Le secteur énergétique doit devenir un facteur de croissance et non un frein au développement économique de l'Afrique subsaharienne, a plaidé aujourd'hui l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), émettant trois recommandations pour y parvenir.
"Le secteur énergétique agit comme un frein au développement (de l'Afrique subsaharienne) mais cela peut être résolu et les bénéfices d'une réussite sont énormes", a expliqué Maria van der Hoeven, directrice exécutive de l'AIE, lors de la présentation d'un rapport sur ce sujet lundi à Londres.
"De mauvaises infrastructures électriques sont une barrière majeure au développement économique et social du continent", a abondé Fatih Birol, économiste en chef de l'AIE.
L'agence identifie trois axes pour améliorer la contribution du secteur énergétique à la croissance de cette région: investir 450 milliards de dollars supplémentaires dans la production d'électricité, davantage coopérer au niveau régional et mieux gérer les ressources énergétiques.
620 millions de personnes sans électricité
Actuellement, plus de 620 millions de personnes (deux tiers de la population) vivent sans accès à l'électricité en Afrique subsaharienne et seuls quatre pays de la région fournissent ce service à plus de 50% de leur population.
Pourtant, la région a suffisamment d'énergie pour être autosuffisante, mais une partie est exportée (hydrocarbures) tandis qu'une autre n'est pas suffisamment exploitée (les énergies renouvelables), signale le rapport.
"Actuellement, pour 3 dollars investis dans le secteur énergétique de l'Afrique sub-saharienne, 2 dollars vont dans des projets qui exportent l'énergie africaine aux autres continents (Europe, Amérique du Nord, Asie) et 1 dollar sert à fournir des services énergétiques aux Africains", a pointé M. Birol.
L'agence prévoit toutefois un renversement de cette tendance et une réduction des exportations de pétrole (d'environ 5 millions de barils par jour à 3 mbj) d'ici 2040 en raison de la hausse des besoins régionaux.
Source: Le Figaro
"Le secteur énergétique agit comme un frein au développement (de l'Afrique subsaharienne) mais cela peut être résolu et les bénéfices d'une réussite sont énormes", a expliqué Maria van der Hoeven, directrice exécutive de l'AIE, lors de la présentation d'un rapport sur ce sujet lundi à Londres.
"De mauvaises infrastructures électriques sont une barrière majeure au développement économique et social du continent", a abondé Fatih Birol, économiste en chef de l'AIE.
L'agence identifie trois axes pour améliorer la contribution du secteur énergétique à la croissance de cette région: investir 450 milliards de dollars supplémentaires dans la production d'électricité, davantage coopérer au niveau régional et mieux gérer les ressources énergétiques.
620 millions de personnes sans électricité
Actuellement, plus de 620 millions de personnes (deux tiers de la population) vivent sans accès à l'électricité en Afrique subsaharienne et seuls quatre pays de la région fournissent ce service à plus de 50% de leur population.
Pourtant, la région a suffisamment d'énergie pour être autosuffisante, mais une partie est exportée (hydrocarbures) tandis qu'une autre n'est pas suffisamment exploitée (les énergies renouvelables), signale le rapport.
"Actuellement, pour 3 dollars investis dans le secteur énergétique de l'Afrique sub-saharienne, 2 dollars vont dans des projets qui exportent l'énergie africaine aux autres continents (Europe, Amérique du Nord, Asie) et 1 dollar sert à fournir des services énergétiques aux Africains", a pointé M. Birol.
L'agence prévoit toutefois un renversement de cette tendance et une réduction des exportations de pétrole (d'environ 5 millions de barils par jour à 3 mbj) d'ici 2040 en raison de la hausse des besoins régionaux.
Source: Le Figaro