Le parti de Messaoud Ould Boulkheïr, l’Alliance Populaire Progressiste est jusque l’heure, la seule formation politique membre de la Coalition des Forces du Changement Démocratique (CFCD) à avoir sanctionné ses conseillers pour indiscipline.
Alors qu’à Nouadhibou, l’ensemble des partis de la CFCD avaient convenu de soutenir la candidature de M. El Ghassem Ould Bellali, dont le parti, le Renouveau Démocratique était arrivé en tête des consultations, leurs conseillers avaient fait volte-face, portant sur le fauteuil de Maire, le candidat de APP, M. Fadel Ould T’Mane.
Messaoud Ould Boulkheïr aurait pu crier de joie, pour avoir finalement obtenu sur un plateau d’argent, le contrôle d’une des plus importantes communes du pays et laisser la vague se calmer. Il ne l’a pas fait. Il est allé jusqu’au bout de ses principes. Non seulement, il a renié M. Fadel Ould T’Mane, l’excluant de toutes les instances du parti, il a aussi débarqué le coordinateur de APP au niveau régional, M. Saleck Ould Hmeida, ainsi que deux autres conseillers du parti.
Au risque de perdre, au niveau de la capitale économique, son aura et des années de travail, la formation politique de Messaoud a préféré solder sa conscience et montrer qu’il existe encore des hommes pour qui, la parole donnée et l’honneur sont sacrés. Pourtant, les conseillers des autres partis de la Coalition qui avaient participé à la traîtrise n’ont nullement été inquiétés.
Mais l’APP récidivera à El Mina, excluant de ses bases, celle qui a été sacrée maire, la semaine passée. Pour avoir accepté de jouer le jeu et de détrôner le candidat légitime du parti pour le fauteuil de maire dans cette commune, Mme Salimata Sarr paye les frais de sa forfaiture. Elle est rayée des instances de APP.
Seulement, à quoi servent à Messaoud et à ses amis, toutes ces mesures qui les affaiblissent au lieu de les conforter, à l’heure où la politique est le domaine de l’anti-valeur par excellence. En perdant Nouadhibou et El Mina, au lieu de réajuster ses bases de raisonnement, en glissant subrepticement du champ moral vers le pragmatisme politique, APP se fait déclasser et perd des électeurs.
La preuve, la délégation du parti expédiée à Nouadhibou pour expliquer la position du parti par rapport aux mesures prises à l’encontre de MM. Fadel Ould T’Mane, de Saleck Ould Hmeyada et des autres conseillers, n’ont eu aucun écho. La délégation a été d’ailleurs très mal reçue par la population, qui elle, adhère corps et âme, à l’initiative qui a conduit leur candidat à la tête de la commune.
L’APP perd ainsi d’un coup, une grande partie de son électorat, au niveau de deux communes dont la richesse aurait bien pu servir l’un des partis les moins financièrement assis en Mauritanie.
Cheikh Aïdara via cridem.org
Alors qu’à Nouadhibou, l’ensemble des partis de la CFCD avaient convenu de soutenir la candidature de M. El Ghassem Ould Bellali, dont le parti, le Renouveau Démocratique était arrivé en tête des consultations, leurs conseillers avaient fait volte-face, portant sur le fauteuil de Maire, le candidat de APP, M. Fadel Ould T’Mane.
Messaoud Ould Boulkheïr aurait pu crier de joie, pour avoir finalement obtenu sur un plateau d’argent, le contrôle d’une des plus importantes communes du pays et laisser la vague se calmer. Il ne l’a pas fait. Il est allé jusqu’au bout de ses principes. Non seulement, il a renié M. Fadel Ould T’Mane, l’excluant de toutes les instances du parti, il a aussi débarqué le coordinateur de APP au niveau régional, M. Saleck Ould Hmeida, ainsi que deux autres conseillers du parti.
Au risque de perdre, au niveau de la capitale économique, son aura et des années de travail, la formation politique de Messaoud a préféré solder sa conscience et montrer qu’il existe encore des hommes pour qui, la parole donnée et l’honneur sont sacrés. Pourtant, les conseillers des autres partis de la Coalition qui avaient participé à la traîtrise n’ont nullement été inquiétés.
Mais l’APP récidivera à El Mina, excluant de ses bases, celle qui a été sacrée maire, la semaine passée. Pour avoir accepté de jouer le jeu et de détrôner le candidat légitime du parti pour le fauteuil de maire dans cette commune, Mme Salimata Sarr paye les frais de sa forfaiture. Elle est rayée des instances de APP.
Seulement, à quoi servent à Messaoud et à ses amis, toutes ces mesures qui les affaiblissent au lieu de les conforter, à l’heure où la politique est le domaine de l’anti-valeur par excellence. En perdant Nouadhibou et El Mina, au lieu de réajuster ses bases de raisonnement, en glissant subrepticement du champ moral vers le pragmatisme politique, APP se fait déclasser et perd des électeurs.
La preuve, la délégation du parti expédiée à Nouadhibou pour expliquer la position du parti par rapport aux mesures prises à l’encontre de MM. Fadel Ould T’Mane, de Saleck Ould Hmeyada et des autres conseillers, n’ont eu aucun écho. La délégation a été d’ailleurs très mal reçue par la population, qui elle, adhère corps et âme, à l’initiative qui a conduit leur candidat à la tête de la commune.
L’APP perd ainsi d’un coup, une grande partie de son électorat, au niveau de deux communes dont la richesse aurait bien pu servir l’un des partis les moins financièrement assis en Mauritanie.
Cheikh Aïdara via cridem.org