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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

HRW dénonce les exécutions extrajudiciaires de 180 personnes au Burkina Faso


L'ONG Human Rights Watch rapporte que 180 personnes ont été tuées ces derniers mois à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, et affirme qu'il existe des preuves suggérant l'implication des forces de sécurité gouvernementales burkinabè.

Human Rights Watch (HRW) a dénoncé dans un rapport, publié mercredi 8 juillet, des exécutions extrajudiciaires de 180 personnes ces derniers mois à Djibo, dans le nord du Burkina Faso, impliquant des forces armées burkinabè.

"Des fosses communes contenant au moins 180 corps ont été découvertes au cours des derniers mois, et les preuves disponibles suggèrent l'implication des forces de sécurité gouvernementales dans des exécutions extrajudiciaires de masse", indique l'organisation de défense des droits humains.

Selon des habitants de Djibo, les morts, tous des hommes, ont été abandonnés par groupes de 3 à 20 le long des routes principales, sous des ponts, ainsi que dans des champs et des terrains vagues. Ce sont des habitants qui ont enterré les corps dans des fosses communes "en mars et avril", "avec l'approbation des autorités militaires et locales", explique HRW.

Selon les témoignages, la majorité des victimes étaient des hommes appartenant aux ethnies fulani et peul, parmi lesquelles les groupes jihadistes, qui ensanglantent le Burkina Faso depuis cinq ans, recrutent principalement.

Demande d'enquêtes impartiales

"Les autorités du Burkina Faso devraient dévoiler de toute urgence qui a fait de Djibo un terrain d’exécutions sommaires", a déclaré la directrice pour l’Afrique de l’Ouest de HRW, Corinne Dufka, citée dans le rapport. "Les informations existantes désignent les forces de sécurité gouvernementales, il est donc essentiel de mener des enquêtes impartiales", estime-t-elle.

En réaction à ces allégations, le gouvernement s’est engagé à ouvrir une enquête, expliquant que ces exécutions avaient pu être commises par les groupes armés jihadistes en utilisant des uniformes et moyens logistiques de l'armée volés lors d’attaques, selon HRW.

Djibo est située dans l'une des régions les plus touchées par les attaques terroristes, qui ont fait dans le pays plus de 1 100 morts depuis 2015, et contraint près d’un million de personnes à fuir leur foyer.

Avec AFP


Source : France24
Jeudi 9 Juillet 2020 - 16:30
Jeudi 9 Juillet 2020 - 16:31
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