Les fonctionnaires de l’Etat engagés dans la campagne électorale sont en congé forcé, aucun véhicule de l’Etat ne se hasarde maintenant aux abords des sites d’animation électorale ; les media publics ont presque passé sous silence l’ouverture de la campagne électorale et présentent une couverture axée sous les angles de la préservation de l’ordre public et de la manifestation matérielle de la campagne.
72 heures après le démarrage de la campagne électorale, ce sont là, les premières impressions qui se dégagent. Les états major politiques se voient privés des arguments de l’ingérence de l’Etat et de l’absence de neutralité de celui-ci. Des arguments qui ont toujours porté préjudice à la crédibilité des scrutins organisés dans notre pays et qui ont servi de justificatifs aux acteurs politiques –même, à ceux d’entre eux- qui ne feront pas mieux, avec toutes les garanties de transparence.
Quand on demande présentement aux mauritaniens engagés ce qu’ils attendent des élections qui vont couronner la campagne électorale ouverte le 3 novembre, ils vous répondent qu’ils veulent voir leur candidats et leurs programmes soulever l’adhésion des électeurs pour que leurs candidats siègent aux futurs conseils municipaux et dans le futur Parlement. Plus de procès d’intention, le problème est maintenant ailleurs.
Les partis et les candidats ne peuvent plus mobiliser au nom de l’absence de neutralité. Ils doivent le faire pour un programme. « A vous de trouver l’astuce » leur avait lancé récemment au Palais des congrès le président du CMJD.
Ah oui, il faut trouver l’astuce. Surtout pour les partis, très nombreux du reste, qui avaient attaché la charrue avant le
72 heures après le démarrage de la campagne électorale, ce sont là, les premières impressions qui se dégagent. Les états major politiques se voient privés des arguments de l’ingérence de l’Etat et de l’absence de neutralité de celui-ci. Des arguments qui ont toujours porté préjudice à la crédibilité des scrutins organisés dans notre pays et qui ont servi de justificatifs aux acteurs politiques –même, à ceux d’entre eux- qui ne feront pas mieux, avec toutes les garanties de transparence.
Quand on demande présentement aux mauritaniens engagés ce qu’ils attendent des élections qui vont couronner la campagne électorale ouverte le 3 novembre, ils vous répondent qu’ils veulent voir leur candidats et leurs programmes soulever l’adhésion des électeurs pour que leurs candidats siègent aux futurs conseils municipaux et dans le futur Parlement. Plus de procès d’intention, le problème est maintenant ailleurs.
Les partis et les candidats ne peuvent plus mobiliser au nom de l’absence de neutralité. Ils doivent le faire pour un programme. « A vous de trouver l’astuce » leur avait lancé récemment au Palais des congrès le président du CMJD.
Ah oui, il faut trouver l’astuce. Surtout pour les partis, très nombreux du reste, qui avaient attaché la charrue avant le