, un sit-in devant la présidence de la République.

Sur les pancartes brandies, on pouvait lire : « Pas de pardon sans justice », « Pas de réconciliation sans pardon et sans justice »… Elles ont ensuite battu le pavé, dans l’après-midi, du cinéma Saada à l’Arrêt-bus, pour crier leur colère.

« Nous allons continuer à nous battre, toute notre vie », affirme Aïssata Diari Sall, secrétaire à l’organisation du collectif, « pour dire non à l’impunité dont bénéficient, encore et toujours, les bourreaux de nos maris, frères et cousins.

Des bourreaux protégés par une loi scélérate d’amnistie et qui bénéficient de promotions en tous genres. […] Personne ne peut décréter pardon, à la place des ayants droit ! Pour les veuves, la Journée de réconciliation n’aura de sens que si la vérité et la justice sont dites ; nous avons besoin de savoir, pour faire notre deuil. »

La secrétaire à l’organisation a rappelé que les veuves attendent une réponse à la lettre qu’elles ont adressée, au président de la République, le 8 Janvier 2016. Dans cette correspondance, elles déploraient le traitement honteux du « passif humanitaire », par Ould Taya, avant Ely ould Mohamed Vall et Sidi ould Cheikh Abdallahi.

Si le premier avait octroyé six mois de salaires, une pension insignifiante, aux rescapés et veuves des disparus, avant de fermer toute possibilité de porter plainte, en faisant voter ladite loi d’amnistie couvrant les faits commis, entre le 15 Avril 1990 et le 15 Avril 1991, le second a totalement ignoré les dossier. Seul, Sidi ould Cheikh Abdallah accepta le principe du règlement du dossier du passif humanitaire, en organisant des journées nationales de concertation.

Et de regretter qu’après avoir organisé la Prière de Kaédi et octroyé quelques sommes d’argent pour soulager les victimes, Ould Abdel Aziz a unilatéralement décidé de clore définitivement le dossier.

Aussi réitèrent-elles leurs doléances : faire la lumière sur les arrestations et exécutions extraordinaires de 1990-1991 ; localiser et identifier les tombes des victimes, à défaut de pouvoir restituer les corps, pour leur donner une sépulture décente, conforme à notre religion ; abroger la loi d’amnistie de 1993 et traduire les coupables devant la justice ; procéder à une juste et véritable réparation, au profit des rescapés et des ayants droit des victimes.

Source : Le Calame
Jeudi 30 Mars 2017 - 18:13
Jeudi 30 Mars 2017 - 18:16
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