Un collectif de plusieurs ONG mauritaniennes, le Forum des organisations nationales des droits humains (FONADH) a dénoncé, samedi, ls agisements de la junte au pouvoir qu'il acuse de vouloir "confisquer" le processus démocratique et d'être à l'origine d'une dérive préjudiciable à la stabilité de la Mauritanie.
Dans une déclaration rendue publique à Nouakchott, le FONADH accuse notamment le chef de l'Etat mauitanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, et les membres de son entourage " d'orienter l'opinion en suscitant des candidatures indépendantes ", estimant que cette nouvelle orientation " viole les promesses (de neutralité) pourtant déclarées devant les Mauritaniens et la communauté internationale ".
Face à cette situation, le regroupement des ONG appelle à la mobilisation des défenseurs de la liberté et à " une action civique concertée pour que la Mauritanie vive dans la paix et la justice ".
Le FONADH rappelle par ailleurs, l'espoir suscité par le changement du 3 août 2005, date du renversement du régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya par une junte dirigée par le colonel Mohamed Vall, tout en dénonçant le refus des nouvelles autorités d'examiner le dossier des violations des droits de l'homme et d'organiser le retour des déportés, ainsi que le retour à des pratiques de gestion occultes, de nomination complaisantes et de réflexes d'entente tribale.
PanaPress
Dans une déclaration rendue publique à Nouakchott, le FONADH accuse notamment le chef de l'Etat mauitanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, et les membres de son entourage " d'orienter l'opinion en suscitant des candidatures indépendantes ", estimant que cette nouvelle orientation " viole les promesses (de neutralité) pourtant déclarées devant les Mauritaniens et la communauté internationale ".
Face à cette situation, le regroupement des ONG appelle à la mobilisation des défenseurs de la liberté et à " une action civique concertée pour que la Mauritanie vive dans la paix et la justice ".
Le FONADH rappelle par ailleurs, l'espoir suscité par le changement du 3 août 2005, date du renversement du régime de l'ex-président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya par une junte dirigée par le colonel Mohamed Vall, tout en dénonçant le refus des nouvelles autorités d'examiner le dossier des violations des droits de l'homme et d'organiser le retour des déportés, ainsi que le retour à des pratiques de gestion occultes, de nomination complaisantes et de réflexes d'entente tribale.
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