Un retard de développement à rattraper, qui passerait notamment par une scolarité de qualité. Ce lundi 14 juillet, l'AFP a rapporté que dans les pays d'Afrique francophone les budgets alloués à l'éducation seront revus à la hausse en 2015.
Si l'objectif invoqué de source officielle serait d' «enrayer la dynamique de sous-développement », ces fonds devraient dans cette optique être augmentés au moins de moitié, voire être doublés.
Ces ressources investies dans l'éducation sont actuellement évaluées à 4 % du PIB, mais devraient ainsi atteindre les chiffres de 6 à 8 % pour l'année prochaine. Les 27 pays africains membres de la Conférence des ministres de l'Education des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen), étaient réunis de mardi à samedi pour en débattre à Abidjan, où ils ont pris cet engagement.
Aujourd'hui, plus de la moitié des enfants non scolarisés dans le monde - 33 millions - résideraient en Afrique. Selon l'Unicef, les filles seraient les plus touchées. Défendant cette décision collective, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l'Education nationale, a estimé qu'auparavant l'ensemble de ces pays concernés n'aurait « pas accordé une grande part de la richesse à l'éducation, ce qui explique en partie notre grand retard ».
Le secrétaire général de la Confemen, Jacques Boureima Ki, a quant à lui précisé que cette révision à la hausse des budgets devra se faire « sans trop compter sur des financements extérieurs », mais devrait toutefois permettre de « rendre obligatoire l'accès à une éducation de qualité de 0 à 15 ans ».
Selon lui « la demande en scolarisation est très poussée » dans ces pays africains. Le secrétaire général pointe en outre le « très fort taux de croissance démographique » auquel ils doivent faire face, deux raisons qui justifient à ses yeux l'importance de cette hausse budgétaire. Il a expliqué qu'en raison d'un manque d'adéquation entre formation et marché de l'emploi, la situation actuelle crée son lot de chômeurs.
Comme l'a annoncé la ministre ivoirienne, la mise en application de cette promesse collective sera vérifiée lors d'une réunion de la Confemen, qui compte 44 membres au total, au Liban en 2015. Kandia Camara souligne par ailleurs qu'« une jeunesse sans emploi, analphabète, prête à prendre les armes, est à l'origine de la plupart des crises en Afrique. »
Source: actualités.com
Si l'objectif invoqué de source officielle serait d' «enrayer la dynamique de sous-développement », ces fonds devraient dans cette optique être augmentés au moins de moitié, voire être doublés.
Ces ressources investies dans l'éducation sont actuellement évaluées à 4 % du PIB, mais devraient ainsi atteindre les chiffres de 6 à 8 % pour l'année prochaine. Les 27 pays africains membres de la Conférence des ministres de l'Education des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen), étaient réunis de mardi à samedi pour en débattre à Abidjan, où ils ont pris cet engagement.
Aujourd'hui, plus de la moitié des enfants non scolarisés dans le monde - 33 millions - résideraient en Afrique. Selon l'Unicef, les filles seraient les plus touchées. Défendant cette décision collective, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l'Education nationale, a estimé qu'auparavant l'ensemble de ces pays concernés n'aurait « pas accordé une grande part de la richesse à l'éducation, ce qui explique en partie notre grand retard ».
Le secrétaire général de la Confemen, Jacques Boureima Ki, a quant à lui précisé que cette révision à la hausse des budgets devra se faire « sans trop compter sur des financements extérieurs », mais devrait toutefois permettre de « rendre obligatoire l'accès à une éducation de qualité de 0 à 15 ans ».
Selon lui « la demande en scolarisation est très poussée » dans ces pays africains. Le secrétaire général pointe en outre le « très fort taux de croissance démographique » auquel ils doivent faire face, deux raisons qui justifient à ses yeux l'importance de cette hausse budgétaire. Il a expliqué qu'en raison d'un manque d'adéquation entre formation et marché de l'emploi, la situation actuelle crée son lot de chômeurs.
Comme l'a annoncé la ministre ivoirienne, la mise en application de cette promesse collective sera vérifiée lors d'une réunion de la Confemen, qui compte 44 membres au total, au Liban en 2015. Kandia Camara souligne par ailleurs qu'« une jeunesse sans emploi, analphabète, prête à prendre les armes, est à l'origine de la plupart des crises en Afrique. »
Source: actualités.com