e ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, exige des « excuses sincères et publiques » de la part du premier ministre canadien Stephen Harper, pour l'incident diplomatique impliquant le général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Abdou Diouf.
Lors de son arrivée au pays, mercredi, M. Diouf a été soumis à un contrôle de sécurité à l'aéroport Pearson de Toronto, même s'il voyage avec un passeport diplomatique. De plus, un entretien entre M. Diouf et M. Harper, prévu au programme de l'OIF, n'a pas eu lieu. Le gouvernement Harper soutient que cette rencontre n'avait pas été confirmée.
« Cet incident est d'une extrême gravité pour nous. [...] Nous tenons à ce que l'ancien président du Sénégal soit traité avec déférence et respect, et il n'a pas eu ce traitement », a soutenu M. Gadio au sortir de la séance plénière de la Conférence de la Francophonie, qui s'est ouverte samedi à Saint-Boniface, au Manitoba.
Jugeant insuffisants les regrets exprimés la veille par le ministre canadien des Affaires étrangères, Peter MacKay, M. Gadio insiste pour que les excuses soient formulées « par la voie la plus autorisée, celle du premier ministre ».
Marie-Elaine Hamel
Lors de son arrivée au pays, mercredi, M. Diouf a été soumis à un contrôle de sécurité à l'aéroport Pearson de Toronto, même s'il voyage avec un passeport diplomatique. De plus, un entretien entre M. Diouf et M. Harper, prévu au programme de l'OIF, n'a pas eu lieu. Le gouvernement Harper soutient que cette rencontre n'avait pas été confirmée.
« Cet incident est d'une extrême gravité pour nous. [...] Nous tenons à ce que l'ancien président du Sénégal soit traité avec déférence et respect, et il n'a pas eu ce traitement », a soutenu M. Gadio au sortir de la séance plénière de la Conférence de la Francophonie, qui s'est ouverte samedi à Saint-Boniface, au Manitoba.
Jugeant insuffisants les regrets exprimés la veille par le ministre canadien des Affaires étrangères, Peter MacKay, M. Gadio insiste pour que les excuses soient formulées « par la voie la plus autorisée, celle du premier ministre ».
Marie-Elaine Hamel