Nous ne le dirons jamais assez, chaque Mauritanien rêve de devenir Président de la République. C’est son droit. Et il n’est pas d’ailleurs interdit de rêver et même de faire une interprétation de ce rêve. Mais à côté du rêve de sommeil, il y a ce que les surréalistes appellent le «rêve éveillé».
Les candidats qui sont alignés sur la ligne de départ sont bien éveillés dans ce rêve. Mais tous iront-ils jusqu’au bout de ce rêve ? Ce grand rêve d’être le 11 mars le président de tous les Mauritaniens, le dirigeant d’un pays d’environ 2 Millions d’habitants si on met de côté le Million de compatriotes à l’extérieur du pays (immigrés ou bannis).
Un pays d’un million de poètes surtout à vocation électorale. Un pays exploitateur de l’or noir dont l’odeur n’a pas été ressenti encore par les narines des Mauritaniens. Ce pays est aujourd’hui convoité par 19 candidats dont un seul sera le Garant de la Constitution, le père de la Nation, le Chef Suprême des Armées. Le président de tous les Mauritaniens vivants et domiciliés au pays.
Pourquoi résidents ? Car nos compatriotes à l’extérieur se sentent marginalisés, oubliés, délaissés.
Pour cause durant les élections, ils n’ont pas voté les municipales ni les législatives. Leur vote à la veille de l’élection présidentielle n’occupe que peu l’actualité. A-t-on une fois pensé à eux lors de ces interminables conseils hebdomadaires de ministres, ces campagnes de la CENI, de ceci ou de cela. Dans les interminables Patati – Patata, on accorde peu d’importance à cette couche qui de loin, participe activement à la construction du pays.
Les Mauritaniens à l’étranger, ce sont ces fils dévoués à bâtir cette citadelle où chaque citoyen se sent chez lui. Ce sont aussi ces oubliés du règlement de compte interethnique qui a contraint des milliers de citoyens Mauritaniens à vivre hors de leur terre.
Ces gens là n’ont-ils pas le droit de retrouver dignement leur patrie et leurs droits citoyens ?
N’ont-ils pas eux aussi leur mot à dire, leur choix à faire ?
Mais comment le feront-ils sans leurs droits citoyens ?
Comment vont-ils l’accomplir, ce devoir citoyen ?
Le futur président qui rêve de gouverner ce pays doit savoir tirer les leçons du passé et s’atteler déjà dans son programme actuel à régler cette épineuse question pour qu’une nouvelle page de l’histoire du pays s’ouvre. Pour le moment, rien de sérieux n’a été fait dans ce sens pour rassurer tous les Mauritaniens que la Mauritanie est une et indivisible.
source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie) vi cridem
Les candidats qui sont alignés sur la ligne de départ sont bien éveillés dans ce rêve. Mais tous iront-ils jusqu’au bout de ce rêve ? Ce grand rêve d’être le 11 mars le président de tous les Mauritaniens, le dirigeant d’un pays d’environ 2 Millions d’habitants si on met de côté le Million de compatriotes à l’extérieur du pays (immigrés ou bannis).
Un pays d’un million de poètes surtout à vocation électorale. Un pays exploitateur de l’or noir dont l’odeur n’a pas été ressenti encore par les narines des Mauritaniens. Ce pays est aujourd’hui convoité par 19 candidats dont un seul sera le Garant de la Constitution, le père de la Nation, le Chef Suprême des Armées. Le président de tous les Mauritaniens vivants et domiciliés au pays.
Pourquoi résidents ? Car nos compatriotes à l’extérieur se sentent marginalisés, oubliés, délaissés.
Pour cause durant les élections, ils n’ont pas voté les municipales ni les législatives. Leur vote à la veille de l’élection présidentielle n’occupe que peu l’actualité. A-t-on une fois pensé à eux lors de ces interminables conseils hebdomadaires de ministres, ces campagnes de la CENI, de ceci ou de cela. Dans les interminables Patati – Patata, on accorde peu d’importance à cette couche qui de loin, participe activement à la construction du pays.
Les Mauritaniens à l’étranger, ce sont ces fils dévoués à bâtir cette citadelle où chaque citoyen se sent chez lui. Ce sont aussi ces oubliés du règlement de compte interethnique qui a contraint des milliers de citoyens Mauritaniens à vivre hors de leur terre.
Ces gens là n’ont-ils pas le droit de retrouver dignement leur patrie et leurs droits citoyens ?
N’ont-ils pas eux aussi leur mot à dire, leur choix à faire ?
Mais comment le feront-ils sans leurs droits citoyens ?
Comment vont-ils l’accomplir, ce devoir citoyen ?
Le futur président qui rêve de gouverner ce pays doit savoir tirer les leçons du passé et s’atteler déjà dans son programme actuel à régler cette épineuse question pour qu’une nouvelle page de l’histoire du pays s’ouvre. Pour le moment, rien de sérieux n’a été fait dans ce sens pour rassurer tous les Mauritaniens que la Mauritanie est une et indivisible.
source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie) vi cridem