Vingt deux partis politiques mauritaniens regroupés au sein du Rassemblement national de défense de la démocratie (RNDD) ont organisé dimanche à Nouakchott une « Journée de défense de la démocratie », a constaté APA.
Un public nombreux, constitué de membres de partis et d’organisations de la société civile, a pris d’assaut les salles du Palais des congrès qui abrite la manifestation pour participer à la Journée consacrée à la protestation contre l’immixtion présumée des militaires au pouvoir dans le jeu politique.
Le RNDD avait déjà dénoncé ce qu’il a appelé « l’ingérence » du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) et son chef le colonel Ely Ould Mohamed Vall dans le processus démocratique qu’ils ont enclenché eux-mêmes au lendemain de leur arrivée au pouvoir, le 3 août 2005.
Nous demandons de « faire cesser dans l’immédiat l’ingérence partisane » du CMJD en faveur des listes « soit disant indépendantes » et mettre un terme à leur création, leur coordination et leur financement, a lancé devant la foule Ahmed Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
Ould Daddah, considéré comme l’opposant emblématique du régime déchu de Maaouya Ould Taya, a également réclamé la mise en œuvre d’un programme de communication pour expliquer « l’impératif incontournable de neutralité de l’administration et de l’Etat ».
Les radio et télévision nationales doivent être mises à contribution dans ce programme, a estimé le président en titre du RNDD qui regroupe des formations politiques de tous horizons, ex majorité présidentielle et ex opposition confondues.
Evoquant la situation politique qui prévaut dans le pays, Ahmed Ould Daddah a indiqué qu’elle « s’apparente à un véritable coup d’Etat dirigé contre l’esprit et la lettre des orientations du 3 août 2005 ». Il a rappelé que c’est grâce aux luttes et à l’action multiforme des partis politiques mauritaniens que les conditions du changement ont été créées.
Les Mauritaniens sont à 40 jours des premières élections municipales et législatives de la période de transition qui prendra fin avec une élection présidentielle prévue en mars 2007.
AMI
Un public nombreux, constitué de membres de partis et d’organisations de la société civile, a pris d’assaut les salles du Palais des congrès qui abrite la manifestation pour participer à la Journée consacrée à la protestation contre l’immixtion présumée des militaires au pouvoir dans le jeu politique.
Le RNDD avait déjà dénoncé ce qu’il a appelé « l’ingérence » du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) et son chef le colonel Ely Ould Mohamed Vall dans le processus démocratique qu’ils ont enclenché eux-mêmes au lendemain de leur arrivée au pouvoir, le 3 août 2005.
Nous demandons de « faire cesser dans l’immédiat l’ingérence partisane » du CMJD en faveur des listes « soit disant indépendantes » et mettre un terme à leur création, leur coordination et leur financement, a lancé devant la foule Ahmed Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD).
Ould Daddah, considéré comme l’opposant emblématique du régime déchu de Maaouya Ould Taya, a également réclamé la mise en œuvre d’un programme de communication pour expliquer « l’impératif incontournable de neutralité de l’administration et de l’Etat ».
Les radio et télévision nationales doivent être mises à contribution dans ce programme, a estimé le président en titre du RNDD qui regroupe des formations politiques de tous horizons, ex majorité présidentielle et ex opposition confondues.
Evoquant la situation politique qui prévaut dans le pays, Ahmed Ould Daddah a indiqué qu’elle « s’apparente à un véritable coup d’Etat dirigé contre l’esprit et la lettre des orientations du 3 août 2005 ». Il a rappelé que c’est grâce aux luttes et à l’action multiforme des partis politiques mauritaniens que les conditions du changement ont été créées.
Les Mauritaniens sont à 40 jours des premières élections municipales et législatives de la période de transition qui prendra fin avec une élection présidentielle prévue en mars 2007.
AMI