Notre pays va mal parce que la jeunesse, son espoir a perdu tous ses repères, historiques, culturels et sociaux. Elle a perdu en même temps son espoir d’accéder par l’éducation et le travail à une vie meilleure, digne et organisée.
Il va mal parce que les femmes du pays, la frange la plus importante démographiquement et socialement, celle sur qui repose l’encadrement primordial de nos enfants, est en proie à de multiples tentations dues à une absence de prise en main par l’Etat et la société, des divers leviers qui commandent leur émancipation.
Il va mal parce que l’Etat qui gère nos destinées, a mal négocié notre ancrage dans la société mondiale, ce qui a pour conséquence, le pillage de nos ressources naturelles, la dépréciation de notre monnaie nationale, l’accaparement illégal des terres de culture de nos paysans travailleurs, la perte de notre souveraineté sur les choix majeurs qui fondent notre dignité dans les relations internationales.
Notre pays va surtout mal, parce que ses filles et ses fils sont jusqu’ici incapables de s’unir pour faire face à ces fléaux.
Ils ne peuvent pas s’unir parce que sa classe politique n’arrive pas à s’entendre sur les règles d’un jeu démocratique véritable, à même de relever les défis que voici.
Cette entente ne sera pas possible non plus tant que demeurera le système qui existe depuis toujours dans ce pays : un système esclavagiste, un système raciste, un système féodal, qui a permis à une seule des 4 communautés fondatrices, de dominer toutes les autres, en s’appropriant l’essentiel des secteurs de la vie nationale, en marginalisant les autres, en niant leurs cultures et même leur nationalité. Ce système qui est arrivé à saturation, ne peut plus se renouveler par lui-même, ayant épuisé tous ses ressorts de domination.
C’est pourquoi, l’unité d’action de la classe politique, ne peut être trouvée dans la mesure où, l’opposition la plus incisive, parce que elle même ancrée dans le système, est une opposition contre le régime en place et non contre le système, alors que celle des franges dominées et marginalisées, elle, veut la destruction du système lui-même.
Voila le fond du problème !
Ibrahima Moctar SARR
Il va mal parce que les femmes du pays, la frange la plus importante démographiquement et socialement, celle sur qui repose l’encadrement primordial de nos enfants, est en proie à de multiples tentations dues à une absence de prise en main par l’Etat et la société, des divers leviers qui commandent leur émancipation.
Il va mal parce que l’Etat qui gère nos destinées, a mal négocié notre ancrage dans la société mondiale, ce qui a pour conséquence, le pillage de nos ressources naturelles, la dépréciation de notre monnaie nationale, l’accaparement illégal des terres de culture de nos paysans travailleurs, la perte de notre souveraineté sur les choix majeurs qui fondent notre dignité dans les relations internationales.
Notre pays va surtout mal, parce que ses filles et ses fils sont jusqu’ici incapables de s’unir pour faire face à ces fléaux.
Ils ne peuvent pas s’unir parce que sa classe politique n’arrive pas à s’entendre sur les règles d’un jeu démocratique véritable, à même de relever les défis que voici.
Cette entente ne sera pas possible non plus tant que demeurera le système qui existe depuis toujours dans ce pays : un système esclavagiste, un système raciste, un système féodal, qui a permis à une seule des 4 communautés fondatrices, de dominer toutes les autres, en s’appropriant l’essentiel des secteurs de la vie nationale, en marginalisant les autres, en niant leurs cultures et même leur nationalité. Ce système qui est arrivé à saturation, ne peut plus se renouveler par lui-même, ayant épuisé tous ses ressorts de domination.
C’est pourquoi, l’unité d’action de la classe politique, ne peut être trouvée dans la mesure où, l’opposition la plus incisive, parce que elle même ancrée dans le système, est une opposition contre le régime en place et non contre le système, alors que celle des franges dominées et marginalisées, elle, veut la destruction du système lui-même.
Voila le fond du problème !
Ibrahima Moctar SARR