J'invite mon ami, Abderrahmane Ngaïdé, auteur de l'article ...., à considérer les évidences du moment:
-Le CMJD n'écoute pas les conseillers sans complaisance ; il en entend d'autres, plus enclins à la gentillesse et c'est un euphémisme.
-Le CMJD consent infiniment plus de considération à un cadre de l'ancien régime; la parole de ce dernier lui est audible, intelligible, commune.
-Le CMJD respecte bien davantage un chef de tribu, un notable villageois, un marabout ; ils représentent une réalité familière, malléable.
-Le CMJD pense au présent de l'indicatif, le temps le plus pauvre de la conjugaison.
-Le CMJD considère, in petto, que les élites Négro-africaines et les Hratines doivent rester à leur place et faire preuve de patriotisme; ici, le concept, consiste à respecter et composer avec l'hégémonie ethnique.
-Le CMJD veut, sincèrement, conduire des élections libres et transparentes mais sans toucher au rapport des forces social, lequel, fatalement, reproduira le système de domination.
-Le CMJD constate que les principaux partis et les organisations de la société civile ne se mobilisent pas en faveur de la réparation et du retour organisé des réfugiés. Alors, il se dit qu'il existe, dans ce pays, une opinion majoritairement indifférente à l'urgence du problème.
-Le CMJD a reçu, sur la question du passif humanitaire et des déportés, une masse considérable de propositions, parfois écrites et très élaborées, dont la modération et la précision rivalisent. Elles ont été lues et rangées Dieu sait où, peut-être dans les toilettes du personnel subalterne de la Présidence.
-Le CMJD a pris, en conséquence, des résolutions de règlement consensuel, devant des partenaires extérieurs ; il s'est engagé auprès d'eux parce qu'il n'avait pas le choix, face à la consistance et à la densité des pressions.
-Le CMJD peut décevoir les attentes, ignorer les promesses et parvenir à gagner du temps jusqu'en mars 2007 où prendra fin la parenthèse des dupes. Les puissances qui se sont accommodées de Ould Taya n'insisteront pas ; le trait majeur des diplomaties occidentales et le souci du court terme, de la stabilité immédiate ; les démocraties, à force de vouloir la paix à tout prix, ont fini par ériger la pusillanimité au rang de doctrine.
En conclusion, le CMJD n'osera rien que ne lui dicterait la nécessité ; c'est à nous de créer celle-ci, autrement que par l'argument du clavier.
Abdel Nasser Ould Othman Sid'Ahmed Yessa
-Le CMJD n'écoute pas les conseillers sans complaisance ; il en entend d'autres, plus enclins à la gentillesse et c'est un euphémisme.
-Le CMJD consent infiniment plus de considération à un cadre de l'ancien régime; la parole de ce dernier lui est audible, intelligible, commune.
-Le CMJD respecte bien davantage un chef de tribu, un notable villageois, un marabout ; ils représentent une réalité familière, malléable.
-Le CMJD pense au présent de l'indicatif, le temps le plus pauvre de la conjugaison.
-Le CMJD considère, in petto, que les élites Négro-africaines et les Hratines doivent rester à leur place et faire preuve de patriotisme; ici, le concept, consiste à respecter et composer avec l'hégémonie ethnique.
-Le CMJD veut, sincèrement, conduire des élections libres et transparentes mais sans toucher au rapport des forces social, lequel, fatalement, reproduira le système de domination.
-Le CMJD constate que les principaux partis et les organisations de la société civile ne se mobilisent pas en faveur de la réparation et du retour organisé des réfugiés. Alors, il se dit qu'il existe, dans ce pays, une opinion majoritairement indifférente à l'urgence du problème.
-Le CMJD a reçu, sur la question du passif humanitaire et des déportés, une masse considérable de propositions, parfois écrites et très élaborées, dont la modération et la précision rivalisent. Elles ont été lues et rangées Dieu sait où, peut-être dans les toilettes du personnel subalterne de la Présidence.
-Le CMJD a pris, en conséquence, des résolutions de règlement consensuel, devant des partenaires extérieurs ; il s'est engagé auprès d'eux parce qu'il n'avait pas le choix, face à la consistance et à la densité des pressions.
-Le CMJD peut décevoir les attentes, ignorer les promesses et parvenir à gagner du temps jusqu'en mars 2007 où prendra fin la parenthèse des dupes. Les puissances qui se sont accommodées de Ould Taya n'insisteront pas ; le trait majeur des diplomaties occidentales et le souci du court terme, de la stabilité immédiate ; les démocraties, à force de vouloir la paix à tout prix, ont fini par ériger la pusillanimité au rang de doctrine.
En conclusion, le CMJD n'osera rien que ne lui dicterait la nécessité ; c'est à nous de créer celle-ci, autrement que par l'argument du clavier.
Abdel Nasser Ould Othman Sid'Ahmed Yessa