APA-Nouakchott (Mauritanie) La Coalition des forces du changement démocratique en Mauritanie (CFCD) qui regroupe l’ancienne opposition au régime du président déchu Maaouya Ould Taya, a organisé jeudi à Nouakchott, un imposant meeting populaire destiné à exprimer le rejet de l’ingérence des militaires dans le jeu politique, a constaté APA sur place.
L’impressionnant rassemblement a permis aux leaders de cette coalition de réaffirmer leur détermination à exiger une neutralité et une transparence totales de la part du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) lors de l’élection présidentielle du 11 mars prochain.
« Le changement est devenu inévitable et il vaut mieux qu’il s’opère par les moyens pacifiques et contrôlables, tel que nous le souhaitons plutôt que de nous exposer à l’anarchie prônée par ceux qui se soucient peu de l’intérêt du peuple », a déclaré Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et président en exercice de la CFCD.
Ould Daddah a également exprimé la disponibilité de la Coalition à coopérer avec tous les mouvements politiques en vue de gracier les responsables de détournements de deniers publics à condition de respecter la volonté du peuple au cours de l’élection à venir.
Il a aussi assuré que la CFCD reconnaîtra et collaborera avec tout président qui sera élu de manière libre et juste.
De son côté, le président de l’Union des forces du progrès (UFP), Mohamed Ould Mouloud, a dit le souci de la Coalition à faire de la démocratie « une réalité et non un slogan sans valeur », précisant que le temps où les peuples étaient contraints d’accepter ce genre de démocraties est à jamais révolu.
« Nous avons la volonté de mener une action politique pacifique en partenariat avec le CMJD à condition qu’il se comporte en associé droit », a affirmé Ould Mouloud, ajoutant qu’il est inutile d’organiser des élections si la neutralité n’est pas garantie.
Prenant la parole à son tour, le coordinateur des Réformateurs centristes (islamistes), Mohamed Jemil Ould Mansour, a affirmé que la CFCD, qui demeure la première force politique dans le pays, s’attend à remporter le scrutin présidentiel au deuxième tour si ce n’est au premier.
« Nous nous sommes comportés jusque là avec retenue dans le but d’aider les militaires à instaurer une véritable démocratie à l’issue de cette période d’exception », a également dit Mansour.
La Coalition est prête à engager une lutte pacifique et à concéder les sacrifices qui s’imposent si le besoin se fait sentir, a-t-il encore dit.
Quant au chef de l’Alliance populaire progressiste, le leader haratine (esclaves affranchis), Messaoud Ould Boulkheir, il a violemment critiqué le président du CMJD, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, à qui il a imputé la responsabilité des forfaits commis sous l’ancien régime.
« Nous avions cru que Maaouya Ould Taya était le pire dans l’histoire du pays, mais nous avons compris que Ould Mohamed Vall était derrière tous les forfaits de cet homme », a notamment dit Ould Boulkheir.
Selon lui, c’est le colonel qui a provoqué la chute de Ould Taya en l’incitant à piétiner la dignité de son peuple et à confisquer sa volonté.
Excepté Ould Mansour, les trois autres intervenants au cours de ce meeting sont candidats à la présidentielle de mars à côté de 17 autres.
MOO/od/APA
02-02-2007
L’impressionnant rassemblement a permis aux leaders de cette coalition de réaffirmer leur détermination à exiger une neutralité et une transparence totales de la part du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) lors de l’élection présidentielle du 11 mars prochain.
« Le changement est devenu inévitable et il vaut mieux qu’il s’opère par les moyens pacifiques et contrôlables, tel que nous le souhaitons plutôt que de nous exposer à l’anarchie prônée par ceux qui se soucient peu de l’intérêt du peuple », a déclaré Ahmed Ould Daddah, chef du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) et président en exercice de la CFCD.
Ould Daddah a également exprimé la disponibilité de la Coalition à coopérer avec tous les mouvements politiques en vue de gracier les responsables de détournements de deniers publics à condition de respecter la volonté du peuple au cours de l’élection à venir.
Il a aussi assuré que la CFCD reconnaîtra et collaborera avec tout président qui sera élu de manière libre et juste.
De son côté, le président de l’Union des forces du progrès (UFP), Mohamed Ould Mouloud, a dit le souci de la Coalition à faire de la démocratie « une réalité et non un slogan sans valeur », précisant que le temps où les peuples étaient contraints d’accepter ce genre de démocraties est à jamais révolu.
« Nous avons la volonté de mener une action politique pacifique en partenariat avec le CMJD à condition qu’il se comporte en associé droit », a affirmé Ould Mouloud, ajoutant qu’il est inutile d’organiser des élections si la neutralité n’est pas garantie.
Prenant la parole à son tour, le coordinateur des Réformateurs centristes (islamistes), Mohamed Jemil Ould Mansour, a affirmé que la CFCD, qui demeure la première force politique dans le pays, s’attend à remporter le scrutin présidentiel au deuxième tour si ce n’est au premier.
« Nous nous sommes comportés jusque là avec retenue dans le but d’aider les militaires à instaurer une véritable démocratie à l’issue de cette période d’exception », a également dit Mansour.
La Coalition est prête à engager une lutte pacifique et à concéder les sacrifices qui s’imposent si le besoin se fait sentir, a-t-il encore dit.
Quant au chef de l’Alliance populaire progressiste, le leader haratine (esclaves affranchis), Messaoud Ould Boulkheir, il a violemment critiqué le président du CMJD, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, à qui il a imputé la responsabilité des forfaits commis sous l’ancien régime.
« Nous avions cru que Maaouya Ould Taya était le pire dans l’histoire du pays, mais nous avons compris que Ould Mohamed Vall était derrière tous les forfaits de cet homme », a notamment dit Ould Boulkheir.
Selon lui, c’est le colonel qui a provoqué la chute de Ould Taya en l’incitant à piétiner la dignité de son peuple et à confisquer sa volonté.
Excepté Ould Mansour, les trois autres intervenants au cours de ce meeting sont candidats à la présidentielle de mars à côté de 17 autres.
MOO/od/APA
02-02-2007