Le Président du Mouvement Pour la Refondation (MPR), Dr Kane Hamdou Baba a été l’invité mercredi 12 mars 2015, du journaliste Ahmed Wodiaa dans son émission « VI ES SAMIM » de la chaine de télévision privée Mourabitoun.
L’émission a duré une heure de temps. L’occasion pour le leader du MPR de passer au peigne fin les questions diverses tels les fondements de base de son parti, l’unité nationale, le bilan de 7ans de pouvoir de Mohamed Ould abdel Aziz, la question de l’esclavage dans les différents communautés, la négligence des employés de la société minière SNIM, la récente coalition des partis négro-mauritaniens, l’annonce du dialogue entre le pouvoir et l’opposition etc.
Parlant des fondements de base de son parti, Dr kane Hamidou a rappelé que le MPR a été crée le 9 novembre 2009, avec un programme de refondation, qui s’articule au tour de quatre piliers : la consolidation de l’unité nationale à travers un programme actif d’intégration nationale, l’encrage de la démocratie, le respect des droits de l’Homme et le développement économique et social dans l’équité.
Dr Kane Hamidou Baba s’est livré à un rétrospectif de la création de la Mauritanie après 55 ans d’indépendances et des différents régimes, qui l’ont gouverné. Dr Kane considère que la manière dont on a voulu créer un état mauritanien, depuis l’accession à l’indépendance, a posé un certain nombre de problèmes et d’insatisfactions aussi bien par rapport à l’unité et la cohésion sociale, que par rapport aux institutions démocratiques.
Faisant le bilan des 7 ans de pouvoir du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, le président du MPR a répondu que c’est un bilan globalement négatif et que c’était une erreur de sa part d’avoir soutenu cette période. « Une erreur, que je reconnais et que j’assume », affirme t-il.
Evoquant le passif humanitaire, il soutient que ce dossier est loin d’être soldé. Soulignant qu’un accord gardé secret et non public existe entre le COVIRE proche du pouvoir et le gouvernement, qui mentionne une indemnisation des victimes à condition de renoncer à porter la question devant la justice.
Parlant de la déclaration du sénateur Sidi Ould Dahi qui a tenu récemment des propos qui ont indigné une partie de l’opinion pour leur caractère jugé raciste, le président du MPR affirme que « c’est à la fois malheureux et choquant. C’est d’ailleurs d’autant plus incompréhensible que de telles déclarations n’ont pas attiré les autorités judiciaires puisqu’il y a l’apologie du racisme. Comment peut-on accepter qu’un homme, qui se dit responsable et surtout un élu fasse l’apologie du racisme ? » s’est indigné Dr Kane qui ajoute : « Au lieu d’arrêter des gens qui n’ont fait que marcher pacifiquement de Boghé à Rosso pour sensibiliser les populations, je pense qu’on devrait plutôt s’intéresser à des cas pareils »
La question du dialogue était également à l’ordre du jour. Dr Kane pense qu’il faut d’abord une volonté sérieuse de dialogue qui doit se manifester à travers un apaisement de la situation comme la satisfaction et le dialogue avec les employés du SNIM, la libération des prisonniers d’opinion.
Rappelons que « VI ES SAMIM » est une émission hebdomadaire animée en arabe par le confrère Ahmed Wodiaa pour la Télévision Mourabitoun mais qui de temps en temps reçoit un leader politique francophone en langue française.
Source : Essirage
L’émission a duré une heure de temps. L’occasion pour le leader du MPR de passer au peigne fin les questions diverses tels les fondements de base de son parti, l’unité nationale, le bilan de 7ans de pouvoir de Mohamed Ould abdel Aziz, la question de l’esclavage dans les différents communautés, la négligence des employés de la société minière SNIM, la récente coalition des partis négro-mauritaniens, l’annonce du dialogue entre le pouvoir et l’opposition etc.
Parlant des fondements de base de son parti, Dr kane Hamidou a rappelé que le MPR a été crée le 9 novembre 2009, avec un programme de refondation, qui s’articule au tour de quatre piliers : la consolidation de l’unité nationale à travers un programme actif d’intégration nationale, l’encrage de la démocratie, le respect des droits de l’Homme et le développement économique et social dans l’équité.
Dr Kane Hamidou Baba s’est livré à un rétrospectif de la création de la Mauritanie après 55 ans d’indépendances et des différents régimes, qui l’ont gouverné. Dr Kane considère que la manière dont on a voulu créer un état mauritanien, depuis l’accession à l’indépendance, a posé un certain nombre de problèmes et d’insatisfactions aussi bien par rapport à l’unité et la cohésion sociale, que par rapport aux institutions démocratiques.
Faisant le bilan des 7 ans de pouvoir du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, le président du MPR a répondu que c’est un bilan globalement négatif et que c’était une erreur de sa part d’avoir soutenu cette période. « Une erreur, que je reconnais et que j’assume », affirme t-il.
Evoquant le passif humanitaire, il soutient que ce dossier est loin d’être soldé. Soulignant qu’un accord gardé secret et non public existe entre le COVIRE proche du pouvoir et le gouvernement, qui mentionne une indemnisation des victimes à condition de renoncer à porter la question devant la justice.
Parlant de la déclaration du sénateur Sidi Ould Dahi qui a tenu récemment des propos qui ont indigné une partie de l’opinion pour leur caractère jugé raciste, le président du MPR affirme que « c’est à la fois malheureux et choquant. C’est d’ailleurs d’autant plus incompréhensible que de telles déclarations n’ont pas attiré les autorités judiciaires puisqu’il y a l’apologie du racisme. Comment peut-on accepter qu’un homme, qui se dit responsable et surtout un élu fasse l’apologie du racisme ? » s’est indigné Dr Kane qui ajoute : « Au lieu d’arrêter des gens qui n’ont fait que marcher pacifiquement de Boghé à Rosso pour sensibiliser les populations, je pense qu’on devrait plutôt s’intéresser à des cas pareils »
La question du dialogue était également à l’ordre du jour. Dr Kane pense qu’il faut d’abord une volonté sérieuse de dialogue qui doit se manifester à travers un apaisement de la situation comme la satisfaction et le dialogue avec les employés du SNIM, la libération des prisonniers d’opinion.
Rappelons que « VI ES SAMIM » est une émission hebdomadaire animée en arabe par le confrère Ahmed Wodiaa pour la Télévision Mourabitoun mais qui de temps en temps reçoit un leader politique francophone en langue française.
Source : Essirage