Vous avez rencontré, il y a quelques jours le président de la République. Quel message vouliez-vous lui porter? Avec quel sentiment êtes-vous reparti?
Diop Amadou Tidiane : Effectivement, j’ai été reçu en audience, le jeudi 05 septembre par son excellente le président de la République Mohamed Ould Ghazwani.
Les échanges ont porté essentiellement sur des questions d' intérêt national, de la cohésion sociale et du vivre ensemble, la restriction des libertés, les violations des droits de l' Homme (la répression du sit-in des militants de OLAN devant l' assemblée nationale en est une parfaite illustration), la cherté de la vie, le foncier, les problèmes du clientélisme, du passif humanitaire, la sécurité et même des inondations qui sont les plus grandes préoccupations de nos concitoyens entre autres. Je renvoie vos lecteurs au communiqué que nous avons publié au sortir de cet entretien qui a duré 2 heures.
Le président de la République a manifesté un grand intérêt pour l’ensemble des questions abordés mais a précisé que ce n'est qu’ensemble qu’on pourra trouver des solutions durables aux problèmes afin de ne pas les léguer aux générations futures.
En fait, le message que je voulais porter au président est, en tant que chef de parti, de l'édifier sur les préoccupations et les attentes légitimes des populations.
Notre principal objectif était de lui faire part surtout de notre vision sur les questions de la vie sociale et économique et la démocratie auxquelles est confronté le citoyen mauritanien lambda.
Je puis vous dire que je suis reparti rassuré et satisfait de toute l’attention qui nous a été accordée.
-Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections locales, une 2e réunion s'est tenue entre le MID et les partis politiques. Quel était l'objet de cette 2e rencontre? Avez-vous décelé chez le MID une réelle détermination à organiser des élections consensuelles et inclusives?
-Cette réunion avait pour objectif de faire la synthèse exhaustive des recommandations présentées par les différents partis engagés lors de la rencontre du 12 juillet 2022 initiée par le ministère de l' intérieur et de la décentralisation et les 24 partis politiques de la majorité et de l' opposition sur les 25, et comment les mettre en exécution, une fois qu' un consensus est dégagé pour la tenue éventuelle des élections municipales, législatives et régionales, transparentes, consensuelles et acceptées par tous.
Par rapport à ce qui ressort de la détermination du MID, à organiser des élections, inclusives et apaisées, je n'ai aucune raison, en tout cas jusqu' au moment où je vous parle d'être sceptique car, sincèrement, à aucun moment, le ministère chargé de la question n' a cessé de faire preuve de bonne volonté et de professionnalisme pour arriver à un consensus même si, en la matière, on n' est pas toujours à l' abri d'une surprise. Comme disent les anglais, wait and see !
-Que vous inspire la libération de l'ancien président Aziz après la fin de son contrôle judiciaire ? Pensez-vous que son procès aura lieu un jour?
-Le fait qu’Ould Abdel Aziz ait recouvré sa liberté après la levée de son contrôle judiciaire est un acte à saluer pour moi. Puisqu'il faudra rappeler jusque-là il n'est qu’un présumé coupable de détournements. Or, une accusation n'est pas forcément une culpabilité.
Donc je suis persuadé que la meilleure chose à faire est de continuer à faire confiance à nos magistrats qui maîtrisent mieux ces questions en attendant son procès. Aura-t-il lieu ou non, seule la justice détient la réponse à cette question. Vous me permettrez de ne pas en dire plus parce que le dossier est toujours pendant devant des autorités judiciaires en charge du dossier.
Propos recueillis par Dalay Lam
Source : Le Calame
Diop Amadou Tidiane : Effectivement, j’ai été reçu en audience, le jeudi 05 septembre par son excellente le président de la République Mohamed Ould Ghazwani.
Les échanges ont porté essentiellement sur des questions d' intérêt national, de la cohésion sociale et du vivre ensemble, la restriction des libertés, les violations des droits de l' Homme (la répression du sit-in des militants de OLAN devant l' assemblée nationale en est une parfaite illustration), la cherté de la vie, le foncier, les problèmes du clientélisme, du passif humanitaire, la sécurité et même des inondations qui sont les plus grandes préoccupations de nos concitoyens entre autres. Je renvoie vos lecteurs au communiqué que nous avons publié au sortir de cet entretien qui a duré 2 heures.
Le président de la République a manifesté un grand intérêt pour l’ensemble des questions abordés mais a précisé que ce n'est qu’ensemble qu’on pourra trouver des solutions durables aux problèmes afin de ne pas les léguer aux générations futures.
En fait, le message que je voulais porter au président est, en tant que chef de parti, de l'édifier sur les préoccupations et les attentes légitimes des populations.
Notre principal objectif était de lui faire part surtout de notre vision sur les questions de la vie sociale et économique et la démocratie auxquelles est confronté le citoyen mauritanien lambda.
Je puis vous dire que je suis reparti rassuré et satisfait de toute l’attention qui nous a été accordée.
-Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections locales, une 2e réunion s'est tenue entre le MID et les partis politiques. Quel était l'objet de cette 2e rencontre? Avez-vous décelé chez le MID une réelle détermination à organiser des élections consensuelles et inclusives?
-Cette réunion avait pour objectif de faire la synthèse exhaustive des recommandations présentées par les différents partis engagés lors de la rencontre du 12 juillet 2022 initiée par le ministère de l' intérieur et de la décentralisation et les 24 partis politiques de la majorité et de l' opposition sur les 25, et comment les mettre en exécution, une fois qu' un consensus est dégagé pour la tenue éventuelle des élections municipales, législatives et régionales, transparentes, consensuelles et acceptées par tous.
Par rapport à ce qui ressort de la détermination du MID, à organiser des élections, inclusives et apaisées, je n'ai aucune raison, en tout cas jusqu' au moment où je vous parle d'être sceptique car, sincèrement, à aucun moment, le ministère chargé de la question n' a cessé de faire preuve de bonne volonté et de professionnalisme pour arriver à un consensus même si, en la matière, on n' est pas toujours à l' abri d'une surprise. Comme disent les anglais, wait and see !
-Que vous inspire la libération de l'ancien président Aziz après la fin de son contrôle judiciaire ? Pensez-vous que son procès aura lieu un jour?
-Le fait qu’Ould Abdel Aziz ait recouvré sa liberté après la levée de son contrôle judiciaire est un acte à saluer pour moi. Puisqu'il faudra rappeler jusque-là il n'est qu’un présumé coupable de détournements. Or, une accusation n'est pas forcément une culpabilité.
Donc je suis persuadé que la meilleure chose à faire est de continuer à faire confiance à nos magistrats qui maîtrisent mieux ces questions en attendant son procès. Aura-t-il lieu ou non, seule la justice détient la réponse à cette question. Vous me permettrez de ne pas en dire plus parce que le dossier est toujours pendant devant des autorités judiciaires en charge du dossier.
Propos recueillis par Dalay Lam
Source : Le Calame