Les Mauritaniens se sont rendus samedi aux bureaux de vote pour se choisir un nouveau Parlement et des conseils municipaux et régionaux.
Des élections tests en termes d’organisation pour la nouvelle Ceni, commission électorale nationale indépendante. Dans une conférence de presse tenue quelques heures avant la fermeture des bureaux, les dirigeants de 15 partis politiques, dont les poids lourds de l’opposition, ont qualifié de fiasco l’organisation du scrutin du premier septembre.
Des électeurs déroutés à la recherche de leur bureau de vote, déroutés aussi par un système complexe de votes multiples, les critiques se sont multipliées autour de l’organisation de ces élections.
Alors que les bureaux de vote n’étaient pas encore fermés, l’opposition s’en est prise à la Ceni. Elle a été notamment épinglée pour sa gestion des bureaux de vote et de la liste électorale à Nouakchott et à l’intérieur du pays.
« Il y a des zones d’ombres, il y a un cafouillage, il y a une manipulation très claire de la liste électorale. Dans certaines régions de l’intérieur, il y a eu le déplacement de pans entiers de la liste dans certaines communes vers d’autres communes. A Nouakchott, nous avons constaté la disparition de bureaux de vote entiers », a déclaré Mohamed ould Maouloud, président du Forum national pour la démocratie et l’unité FNDU.
Les accusations du forum de l’opposition ont été rejetées par le vice-président de la Ceni Ethmane ould Bidiel. Il s’explique sur les deux bureaux de vote déplacés à Nouakchott : « Deux bureaux qui ont été prévus dans des localités ou des établissements, qui devaient être logés dans certaines enceintes, et bien on a remarqué que ces prévisions ne pouvaient pas être respectées parce que les classes sont délabrées, on ne veut pas qu’elles s’effondrent sur la tête des électeurs, mais on les a transférées juste à côté tout en apportant les informations qui permettent aux citoyens de savoir où ils doivent voter. »
La Ceni a affirmé que les élections se sont déroulées dans le calme et la sérénité en dépit de quelques problèmes techniques d’organisation.
Source : RFI
Des élections tests en termes d’organisation pour la nouvelle Ceni, commission électorale nationale indépendante. Dans une conférence de presse tenue quelques heures avant la fermeture des bureaux, les dirigeants de 15 partis politiques, dont les poids lourds de l’opposition, ont qualifié de fiasco l’organisation du scrutin du premier septembre.
Des électeurs déroutés à la recherche de leur bureau de vote, déroutés aussi par un système complexe de votes multiples, les critiques se sont multipliées autour de l’organisation de ces élections.
Alors que les bureaux de vote n’étaient pas encore fermés, l’opposition s’en est prise à la Ceni. Elle a été notamment épinglée pour sa gestion des bureaux de vote et de la liste électorale à Nouakchott et à l’intérieur du pays.
« Il y a des zones d’ombres, il y a un cafouillage, il y a une manipulation très claire de la liste électorale. Dans certaines régions de l’intérieur, il y a eu le déplacement de pans entiers de la liste dans certaines communes vers d’autres communes. A Nouakchott, nous avons constaté la disparition de bureaux de vote entiers », a déclaré Mohamed ould Maouloud, président du Forum national pour la démocratie et l’unité FNDU.
Les accusations du forum de l’opposition ont été rejetées par le vice-président de la Ceni Ethmane ould Bidiel. Il s’explique sur les deux bureaux de vote déplacés à Nouakchott : « Deux bureaux qui ont été prévus dans des localités ou des établissements, qui devaient être logés dans certaines enceintes, et bien on a remarqué que ces prévisions ne pouvaient pas être respectées parce que les classes sont délabrées, on ne veut pas qu’elles s’effondrent sur la tête des électeurs, mais on les a transférées juste à côté tout en apportant les informations qui permettent aux citoyens de savoir où ils doivent voter. »
La Ceni a affirmé que les élections se sont déroulées dans le calme et la sérénité en dépit de quelques problèmes techniques d’organisation.
Source : RFI