Des responsables du Réseau éducation sans frontières (Resf) ont déposé à l'Elysée une pétition signée par plus de 100 000 personnes pour défendre les enfants de sans-papiers menacés d'expulsion. ‘Les signataires de la pétition représentent la générosité et l'avenir face à l'étroitesse chauvine des gouvernants’, a déclaré à Reuters Richard Moyon, porte-parole de Resf.
L'organisation a choisi la date symbolique du 13 juillet, veille de la Fête nationale, pour s'adresser directement au président de la République. ‘On s'adresse à Jacques Chirac par défaut’, a déclaré Richard Moyon. ‘M. Sarkozy va un peu à la dérive sur le dossier de l'immigration, il prône la fermeté un jour, l'humanité le lendemain. Quant à M. Villepin, il est disqualifié aux yeux de tout le monde.’ L'organisation a dit avoir demandé en vain à être reçue à la présidence de la République. Resf appelle à un rassemblement lundi à 16 h 00 devant les locaux de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde), rue Saint-Georges à Paris.
L'organisation dénonce les différences d'interprétation par les préfets de la circulaire du 13 juin qui définit les critères susceptibles de bénéficier à un plus grand nombre d'enfants scolarisés en France. ‘Les différences d'application que nous relevons d'un point à un autre du territoire nous conduisent à dénoncer les inégalités de traitement dont sont victimes les personnes pouvant se prévaloir de la circulaire’, précise l'organisation dans un communiqué. ‘Chaque préfet est roi dans son royaume’, a estimé Richard Moyon. ‘Certains refusent les Roumains, d'autres les Béninois, ou les couples dont l'un des membres n'est pas régularisé...’ Resf prévoit d'organiser des dépôts collectifs de dossiers à Paris le 26 juillet et le 10 août, ainsi qu'une campagne d'envoi de cartes postales à Nicolas Sarkozy. Illustrées par le dessinateur Tignous, celles-ci sont à adresser au ‘ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, ministre de l'Aménagement du territoire et ministre de la chasse à l'enfant et aux jeunes majeurs’.
Resf milite pour la défense des familles de jeunes sans papiers scolarisés, qui ont jusqu'au 13 août pour déposer un dossier de régularisation dans les préfectures.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a annoncé l'expulsion jeudi matin d'un couple de ressortissants russes, accompagné de ses trois enfants, à destination de l'Allemagne. Deux de ces enfants avaient été scolarisés cette année en école maternelle, dans le Loiret. Mais ce couple d'origine tchétchène, arrivé en France au début 2006, avait préalablement effectué une demande d'asile en Allemagne. Selon Paris, c'est dans ce pays que cette demande doit être examinée en vertu de la ‘convention de Dublin’.
Parallèlement, des associations s'inquiètent de la possible expulsion de deux lycéens chinois arrêtés le 11 juillet près du métro Belleville à Paris. Les adolescents, âgés de plus de 18 ans et scolarisés dans le 11e arrondissement, auraient été transférés dans la nuit de mercredi à jeudi au centre de rétention de Vincennes, selon un porte-parole.
L'organisation a choisi la date symbolique du 13 juillet, veille de la Fête nationale, pour s'adresser directement au président de la République. ‘On s'adresse à Jacques Chirac par défaut’, a déclaré Richard Moyon. ‘M. Sarkozy va un peu à la dérive sur le dossier de l'immigration, il prône la fermeté un jour, l'humanité le lendemain. Quant à M. Villepin, il est disqualifié aux yeux de tout le monde.’ L'organisation a dit avoir demandé en vain à être reçue à la présidence de la République. Resf appelle à un rassemblement lundi à 16 h 00 devant les locaux de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde), rue Saint-Georges à Paris.
L'organisation dénonce les différences d'interprétation par les préfets de la circulaire du 13 juin qui définit les critères susceptibles de bénéficier à un plus grand nombre d'enfants scolarisés en France. ‘Les différences d'application que nous relevons d'un point à un autre du territoire nous conduisent à dénoncer les inégalités de traitement dont sont victimes les personnes pouvant se prévaloir de la circulaire’, précise l'organisation dans un communiqué. ‘Chaque préfet est roi dans son royaume’, a estimé Richard Moyon. ‘Certains refusent les Roumains, d'autres les Béninois, ou les couples dont l'un des membres n'est pas régularisé...’ Resf prévoit d'organiser des dépôts collectifs de dossiers à Paris le 26 juillet et le 10 août, ainsi qu'une campagne d'envoi de cartes postales à Nicolas Sarkozy. Illustrées par le dessinateur Tignous, celles-ci sont à adresser au ‘ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, ministre de l'Aménagement du territoire et ministre de la chasse à l'enfant et aux jeunes majeurs’.
Resf milite pour la défense des familles de jeunes sans papiers scolarisés, qui ont jusqu'au 13 août pour déposer un dossier de régularisation dans les préfectures.
Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur a annoncé l'expulsion jeudi matin d'un couple de ressortissants russes, accompagné de ses trois enfants, à destination de l'Allemagne. Deux de ces enfants avaient été scolarisés cette année en école maternelle, dans le Loiret. Mais ce couple d'origine tchétchène, arrivé en France au début 2006, avait préalablement effectué une demande d'asile en Allemagne. Selon Paris, c'est dans ce pays que cette demande doit être examinée en vertu de la ‘convention de Dublin’.
Parallèlement, des associations s'inquiètent de la possible expulsion de deux lycéens chinois arrêtés le 11 juillet près du métro Belleville à Paris. Les adolescents, âgés de plus de 18 ans et scolarisés dans le 11e arrondissement, auraient été transférés dans la nuit de mercredi à jeudi au centre de rétention de Vincennes, selon un porte-parole.