La Mauritanie s’achemine vers les premières consultations électorales de l’ère dite de la « transition ».
Le 19 novembre prochain, les mauritaniens sont appelés à choisir leurs listes municipales et leurs représentants à l’assemblée nationale. Contrairement à ce que veut faire croire la junte au pouvoir, ces élections ainsi que celles qui s’en suivront ne seront que des consultations parmi la dizaine qu’a connu la Mauritanie dans sa jeune histoire ; C’est à dire des élections des « plus organisées » pour mystifier la communauté internationale en l’empêchant de cerner clairement la discrimination raciale qui régit toujours le système de gouvernement en Mauritanie. L’oppression des Négro-Mauritaniens, avec comme point culminant les déportations de milliers de noirs ( toujours dans les camps de déportations au Sénégal et au Mali ) suivie du génocide entre 1989 et 1992, est toujours présente !
En effet, face aux dénonciations répétées et aux condamnations de l’opinion internationale, le système Mauritanien a affiné ses méthodes, rendant la discrimination moins visible à l’extérieur ( par un saupoudrage ethnico-tribal des instances directionnelles du pays ) mais toujours plus présente.
En refusant de procéder au retour organisé des Noirs déportés au Sénégal et au Mali, de faire la lumière sur le massacre de civils et militaires négro-mauritaniens entre 1989 et 1992, d’organiser un débat national sur la COHABITATION, les militaires actuellement aux commandes ont montré leur encrage dans la perpétuation de la domination d’une minorité de Maures blancs sur une majorité écrasante de Noirs. Pour ce faire, ils entendent comme leur prédécesseur Ould Taya organiser des élections sans la démocratie . Il s’agit d’instaurer une démocratie de façade où les principaux acteurs et bénéficiaires resteront toujours ceux issus de la minorité blanche.
Devant une telle situation, les FLAM tiennent l’actuelle junte pour seule responsable de tout ce qui pourrait advenir à la Mauritanie.
Les FLAM exhortent, par ailleurs la communauté internationale, notamment l’Union Africaine, les Nations Unies et particulièrement les pays limitrophes de la Mauritanie à faire preuve de lucidité dans l’appréciation du problème mauritanien qui relève moins d’un jeu électoral que d’un probleme de cohabitation nourri par des politiques à caractere raciste et discriminatoire .
La lutte continue!
FLAM-SENEGAL
Dakar, le 18 novembre 2006
Le 19 novembre prochain, les mauritaniens sont appelés à choisir leurs listes municipales et leurs représentants à l’assemblée nationale. Contrairement à ce que veut faire croire la junte au pouvoir, ces élections ainsi que celles qui s’en suivront ne seront que des consultations parmi la dizaine qu’a connu la Mauritanie dans sa jeune histoire ; C’est à dire des élections des « plus organisées » pour mystifier la communauté internationale en l’empêchant de cerner clairement la discrimination raciale qui régit toujours le système de gouvernement en Mauritanie. L’oppression des Négro-Mauritaniens, avec comme point culminant les déportations de milliers de noirs ( toujours dans les camps de déportations au Sénégal et au Mali ) suivie du génocide entre 1989 et 1992, est toujours présente !
En effet, face aux dénonciations répétées et aux condamnations de l’opinion internationale, le système Mauritanien a affiné ses méthodes, rendant la discrimination moins visible à l’extérieur ( par un saupoudrage ethnico-tribal des instances directionnelles du pays ) mais toujours plus présente.
En refusant de procéder au retour organisé des Noirs déportés au Sénégal et au Mali, de faire la lumière sur le massacre de civils et militaires négro-mauritaniens entre 1989 et 1992, d’organiser un débat national sur la COHABITATION, les militaires actuellement aux commandes ont montré leur encrage dans la perpétuation de la domination d’une minorité de Maures blancs sur une majorité écrasante de Noirs. Pour ce faire, ils entendent comme leur prédécesseur Ould Taya organiser des élections sans la démocratie . Il s’agit d’instaurer une démocratie de façade où les principaux acteurs et bénéficiaires resteront toujours ceux issus de la minorité blanche.
Devant une telle situation, les FLAM tiennent l’actuelle junte pour seule responsable de tout ce qui pourrait advenir à la Mauritanie.
Les FLAM exhortent, par ailleurs la communauté internationale, notamment l’Union Africaine, les Nations Unies et particulièrement les pays limitrophes de la Mauritanie à faire preuve de lucidité dans l’appréciation du problème mauritanien qui relève moins d’un jeu électoral que d’un probleme de cohabitation nourri par des politiques à caractere raciste et discriminatoire .
La lutte continue!
FLAM-SENEGAL
Dakar, le 18 novembre 2006