Deux associations tchadiennes de défense des droits de l’homme ont demandé au président sénégalais Abdoulaye Wade, de faire de l’affaire Habré une priorité dans l’exercice de prochain mandat.
L’Association des victimes des crimes et des répressions politiques au Tchad (Avcrp) et l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (Atpdh) ont, dans un communiqué conjoint parvenu, hier, à Apa à Dakar, estimé que «le succès du second mandat de Wade dépendra notamment de sa capacité à juger Hissein Habré».
«Le second mandat de Wade ne sera en effet couronné de succès que si le Sénégal parvient à relever ce défi», soulignent les deux associations qui ont par ailleurs adressé leurs «sincères» félicitations au président Wade pour sa «réélection fort probable».
La tenue des récentes élections démontre le statut démocratique du Sénégal, note le communiqué, soulignant que ce pays se doit de juger Hissein Habré dans un procès “prompt, juste, transparent et équitable”. Le Sénégal a adopté en janvier dernier, une loi introduisant une compétence universelle pour les infractions relatives aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes contre le génocide dans le dispositif sénégalais, permettant le jugement de Hissein Habré. A cet effet, l’Atpdh et l’Avcrp estiment qu’il s’agit désormais pour le Président Wade de continuer sur cette voie, en mettant rapidement en place, les mécanismes nécessaires à une instruction puis un procès. Outre les difficultés que soulève ce procès, poursuit le communiqué, le jugement de Hissein Habré par le Sénégal représente un «tournant historique» pour la promotion des droits de l’homme en Afrique.
En effet, rappelle la même source, «ce sera la première fois qu’une Cour africaine jugera un dictateur africain d’un autre Etat».
Selon les deux associations tchadiennes de défense des droits de l’homme, il s’agit pour le Sénégal d’une «chance unique» de montrer l’exemple au reste du continent africain ainsi qu’à la communauté internationale. S’il tient ses engagements dans cette affaire, annonce le communiqué des organisations tchadiennes, «le Président Wade se posera en pionnier dans la lutte contre l’impunité en Afrique».
sud : quotidien
L’Association des victimes des crimes et des répressions politiques au Tchad (Avcrp) et l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (Atpdh) ont, dans un communiqué conjoint parvenu, hier, à Apa à Dakar, estimé que «le succès du second mandat de Wade dépendra notamment de sa capacité à juger Hissein Habré».
«Le second mandat de Wade ne sera en effet couronné de succès que si le Sénégal parvient à relever ce défi», soulignent les deux associations qui ont par ailleurs adressé leurs «sincères» félicitations au président Wade pour sa «réélection fort probable».
La tenue des récentes élections démontre le statut démocratique du Sénégal, note le communiqué, soulignant que ce pays se doit de juger Hissein Habré dans un procès “prompt, juste, transparent et équitable”. Le Sénégal a adopté en janvier dernier, une loi introduisant une compétence universelle pour les infractions relatives aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes contre le génocide dans le dispositif sénégalais, permettant le jugement de Hissein Habré. A cet effet, l’Atpdh et l’Avcrp estiment qu’il s’agit désormais pour le Président Wade de continuer sur cette voie, en mettant rapidement en place, les mécanismes nécessaires à une instruction puis un procès. Outre les difficultés que soulève ce procès, poursuit le communiqué, le jugement de Hissein Habré par le Sénégal représente un «tournant historique» pour la promotion des droits de l’homme en Afrique.
En effet, rappelle la même source, «ce sera la première fois qu’une Cour africaine jugera un dictateur africain d’un autre Etat».
Selon les deux associations tchadiennes de défense des droits de l’homme, il s’agit pour le Sénégal d’une «chance unique» de montrer l’exemple au reste du continent africain ainsi qu’à la communauté internationale. S’il tient ses engagements dans cette affaire, annonce le communiqué des organisations tchadiennes, «le Président Wade se posera en pionnier dans la lutte contre l’impunité en Afrique».
sud : quotidien