Le Mémorial de Gorée est un projet qui remonte à plus de trente ans, initié par des intellectuels, des artistes et écrivains noirs de tous les continents, en partenariat avec le Sénégal.
« Un lieu d’hommage, de méditation et de réflexion. » Le président sénégalais, Macky Sall, a lancé, samedi 6 janvier à Dakar, les travaux du Mémorial de Gorée sur la traite négrière, l’île de Gorée située en face de la capitale ayant été pendant des siècles un lieu de départ des esclaves africains vers les Amériques.
« Le Mémorial de Gorée a pour vocation d’être un lieu de rappel de notre histoire pour que l’horreur du passé ne se répète plus jamais », a déclaré Macky Sall au cours d’une cérémonie. Ce lieu « dira qu’à quelques encablures d’ici, l’innommable s’est produit ; des hommes, des femmes et des enfants de tous âges ont été rassemblés, enchaînés, torturés, transportés par millions et réduits sans pitié à l’esclavage, génération après génération », a-t-il rappelé.
« En gardant intact le souvenir des heures sombres de l’esclavage, nous voulons, en même temps, œuvrer pour un présent et un avenir de justice et de réconciliation des peuples. En ce sens, ce mémorial invite à pardonner, mais sans oublier », a dit le président, au pouvoir depuis 2012 et qui laissera sa place à l’issue de l’élection présidentielle de 2024.
Œuvre de l’architecte italien Ottavio Di Blasi
Le Mémorial de Gorée est un projet qui remonte à plus de trente ans, initié par des intellectuels, des artistes et écrivains noirs de tous les continents, en partenariat avec l’Etat du Sénégal.
Il se dressera sur la corniche ouest de Dakar avec une tour en acier de 108 mètres de haut. Le projet est l’œuvre de l’architecte italien Ottavio Di Blasi, sélectionné à l’issue d’un concours international sous le contrôle de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et de l’Union internationale des architectes (UIA).
Il comprendra notamment un centre d’études sur la traite, un espace d’expositions, une zone commerciale consacrée à l’artisanat local, une salle de réception et une autre polyvalente, réservée au cinéma, à des conférences et spectacles ainsi qu’à des ateliers mémoriels.
Source : Le Monde avec AFP
« Un lieu d’hommage, de méditation et de réflexion. » Le président sénégalais, Macky Sall, a lancé, samedi 6 janvier à Dakar, les travaux du Mémorial de Gorée sur la traite négrière, l’île de Gorée située en face de la capitale ayant été pendant des siècles un lieu de départ des esclaves africains vers les Amériques.
« Le Mémorial de Gorée a pour vocation d’être un lieu de rappel de notre histoire pour que l’horreur du passé ne se répète plus jamais », a déclaré Macky Sall au cours d’une cérémonie. Ce lieu « dira qu’à quelques encablures d’ici, l’innommable s’est produit ; des hommes, des femmes et des enfants de tous âges ont été rassemblés, enchaînés, torturés, transportés par millions et réduits sans pitié à l’esclavage, génération après génération », a-t-il rappelé.
« En gardant intact le souvenir des heures sombres de l’esclavage, nous voulons, en même temps, œuvrer pour un présent et un avenir de justice et de réconciliation des peuples. En ce sens, ce mémorial invite à pardonner, mais sans oublier », a dit le président, au pouvoir depuis 2012 et qui laissera sa place à l’issue de l’élection présidentielle de 2024.
Œuvre de l’architecte italien Ottavio Di Blasi
Le Mémorial de Gorée est un projet qui remonte à plus de trente ans, initié par des intellectuels, des artistes et écrivains noirs de tous les continents, en partenariat avec l’Etat du Sénégal.
Il se dressera sur la corniche ouest de Dakar avec une tour en acier de 108 mètres de haut. Le projet est l’œuvre de l’architecte italien Ottavio Di Blasi, sélectionné à l’issue d’un concours international sous le contrôle de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et de l’Union internationale des architectes (UIA).
Il comprendra notamment un centre d’études sur la traite, un espace d’expositions, une zone commerciale consacrée à l’artisanat local, une salle de réception et une autre polyvalente, réservée au cinéma, à des conférences et spectacles ainsi qu’à des ateliers mémoriels.
Source : Le Monde avec AFP