Cette mise en scène relève du déjà vu, car chaque régime a eu ses nouveaux opportunistes et ses nègres de service qui sortent de toutes parts pour habiller les nouveaux occupants du pouvoir, nouveaux médiocres de qualités subitement identifiées et de vertus jusque-là ignorées. On nous parle des membres de la nouvelle équipe au pouvoir comme s’ils venaient de rentrer au pays en inconnus ou de surgir du néant. N’en déplaise à leurs futurs nouveaux idéologues, ce sont des compagnons engagés et convaincus du régime de l’ancien dictateur qui sont aux commandes. Certes, ils auraient bien voulu revendiquer un autre héritage, mais le poids de la réalité des crimes et de leur participation avérée relève encore de l’actualité brûlante. Ils ne peuvent en aucun cas s’engager sur la question de leur innocence.
Dès lors, il est étonnant de voir surgir une cohorte de symbolistes en mal d’inspiration s’évertuer à démontrer que la nouvelle dynamique est une voie pour l’advenir d’une Mauritanie démocratique, quand bien même les nouvelles autorités ne voudraient entendre parler du retour des réfugiés et du règlement du passif humanitaire. Si, le cheminement actuel du nouveau régime s’inscrit en faux contre les revendications essentielles et fondamentales du peuple, comment pouvons-nous être amenés à nourrir les espoirs du changement ? Si, le débat prétendument libre repose sur l’effort de justifier et de légitimer la suspension de la nécessité de résoudre les problèmes prioritaires, comment reconnaître un sens de la responsabilité à ceux qui appellent à la reconnaissance d’un semblant de processus ?
Il nous semble que ce qui fait sens et combat à l’heure actuelle, c’est exiger de cette transition, si vraiment elle est transition, de s’atteler à résoudre deux questions essentielles : le retour organisé des déportés et l’ouverture des dossiers relatifs aux crimes. C’est en ce moment seulement que nous pourrons reconnaître que quelque chose est entrain de bouger, sinon, il faut reconnaître que c’est un même régime qui continue avec une nouvelle variante.
Mais, nous savons que l’opportunisme et le larbinisme ont une longue histoire dans notre pays. C’est pourquoi, des nostalgiques des périodes révolues dans le discours veulent entrer dans la cour de Ely pour obtenir les gains faciles. Le vice qui ne lâche pas les Mauritaniens, c’est cette recherche permanente des possibilités d’accès aux alentours du pouvoir à défaut d’être dans le cercle pour bénéficier des avantages inhérents au règne de la médiocrité auquel nous sommes habitués.
Les pourfendeurs de l’opposition réelle ne sont autres que les chantres de la médiocrité, de l’opportunisme et de la facilité. C’est pourquoi, le principe de leur discours repose sur une fuite permanente et une occultation de la réalité. Devant l’union des forces démagogiques, l’opposition réelle doit devenir un front du refus et de la résistance pour faire barrage à la démagogie qui prend de nouveaux habits.
Hamdou SY
Dès lors, il est étonnant de voir surgir une cohorte de symbolistes en mal d’inspiration s’évertuer à démontrer que la nouvelle dynamique est une voie pour l’advenir d’une Mauritanie démocratique, quand bien même les nouvelles autorités ne voudraient entendre parler du retour des réfugiés et du règlement du passif humanitaire. Si, le cheminement actuel du nouveau régime s’inscrit en faux contre les revendications essentielles et fondamentales du peuple, comment pouvons-nous être amenés à nourrir les espoirs du changement ? Si, le débat prétendument libre repose sur l’effort de justifier et de légitimer la suspension de la nécessité de résoudre les problèmes prioritaires, comment reconnaître un sens de la responsabilité à ceux qui appellent à la reconnaissance d’un semblant de processus ?
Il nous semble que ce qui fait sens et combat à l’heure actuelle, c’est exiger de cette transition, si vraiment elle est transition, de s’atteler à résoudre deux questions essentielles : le retour organisé des déportés et l’ouverture des dossiers relatifs aux crimes. C’est en ce moment seulement que nous pourrons reconnaître que quelque chose est entrain de bouger, sinon, il faut reconnaître que c’est un même régime qui continue avec une nouvelle variante.
Mais, nous savons que l’opportunisme et le larbinisme ont une longue histoire dans notre pays. C’est pourquoi, des nostalgiques des périodes révolues dans le discours veulent entrer dans la cour de Ely pour obtenir les gains faciles. Le vice qui ne lâche pas les Mauritaniens, c’est cette recherche permanente des possibilités d’accès aux alentours du pouvoir à défaut d’être dans le cercle pour bénéficier des avantages inhérents au règne de la médiocrité auquel nous sommes habitués.
Les pourfendeurs de l’opposition réelle ne sont autres que les chantres de la médiocrité, de l’opportunisme et de la facilité. C’est pourquoi, le principe de leur discours repose sur une fuite permanente et une occultation de la réalité. Devant l’union des forces démagogiques, l’opposition réelle doit devenir un front du refus et de la résistance pour faire barrage à la démagogie qui prend de nouveaux habits.
Hamdou SY