Dans une interview accordée à l’Eveil Hebdo, Monsieur Ahmed ould Daddah a précisé je cite « notre pays a connu des drames épouvantables, et je suis le dernier à les minimiser, au contraire, je me bats depuis 15 ans pour un règlement juste et honorable de cette question.
Pour ce qui est d’abord du problème des déportés, ils doivent rentrer dignement dans leur pays. Malheureusement on ne compensera pas la détresse, mais il faut trouver des solutions équitables qui favorisent l’unité et la réconciliation nationale. Ca me paraît être faisable aujourd’hui et ce qui me paraît servir l’unité et l’intérêt de ce pays.
Il faut que ce soit une réconciliation et non une vengeance ; ce qui peut se faire seulement si le chef de l’Etat assume au nom de la nation ce qui s’est produit et demande pardon aux ayant droits.
Nous sommes une société où il y a une grande tradition de pardon. Je crois qu’à partir du moment où les choses sont reconnues, l’intérêt supérieur du pays va dans le sens du pardon. Que les ayant droits pardonnent et il y a aussi un certain nombre d’actes qui doivent être faits.
Evidemment qu’il faut des compensations matérielles significatives ; il faut aussi que les veuves et les orphelins reçoivent des pensions normales. Il faut aussi que les enfants (orphelins) qui n’ont pas encore atteint la majorité soient les pupilles de la nation. »
source : taleb (cridem)
Pour ce qui est d’abord du problème des déportés, ils doivent rentrer dignement dans leur pays. Malheureusement on ne compensera pas la détresse, mais il faut trouver des solutions équitables qui favorisent l’unité et la réconciliation nationale. Ca me paraît être faisable aujourd’hui et ce qui me paraît servir l’unité et l’intérêt de ce pays.
Il faut que ce soit une réconciliation et non une vengeance ; ce qui peut se faire seulement si le chef de l’Etat assume au nom de la nation ce qui s’est produit et demande pardon aux ayant droits.
Nous sommes une société où il y a une grande tradition de pardon. Je crois qu’à partir du moment où les choses sont reconnues, l’intérêt supérieur du pays va dans le sens du pardon. Que les ayant droits pardonnent et il y a aussi un certain nombre d’actes qui doivent être faits.
Evidemment qu’il faut des compensations matérielles significatives ; il faut aussi que les veuves et les orphelins reçoivent des pensions normales. Il faut aussi que les enfants (orphelins) qui n’ont pas encore atteint la majorité soient les pupilles de la nation. »
source : taleb (cridem)