Reddition contre promesse intégrité physique garantie. C’est l’offre des militaires bissau-guinéens aux rebelles qui seraient encerclés dans leur dernier bastion. Mais ceux-ci préfèreraient plutôt la mort.
Bissau - L’armée de Guinée-Bissau a donné hier 48 heures aux hommes du chef de l’ex-rébellion de Casamance (sud du Sénégal) Salif Sadio pour se rendre en échange de la vie sauve.
« Rendez-vous avant qu’il soit trop tard. Votre intégrité physique sera garantie », a déclaré le capitaine Luis Bamboque, porte-parole de l’armée bissau-guinéenne, dans un communiqué radiodiffusé dont l’Afp a écouté l’enregistrement. « Cet appel a valeur d’avertissement. Si vous ne vous rendez pas le plus rapidement possible, nous serons obligés d’actionner les moyens militaires à notre disposition », a ajouté le capitaine Bamboque.
Le commandant des opérations, le lieutenant-colonel Antonio Indjai, joint hier par l’Afp depuis Bissau, a lui-même confirmé le délai de 48 heures. Aucune information officielle n’est disponible sur les moyens engagés, mais les opérations mobilisent plusieurs centaines de militaires appuyés par l’artillerie, a-t-on pu constater à Sao Domingos (nord), où l’armée a installé son quartier général.
La base principale de Sadio, située en territoire sénégalais à 800 mètres de la borne frontière, est « actuellement encerclée » par l’armée, a assuré le lieutenant-colonel Indjai.
Un proche de Salif Sadio a contacté l’Afp par téléphone hier et rejeté l’appel à la reddition de l’armée. « Salif (Sadio) et ses hommes préfèrent mourir les armes à la main plutôt que de se rendre », a déclaré cette source. L’offensive bissau-guinéenne vise à démanteler des bases de Salif Sadio, autoproclamé « général » du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc, ex-indépendantiste) et qui refuse le processus de paix engagé avec le gouvernement sénégalais.
Toutefois, ces combats mettent la Guinée-Bissau dans une situation alimentaire à risque, a averti jeudi une source humanitaire à Bissau. Ils ont provoqué le déplacement de milliers de personnes et en ont isolé d’autres dans leurs villages, a expliqué à l’Afp Alfa Djalo, coordonnateur de la Croix-rouge bissau-guinéenne.
« La situation commence à se compliquer pour les paysans isolés dans les localités de Suzana, Cassolol et Elia » (nord), a indiqué M. Djalo.
AFP
Bissau - L’armée de Guinée-Bissau a donné hier 48 heures aux hommes du chef de l’ex-rébellion de Casamance (sud du Sénégal) Salif Sadio pour se rendre en échange de la vie sauve.
« Rendez-vous avant qu’il soit trop tard. Votre intégrité physique sera garantie », a déclaré le capitaine Luis Bamboque, porte-parole de l’armée bissau-guinéenne, dans un communiqué radiodiffusé dont l’Afp a écouté l’enregistrement. « Cet appel a valeur d’avertissement. Si vous ne vous rendez pas le plus rapidement possible, nous serons obligés d’actionner les moyens militaires à notre disposition », a ajouté le capitaine Bamboque.
Le commandant des opérations, le lieutenant-colonel Antonio Indjai, joint hier par l’Afp depuis Bissau, a lui-même confirmé le délai de 48 heures. Aucune information officielle n’est disponible sur les moyens engagés, mais les opérations mobilisent plusieurs centaines de militaires appuyés par l’artillerie, a-t-on pu constater à Sao Domingos (nord), où l’armée a installé son quartier général.
La base principale de Sadio, située en territoire sénégalais à 800 mètres de la borne frontière, est « actuellement encerclée » par l’armée, a assuré le lieutenant-colonel Indjai.
Un proche de Salif Sadio a contacté l’Afp par téléphone hier et rejeté l’appel à la reddition de l’armée. « Salif (Sadio) et ses hommes préfèrent mourir les armes à la main plutôt que de se rendre », a déclaré cette source. L’offensive bissau-guinéenne vise à démanteler des bases de Salif Sadio, autoproclamé « général » du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc, ex-indépendantiste) et qui refuse le processus de paix engagé avec le gouvernement sénégalais.
Toutefois, ces combats mettent la Guinée-Bissau dans une situation alimentaire à risque, a averti jeudi une source humanitaire à Bissau. Ils ont provoqué le déplacement de milliers de personnes et en ont isolé d’autres dans leurs villages, a expliqué à l’Afp Alfa Djalo, coordonnateur de la Croix-rouge bissau-guinéenne.
« La situation commence à se compliquer pour les paysans isolés dans les localités de Suzana, Cassolol et Elia » (nord), a indiqué M. Djalo.
AFP