Washington - Le malaise visible d’une majorité présidentielle divisée ne semble pas devoir enrayer le soutien grandissant du Congrès américain à une réforme migratoire permettant de régulariser les millions de sans-papiers vivant aux Etats-Unis. Trois mois après le vote par la Chambre des représentants d’un texte abordant la lutte contre l’immigration clandestine uniquement sous l’angle de la fermeture des frontières, le Sénat s’est saisi jeudi d’un projet de loi qui garde le même objectif, mais en l’assortissant de
mesures se voulant « réalistes », pour remédier aux problèmes actuels. Il s’agit, pour ses promoteurs républicains et démocrates, de permettre aux quelque 11 à 12 millions de clandestins vivant dans le pays de « sortir de l’ombre » en s’acquittant d’une amende et en se soumettant à une vérification de casier judiciaire, pour gagner un permis de séjour de six ans et, à terme, une carte de résident permanent (carte verte), voire la nationalité américaine.
Les promoteurs de ce projet, au premier rang desquels des figures des partis républicain et démocrate comme John McCain et Edward Kennedy, affirment que c’est une loi « dure et juste », associant répression et régularisation.
Elle semble en tout cas répondre aux conditions posées depuis plus de deux ans par le président George W. Bush, à Cancun au Mexique cette semaine pour rencontrer son homologue mexicain Vicente Fox, qui depuis six ans espère voir aboutir le dossier.
AFP
mesures se voulant « réalistes », pour remédier aux problèmes actuels. Il s’agit, pour ses promoteurs républicains et démocrates, de permettre aux quelque 11 à 12 millions de clandestins vivant dans le pays de « sortir de l’ombre » en s’acquittant d’une amende et en se soumettant à une vérification de casier judiciaire, pour gagner un permis de séjour de six ans et, à terme, une carte de résident permanent (carte verte), voire la nationalité américaine.
Les promoteurs de ce projet, au premier rang desquels des figures des partis républicain et démocrate comme John McCain et Edward Kennedy, affirment que c’est une loi « dure et juste », associant répression et régularisation.
Elle semble en tout cas répondre aux conditions posées depuis plus de deux ans par le président George W. Bush, à Cancun au Mexique cette semaine pour rencontrer son homologue mexicain Vicente Fox, qui depuis six ans espère voir aboutir le dossier.
AFP