Saddam Hussein a été évacué de la salle d'audience par le nouveau président du tribunal qui remplace Abdallah al Amiri, et les avocats de la défense ont quitté la salle dès l'ouverture de la séance pour protester contre ce changement de magistrats. Saddam a accusé le nouveau président, Mohamed al Oureïbi, d'être le fils d'un ancien espion du gouvernement avant l'invasion américaine en 2003. ‘Votre père était un agent de sécurité. Je le connaissais. Il s'était fait opérer ici’, a lancé Saddam en désignant son abdomen. ‘Je vous mets au défi de le prouver au public’, a répliqué Oureïbi d'un ton sans appel, en ordonnant le renvoi de l'accusé. Le prédécesseur du nouveau juge a été révoqué mardi à la demande du gouvernement irakien qui n'a pas admis qu'Amiri ait dit la semaine dernière à Saddam Hussein qu'il n'était pas un dictateur.
Me Wadood Fawzi, l'avocat de Saddam et d'un de ses coaccusés, son cousin Ali Hassan al Madjid, a protesté contre les pressions exercées par le gouvernement. ‘Le licenciement de ce juge a confirmé nos craintes, à savoir que cette cour est dépourvue des conditions permettant de mener un procès équitable’, a-t-il affirmé. Les avocats de la défense ont finalement quitté la séance.
Oureïbi a ordonné que les accusés soient défendus par des avocats désignés par la cour, puis a poursuivi les auditions. Après avoir écouté les témoignages de cinq témoins relatant les bombardements chimiques qui ont visé leurs villages, Oureïbi a ajourné mercredi le procès au 25 septembre.
Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan Al Madjid, dit ‘Ali le chimique’, sont poursuivis pour leur rôle présumé dans la campagne Anfal (‘Dépouilles de guerre’) qui, d'après l'accusation, a fait 182 000 morts ou disparus parmi les Kurdes du nord du pays dans les années 1980. Cinq autres accusés comparaissent à leurs côtés devant le Haut Tribunal pénal irakien.
Le changement de juges a suscité les critiques de plusieurs organisations internationales de défense des Droits de l'homme qui estiment que la pression exercée par le gouvernement et les violences sectaires en Irak empêchent le déroulement d'un procès équitable. Lors du premier procès contre Saddam, le président de la cour avait renoncé à sa charge pour protester contre l'interventionnisme du gouvernement. Le Haut Tribunal pénal irakien a été mis en place par les Etats-Unis pour juger le raïs chassé du pouvoir en 2003.
Saddam Hussein a été évacué de la salle d'audience par le nouveau président du tribunal qui remplace Abdallah al Amiri, et les avocats de la défense ont quitté la salle dès l'ouverture de la séance pour protester contre ce changement de magistrats. Saddam a accusé le nouveau président, Mohamed al Oureïbi, d'être le fils d'un ancien espion du gouvernement avant l'invasion américaine en 2003. ‘Votre père était un agent de sécurité. Je le connaissais. Il s'était fait opérer ici’, a lancé Saddam en désignant son abdomen. ‘Je vous mets au défi de le prouver au public’, a répliqué Oureïbi d'un ton sans appel, en ordonnant le renvoi de l'accusé. Le prédécesseur du nouveau juge a été révoqué mardi à la demande du gouvernement irakien qui n'a pas admis qu'Amiri ait dit la semaine dernière à Saddam Hussein qu'il n'était pas un dictateur.
Me Wadood Fawzi, l'avocat de Saddam et d'un de ses coaccusés, son cousin Ali Hassan al Madjid, a protesté contre les pressions exercées par le gouvernement. ‘Le licenciement de ce juge a confirmé nos craintes, à savoir que cette cour est dépourvue des conditions permettant de mener un procès équitable’, a-t-il affirmé. Les avocats de la défense ont finalement quitté la séance.
Oureïbi a ordonné que les accusés soient défendus par des avocats désignés par la cour, puis a poursuivi les auditions. Après avoir écouté les témoignages de cinq témoins relatant les bombardements chimiques qui ont visé leurs villages, Oureïbi a ajourné mercredi le procès au 25 septembre.
Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan Al Madjid, dit ‘Ali le chimique’, sont poursuivis pour leur rôle présumé dans la campagne Anfal (‘Dépouilles de guerre’) qui, d'après l'accusation, a fait 182 000 morts ou disparus parmi les Kurdes du nord du pays dans les années 1980. Cinq autres accusés comparaissent à leurs côtés devant le Haut Tribunal pénal irakien.
