Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP, Candidat à la présidentielle : "On continue à considérer que les mauritaniens ne sont pas murs "
"Ce discours est encore une fois une manière de montrer qu’il ne veut pas partir et que les partis politiques n’ont rien à dire, sinon pourquoi appeler les populations à voter blanc si ce n’est pour affirmer que la première partie de la transition est achevée, qu’une autre va suivre où il se présentera. C’est inquiétant et cela ne nous rassure pas car on continue à considérer que les Mauritaniens ne sont pas mûrs ni majeurs.
Paradoxalement, on leur dit qu’ils sont libres ! Pourquoi ne pas les laisser faire leurs choix ? Nous regrettons que le discours du Président du CMJD ait pris cette dimension de menaces et d’interprétation abusive des lois et de la Constitution. Voter blanc ne veut pas dire rejeter mais être neutre !"
Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, Candidat à la présidentielle : " Je ne crois pas au bien fondé de l’argumentation juridique… "
"Je trouve positif que le Président du CMJD ait rassuré l’opinion publique nationale et internationale qu’il s’en tienne au respect du calendrier, de la neutralité et des engagements de transparence. Je souhaite que des garanties pratiques soient mises en oeuvre pour que ces engagements prennent corps après tous les flottements et les rumeurs de ces dernières semaines. Maintenant le débat soulevé sur l’éventualité d’une période juridique nouvelle dans les perspectives de l’avortement de la transition actuelle, met un doute sur la perspective de la présidentielle actuelle qui n’aurait pas dû être fait.
De même que le fait d’insister sur le bulletin blanc ne semblait pas être une chose qui répondait à la réussite d’une élection présidentielle et que la réussite de la transition doit être comprise comme la réussite du CMJD. Et si le processus ne réussit pas, ce la veut dire que le CMJD n’a pas réussi sa mission et qu’il doit en conséquence démissionner. Dans tous les cas, il ne doit pas revendiquer une nouvelle période juridique et je ne crois pas au bien fondé de l’argumentation juridique parce qu’un deuxième tour a toujours été fait sans considération de majorité absolue mais plutôt de majorité relative."
Saleh Ould Hanena, président de HATEM, Candidat à la présidentielle : " Une campagne avant l’heure "
"Ce discours nous a surpris. C’est une campagne qui vient avant son heure pour orienter les choix des citoyens. De même le Président du CMJD ne doit pas parler des choses qui ne le concerne pas comme les relations avec Israël du moment où des élections présidentielles auront lieu, qu’un président sera démocratiquement élu et donc qu’il ne sera pas là."
Ahmed Ould Sidi Baba,président du RDU : " Les gens n’ont pas compris ce que le Président a dit… "
"Je considère que le Chef de l’Etat a réaffirmé qu’il n’y a pas de changement dans les délais arrêtés pour la fin de la transition. IL a souligné que tous les engagements pris par le CMJD seront tenus (neutralité de l’administration, transparence) et que les citoyens sont et seront libres de faire leurs choix. Il se trouve que les gens n’ont pas compris ce que le Président a dit et se sont focalisés sur ce vote blanc en l’interprétant comme ils veulent. Nous, au RDU, nous ne le comprenons pas ainsi mais plutôt qu’autant les Mauritaniens sont libres de choisir l’un des candidats, autant ils sont libres de ne choisir personne. C’est aussi simple que cela !"
Mohamed Ould Ehdhana, Initiative des Jeunes Indépendants pour le Soutien de Sidi Ould Cheikh Abdallahi
Trois points "Le discours touche trois points importants à savoir, la neutralité de l’administration, le respect par le CMJD de l’agenda (ce qui freine les rumeurs de prolongement du mandat des militaires) et la référence est la loi."
Propos recueillis par Mohamed Ould Khattat
mmkhattatt@hotmail.com
source : Nouakchott Info via cridem.org
"Ce discours est encore une fois une manière de montrer qu’il ne veut pas partir et que les partis politiques n’ont rien à dire, sinon pourquoi appeler les populations à voter blanc si ce n’est pour affirmer que la première partie de la transition est achevée, qu’une autre va suivre où il se présentera. C’est inquiétant et cela ne nous rassure pas car on continue à considérer que les Mauritaniens ne sont pas mûrs ni majeurs.
Paradoxalement, on leur dit qu’ils sont libres ! Pourquoi ne pas les laisser faire leurs choix ? Nous regrettons que le discours du Président du CMJD ait pris cette dimension de menaces et d’interprétation abusive des lois et de la Constitution. Voter blanc ne veut pas dire rejeter mais être neutre !"
Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, Candidat à la présidentielle : " Je ne crois pas au bien fondé de l’argumentation juridique… "
"Je trouve positif que le Président du CMJD ait rassuré l’opinion publique nationale et internationale qu’il s’en tienne au respect du calendrier, de la neutralité et des engagements de transparence. Je souhaite que des garanties pratiques soient mises en oeuvre pour que ces engagements prennent corps après tous les flottements et les rumeurs de ces dernières semaines. Maintenant le débat soulevé sur l’éventualité d’une période juridique nouvelle dans les perspectives de l’avortement de la transition actuelle, met un doute sur la perspective de la présidentielle actuelle qui n’aurait pas dû être fait.
De même que le fait d’insister sur le bulletin blanc ne semblait pas être une chose qui répondait à la réussite d’une élection présidentielle et que la réussite de la transition doit être comprise comme la réussite du CMJD. Et si le processus ne réussit pas, ce la veut dire que le CMJD n’a pas réussi sa mission et qu’il doit en conséquence démissionner. Dans tous les cas, il ne doit pas revendiquer une nouvelle période juridique et je ne crois pas au bien fondé de l’argumentation juridique parce qu’un deuxième tour a toujours été fait sans considération de majorité absolue mais plutôt de majorité relative."
Saleh Ould Hanena, président de HATEM, Candidat à la présidentielle : " Une campagne avant l’heure "
"Ce discours nous a surpris. C’est une campagne qui vient avant son heure pour orienter les choix des citoyens. De même le Président du CMJD ne doit pas parler des choses qui ne le concerne pas comme les relations avec Israël du moment où des élections présidentielles auront lieu, qu’un président sera démocratiquement élu et donc qu’il ne sera pas là."
Ahmed Ould Sidi Baba,président du RDU : " Les gens n’ont pas compris ce que le Président a dit… "
"Je considère que le Chef de l’Etat a réaffirmé qu’il n’y a pas de changement dans les délais arrêtés pour la fin de la transition. IL a souligné que tous les engagements pris par le CMJD seront tenus (neutralité de l’administration, transparence) et que les citoyens sont et seront libres de faire leurs choix. Il se trouve que les gens n’ont pas compris ce que le Président a dit et se sont focalisés sur ce vote blanc en l’interprétant comme ils veulent. Nous, au RDU, nous ne le comprenons pas ainsi mais plutôt qu’autant les Mauritaniens sont libres de choisir l’un des candidats, autant ils sont libres de ne choisir personne. C’est aussi simple que cela !"
Mohamed Ould Ehdhana, Initiative des Jeunes Indépendants pour le Soutien de Sidi Ould Cheikh Abdallahi
Trois points "Le discours touche trois points importants à savoir, la neutralité de l’administration, le respect par le CMJD de l’agenda (ce qui freine les rumeurs de prolongement du mandat des militaires) et la référence est la loi."
Propos recueillis par Mohamed Ould Khattat
mmkhattatt@hotmail.com
source : Nouakchott Info via cridem.org