C'est dans une salle comble que s'est tenue la commémoration du 33 eme anniversaire des FLAM (Forces de libération Africaines de Mauritanie) le samedi 30 avril 2016 à Montreuil en banlieue parisienne.Le mot du secrétaire général a été suivi par un cocktail de bienvenue autour du gâteau d'anniversaire.La première intervention sur les impacts socio-politiques de la gestion de la SNIM sur la cohabitation fut animée par le Docteur Hamédine Moctar Kane, économiste. Ensuite, l'historien Ibrahima Abou Sall a tenté d'éclairer la salle, d'un point de vue historique, sur les relations socio-poliques entre les différentes communautés noires avec les H’ratin et partant des arabo-berbères. Avant de passer la parole à Sow Cheikh, chargé de communication de la section européenne qui a essayé, compte tenu de la volonté du système d'arabiser le pays, de montrer que l'enrôlement en cours peut se révéler un moyen efficace pour le système de se débarrasser d'une deuxième partie de sa composante noire.
Les différentes interventions et les débats qui s'en sont suivis ont montré l'impact des décisions du système beidane sur les communautés noires. En effet,il est établi que toutes les décisions politique, économique et sociale tendent vers le même objectif : RENFORCER LA DOMINATION DE LA COMMUNAUTE ARABO-BERBERE SUR LES H'RATINE, LES FULBE, LES BAMANA, LES WOLF ET LES SONINKO. La journée se terminera par la projection du film documentaire "Retour sans cimetière du jeune cinéaste Djibril Diaw.
Ce film a trait aux événements douloureux de 1989 entre la Mauritanie et le Sénégal qui ont servi de prétexte au système Beidane mauritanien pour se débarrasser de plus de 200.000 noirs vers le Sénégal et le Mali en vue d'une dénégrification du pays. Cet anniversaire, placé sous la cohabitation des communautés en Mauritanie, a été un véritable moment de communion entre militants et sympathisants du mouvement qui ont pu échanger autour des voies et moyens pour éradiquer le racisme d'État et l'esclavagisme en Mauritanie. Les FLAM entendent faire jouer à la Mauritanie pleinement son rôle de trait d'union entre l'Afrique noire et blanche en travaillant en étroite collaboration avec tous les mouvements africains dans le cadre de la plate-forme africaine.
Cette journée aura permis également de voir clairement la position juste et justifiée des FLAM : que continuer la lutte dans ce sens est un impératif catégorique.
Les adhésions massives ces dernières semaines, des jeunes surtout, assurant ainsi la relève, la remise sur pied des comités de base, la présence dans la salle d'une demie douzaine de journalistes, de grandes personnalités africaines, européennes et maghrébines et la qualité des débats en sont les preuves. La communauté arabo-berbère n'est pas responsable de ce système mais en constitue la principale bénéficiaire et par son silence coupable elle le soutient. Les FLAM lancent un appel humain à toutes les bonnes volontés de toutes les communautés mauritanienne, africaine et internationale à se désolidariser avec ce système en le dénonçant et en le reniant.
Cheikh Sow,
chargé de la communication.
Section Europe de l'Ouest
La lutte continue.
Source: FLAM
Les différentes interventions et les débats qui s'en sont suivis ont montré l'impact des décisions du système beidane sur les communautés noires. En effet,il est établi que toutes les décisions politique, économique et sociale tendent vers le même objectif : RENFORCER LA DOMINATION DE LA COMMUNAUTE ARABO-BERBERE SUR LES H'RATINE, LES FULBE, LES BAMANA, LES WOLF ET LES SONINKO. La journée se terminera par la projection du film documentaire "Retour sans cimetière du jeune cinéaste Djibril Diaw.
Ce film a trait aux événements douloureux de 1989 entre la Mauritanie et le Sénégal qui ont servi de prétexte au système Beidane mauritanien pour se débarrasser de plus de 200.000 noirs vers le Sénégal et le Mali en vue d'une dénégrification du pays. Cet anniversaire, placé sous la cohabitation des communautés en Mauritanie, a été un véritable moment de communion entre militants et sympathisants du mouvement qui ont pu échanger autour des voies et moyens pour éradiquer le racisme d'État et l'esclavagisme en Mauritanie. Les FLAM entendent faire jouer à la Mauritanie pleinement son rôle de trait d'union entre l'Afrique noire et blanche en travaillant en étroite collaboration avec tous les mouvements africains dans le cadre de la plate-forme africaine.
Cette journée aura permis également de voir clairement la position juste et justifiée des FLAM : que continuer la lutte dans ce sens est un impératif catégorique.
Les adhésions massives ces dernières semaines, des jeunes surtout, assurant ainsi la relève, la remise sur pied des comités de base, la présence dans la salle d'une demie douzaine de journalistes, de grandes personnalités africaines, européennes et maghrébines et la qualité des débats en sont les preuves. La communauté arabo-berbère n'est pas responsable de ce système mais en constitue la principale bénéficiaire et par son silence coupable elle le soutient. Les FLAM lancent un appel humain à toutes les bonnes volontés de toutes les communautés mauritanienne, africaine et internationale à se désolidariser avec ce système en le dénonçant et en le reniant.
Cheikh Sow,
chargé de la communication.
Section Europe de l'Ouest
La lutte continue.
Source: FLAM