Le changement de juges a suscité les critiques de plusieurs organisations internationales de défense des Droits de l'homme qui estiment que la pression exercée par le gouvernement et les violences sectaires en Irak empêchent le déroulement d'un procès équitable. Lors du premier procès contre Saddam, le président de la cour avait renoncé à sa charge pour protester contre l'interventionnisme du gouvernement. Le Haut Tribunal pénal irakien a été mis en place par les Etats-Unis pour juger le raïs chassé du pouvoir en 2003.
Me Wadood Fawzi, l'avocat de Saddam et d'un de ses coaccusés, son cousin Ali Hassan al Madjid, a protesté contre les pressions exercées par le gouvernement. ‘Le licenciement de ce juge a confirmé nos craintes, à savoir que cette cour est dépourvue des conditions permettant de mener un procès équitable’, a-t-il affirmé. Les avocats de la défense ont finalement quitté la séance.
Oureïbi a ordonné que les accusés soient défendus par des avocats désignés par la cour, puis a poursuivi les auditions. Après avoir écouté les témoignages de cinq témoins relatant les bombardements chimiques qui ont visé leurs villages, Oureïbi a ajourné mercredi le procès au 25 septembre.
Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan Al Madjid, dit ‘Ali le chimique’, sont poursuivis pour leur rôle présumé dans la campagne Anfal (‘Dépouilles de guerre’) qui, d'après l'accusation, a fait 182 000 morts ou disparus parmi les Kurdes du nord du pays dans les années 1980. Cinq autres accusés comparaissent à leurs côtés devant le Haut Tribunal pénal irakien.
Le changement de juges a suscité les critiques de plusieurs organisations internationales de défense des Droits de l'homme qui estiment que la pression exercée par le gouvernement et les violences sectaires en Irak empêchent le déroulement d'un procès équitable. Lors du premier procès contre Saddam, le président de la cour avait renoncé à sa charge pour protester contre l'interventionnisme du gouvernement. Le Haut Tribunal pénal irakien a été mis en place par les Etats-Unis pour juger le raïs chassé du pouvoir en 2003.
Saddam Hussein a été évacué de la salle d'audience par le nouveau président du tribunal qui remplace Abdallah al Amiri, et les avocats de la défense ont quitté la salle dès l'ouverture de la séance pour protester contre ce changement de magistrats. Saddam a accusé le nouveau président, Mohamed al Oureïbi, d'être le fils d'un ancien espion du gouvernement avant l'invasion américaine en 2003. ‘Votre père était un agent de sécurité. Je le connaissais. Il s'était fait opérer ici’, a lancé Saddam en désignant son abdomen. ‘Je vous mets au défi de le prouver au public’, a répliqué Oureïbi d'un ton sans appel, en ordonnant le renvoi de l'accusé. Le prédécesseur du nouveau juge a été révoqué mardi à la demande du gouvernement irakien qui n'a pas admis qu'Amiri ait dit la semaine dernière à Saddam Hussein qu'il n'était pas un dictateur.
Me Wadood Fawzi, l'avocat de Saddam et d'un de ses coaccusés, son cousin Ali Hassan al Madjid, a protesté contre les pressions exercées par le gouvernement. ‘Le licenciement de ce juge a confirmé nos craintes, à savoir que cette cour est dépourvue des conditions permettant de mener un procès équitable’, a-t-il affirmé. Les avocats de la défense ont finalement quitté la séance.
Oureïbi a ordonné que les accusés soient défendus par des avocats désignés par la cour, puis a poursuivi les auditions. Après avoir écouté les témoignages de cinq témoins relatant les bombardements chimiques qui ont visé leurs villages, Oureïbi a ajourné mercredi le procès au 25 septembre.
Saddam Hussein et son cousin Ali Hassan Al Madjid, dit ‘Ali le chimique’, sont poursuivis pour leur rôle présumé dans la campagne Anfal (‘Dépouilles de guerre’) qui, d'après l'accusation, a fait 182 000 morts ou disparus parmi les Kurdes du nord du pays dans les années 1980. Cinq autres accusés comparaissent à leurs côtés devant le Haut Tribunal pénal irakien.
Le changement de juges a suscité les critiques de plusieurs organisations internationales de défense des Droits de l'homme qui estiment que la pression exercée par le gouvernement et les violences sectaires en Irak empêchent le déroulement d'un procès équitable. Lors du premier procès contre Saddam, le président de la cour avait renoncé à sa charge pour protester contre l'interventionnisme du gouvernement. Le Haut Tribunal pénal irakien a été mis en place par les Etats-Unis pour juger le raïs chassé du pouvoir en 2003.