La célébration de la fête nationale du Liberia, démarrée dans la bonne humeur, a failli mal tourner. La faute à un méchant incendie qui s'est déclaré dans un des étages du palais présidentiel. Cela, à un moment où trois chefs d'Etat étaient installés au 6e.
Les présidents Ellen Sirleaf (Liberia), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire) et John Kufuor (Ghana) ont échappé à la mort, jeudi, à Monrovia. En effet, un violent incendie s’est déclaré entre les 3e et 4e étages du Palais présidentiel à Monrovia, alors que les trois chefs d’Etat y étaient installés, précisément au 6e étage où ils avaient pris leurs quartiers. Cela, dans l’attente du grand repas que devait offrir Mme Sirleaf, dans les jardins du Palais, à l’issue de la cérémonie solennelle marquant le 159e anniversaire de l’indépendance du Liberia. Selon certaines sources, ce mystérieux incendie serait parti d’un ascenseur. Il s’est très vite transformé en un brasier dévastateur qui s’est répandu à l’ensemble du bâtiment à une vitesse vertigineuse. Les ascenseurs ne fonctionnant plus, les chefs d’Etat et leurs suites ont été rapidement évacués par les issues de secours. Cette prompte réaction des services de sécurité a certainement évité une tragédie.
Quant au palais présidentiel, il est pour l’essentiel parti en fumée. Faute d’équipement et de personnel qualifié. Les premiers secours de fortune ont tenté d’éteindre le brasier avec quelques extincteurs récupérés dans les étages. Pendant que la façade du bâtiment s’écroulait. C’était la panique générale et les secours de fortune, qui agissaient dans le désordre (sans casques, ni combinaisons anti-feu), ont très vite été débordés par la violence et la rapidité des flammes. Lesquelles ont attaqué en même temps les deux façades du bâtiment, quelque peu aidées par un vent venant de la mer environnante. Ni les quelques gouttes d’eau qui sont timidement tombées sur Monrovia à cet instant, encore moins la lenteur et le dénuement des pompiers, arrivant au compte-gouttes, n’ont été salutaires.
Le personnel du Palais, les invités, les militaires de la Minul (Onu), etc., tout le monde courait dans tous les sens. Des femmes criaient, d’autres se roulaient par terre, des hommes se tenaient la tête dans les mains.
Consternation et désolation sur tous les visages. ‘Ça n’a pas pu arriver un autre jour ? C’est le jour de la fête nationale, où la Présidente des Chefs d’Etat et des délégations internationales sont présents que ça arrive ?!’ a dit, abasourdi, un agent de la sécurité en civil, en se tournant vers le groupe de journalistes ivoiriens. Qui, comme lui, regardait stupéfait les flammes ravager le Palais présidentiel. Recouvrant le lieu d’un épais nuage de fumée noirâtre.
Quant au repas, il est naturellement tombé à l’eau. Plus personne ne s’en souciait. Pourtant, la présidence libérienne avait prévu un grandiose déjeuner. La tonne de nourritures et les chapiteaux dressés n’attendaient plus que les convives, pour terminer en beauté une journée qui avait pourtant bien commencé.
Présent à la cérémonie, le président sierra-leonais, Ahmad Tejan Kabbah n’a pas vécu l’incident parce que parti plus tôt.
Les présidents Ellen Sirleaf (Liberia), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire) et John Kufuor (Ghana) ont échappé à la mort, jeudi, à Monrovia. En effet, un violent incendie s’est déclaré entre les 3e et 4e étages du Palais présidentiel à Monrovia, alors que les trois chefs d’Etat y étaient installés, précisément au 6e étage où ils avaient pris leurs quartiers. Cela, dans l’attente du grand repas que devait offrir Mme Sirleaf, dans les jardins du Palais, à l’issue de la cérémonie solennelle marquant le 159e anniversaire de l’indépendance du Liberia. Selon certaines sources, ce mystérieux incendie serait parti d’un ascenseur. Il s’est très vite transformé en un brasier dévastateur qui s’est répandu à l’ensemble du bâtiment à une vitesse vertigineuse. Les ascenseurs ne fonctionnant plus, les chefs d’Etat et leurs suites ont été rapidement évacués par les issues de secours. Cette prompte réaction des services de sécurité a certainement évité une tragédie.
Quant au palais présidentiel, il est pour l’essentiel parti en fumée. Faute d’équipement et de personnel qualifié. Les premiers secours de fortune ont tenté d’éteindre le brasier avec quelques extincteurs récupérés dans les étages. Pendant que la façade du bâtiment s’écroulait. C’était la panique générale et les secours de fortune, qui agissaient dans le désordre (sans casques, ni combinaisons anti-feu), ont très vite été débordés par la violence et la rapidité des flammes. Lesquelles ont attaqué en même temps les deux façades du bâtiment, quelque peu aidées par un vent venant de la mer environnante. Ni les quelques gouttes d’eau qui sont timidement tombées sur Monrovia à cet instant, encore moins la lenteur et le dénuement des pompiers, arrivant au compte-gouttes, n’ont été salutaires.
Le personnel du Palais, les invités, les militaires de la Minul (Onu), etc., tout le monde courait dans tous les sens. Des femmes criaient, d’autres se roulaient par terre, des hommes se tenaient la tête dans les mains.
Consternation et désolation sur tous les visages. ‘Ça n’a pas pu arriver un autre jour ? C’est le jour de la fête nationale, où la Présidente des Chefs d’Etat et des délégations internationales sont présents que ça arrive ?!’ a dit, abasourdi, un agent de la sécurité en civil, en se tournant vers le groupe de journalistes ivoiriens. Qui, comme lui, regardait stupéfait les flammes ravager le Palais présidentiel. Recouvrant le lieu d’un épais nuage de fumée noirâtre.
Quant au repas, il est naturellement tombé à l’eau. Plus personne ne s’en souciait. Pourtant, la présidence libérienne avait prévu un grandiose déjeuner. La tonne de nourritures et les chapiteaux dressés n’attendaient plus que les convives, pour terminer en beauté une journée qui avait pourtant bien commencé.
Présent à la cérémonie, le président sierra-leonais, Ahmad Tejan Kabbah n’a pas vécu l’incident parce que parti plus tôt.