Douze partis de l'ex-opposition mauritanienne ont formé une «alliance» dans la perspective des futures élections pour empêcher un retour au pouvoir de «l'ancien système politique» mauritanien. Elle se nomme l'Alliance des forces du changement (AFC), a indiqué Mohamed Ould Moloud, président de l'Union des forces du progrès (UFP), un parti membre de l'Alliance.
Outre l'UFP, l'AFC, qui a été mise sur pied le 27 mai, compte d'autres formations parmi les plus représentatives de l'ex-opposition mauritanienne dont l'Alliance populaire progressiste (APP), le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le Mouvement des réformistes islamistes et l'Union pour le changement en Mauritanie (ex-Cavaliers du changement, un ex-mouvement en exil). Selon des observateurs, l'ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) et ses hommes sont encore très présents dans les milieux traditionnels dont l'influence dans le jeu politique demeure très forte en Mauritanie, dans l'intérieur du pays notamment. «Nous allons, à partir du 7 juin, soumettre à la discussion un canevas de travail pour un programme politique concerté afin de nous dresser contre toute éventualité de reproduction de l'ancien système du président Maouiya Ould Taya», a déclaré Ould Moloud.
Ce dernier a été renversé le 3 août 2005 par une junte dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Le processus électoral engagé par la junte militaire au pouvoir dans le cadre d'une transition démocratique débutera avec un référendum constitutionnel le 25 juin 2006, suivi de législatives et de municipales couplées en novembre de la même année, et des sénatoriales et une présidentielle respectivement en janvier et mars 2007.
Outre l'UFP, l'AFC, qui a été mise sur pied le 27 mai, compte d'autres formations parmi les plus représentatives de l'ex-opposition mauritanienne dont l'Alliance populaire progressiste (APP), le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), le Mouvement des réformistes islamistes et l'Union pour le changement en Mauritanie (ex-Cavaliers du changement, un ex-mouvement en exil). Selon des observateurs, l'ancien parti au pouvoir, le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) et ses hommes sont encore très présents dans les milieux traditionnels dont l'influence dans le jeu politique demeure très forte en Mauritanie, dans l'intérieur du pays notamment. «Nous allons, à partir du 7 juin, soumettre à la discussion un canevas de travail pour un programme politique concerté afin de nous dresser contre toute éventualité de reproduction de l'ancien système du président Maouiya Ould Taya», a déclaré Ould Moloud.
Ce dernier a été renversé le 3 août 2005 par une junte dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Le processus électoral engagé par la junte militaire au pouvoir dans le cadre d'une transition démocratique débutera avec un référendum constitutionnel le 25 juin 2006, suivi de législatives et de municipales couplées en novembre de la même année, et des sénatoriales et une présidentielle respectivement en janvier et mars 2007.