A moins de trois mois des élections législatives communales et régionales, les observateurs s’interrogent sur une opposition mauritanienne attentiste et dispersée en coalitions au lieu d’une opposition prête à se battre pour gagner.
Ce visage défaitiste est plus exacerbé avec l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019. Ce pessimisme des observateurs est même partagé par la plupart des leaders de l’opposition qui n’ont plus confiance à la transparence des prochaines élections.
Et pourtant les partis ont conclu un accord avec l’Intérieur pour les modalités pratiques des trois scrutins en mai prochain. Quelques voix se sont élevées contre la composition de la CENI et de son personnel monocolore.
Ould Ghazouani a lâché du lest pour le vote de la diaspora pour la première fois pour élire ses députés mais avec l’exclusion de plus de trois quart d’électeurs et l’instauration de la proportionnelle.
C’est le silence qui prévaut sur la question fondamentale du fichier électoral quasi chasse-gardé du pouvoir pour la tricherie politique et la fraude et le manque combativité contre le RAVEL qui se dresse comme un arbre qui cache la forêt permettant de combler le déficit d’électeurs. La question centrale de la réforme du système électoral est encore bâclée.
Cette faiblesse de l’opposition réside dans l’échec du dialogue politique voulu par Ould Ghazouani. Les principaux leaders apparaissent ainsi piégés par excès de naïveté en croyant à des élections libres transparentes et inclusives en 2023.
C’est du moins le sentiment des observateurs depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani qui a utilisé l’arme de normalisation avec tous les partis pour apaiser le climat politique tout en cachant son agenda politique pour une réélection en 2024.
La première leçon tirée va dans le sens de la recomposition de l’opposition sous forme de coalitions pour au moins espérer avoir des représentants à l’Assemblée nationale et dans quelques mairies et de conseils régionaux. Dans ces conditions de non-conquête du pouvoir l’alternative démocratique en Mauritanie est un mythe.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce visage défaitiste est plus exacerbé avec l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019. Ce pessimisme des observateurs est même partagé par la plupart des leaders de l’opposition qui n’ont plus confiance à la transparence des prochaines élections.
Et pourtant les partis ont conclu un accord avec l’Intérieur pour les modalités pratiques des trois scrutins en mai prochain. Quelques voix se sont élevées contre la composition de la CENI et de son personnel monocolore.
Ould Ghazouani a lâché du lest pour le vote de la diaspora pour la première fois pour élire ses députés mais avec l’exclusion de plus de trois quart d’électeurs et l’instauration de la proportionnelle.
C’est le silence qui prévaut sur la question fondamentale du fichier électoral quasi chasse-gardé du pouvoir pour la tricherie politique et la fraude et le manque combativité contre le RAVEL qui se dresse comme un arbre qui cache la forêt permettant de combler le déficit d’électeurs. La question centrale de la réforme du système électoral est encore bâclée.
Cette faiblesse de l’opposition réside dans l’échec du dialogue politique voulu par Ould Ghazouani. Les principaux leaders apparaissent ainsi piégés par excès de naïveté en croyant à des élections libres transparentes et inclusives en 2023.
C’est du moins le sentiment des observateurs depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani qui a utilisé l’arme de normalisation avec tous les partis pour apaiser le climat politique tout en cachant son agenda politique pour une réélection en 2024.
La première leçon tirée va dans le sens de la recomposition de l’opposition sous forme de coalitions pour au moins espérer avoir des représentants à l’Assemblée nationale et dans quelques mairies et de conseils régionaux. Dans ces conditions de non-conquête du pouvoir l’alternative démocratique en Mauritanie est un mythe.
Cherif Kane
Source : Kassataya