Le chef de file de l’opposition démocratique, le Forum national pour la démocratie et l’unité, la Coalition pour une Alternance Pacifique, AJD.MR, c’est pratiquement toute la classe politique moins la majorité qui est aujourd’hui hors du Palais des Congrès de Nouakchott, là où se déroule depuis quatre jours, un dialogue à sens unique, entre le pouvoir et lui-même.
« Ce qui se passe ces jours-ci dans l’enceinte du Palais des Congrès de Nouakchott ne peut être considéré comme dialogue en aucune manière. C’est une fuite en avant de la part du pouvoir et il est temps d’arrêter immédiatement ce cirque ». C’est en ces termes que s’est exprimé le Chef de file de l’Opposition Démocratique qui rend le régime au pouvoir seul responsable des crises qui perdurent dans le pays.
Ainsi, a-t-il lancé un appel solennel aux autorités pour qu’un véritable dialogue fondé sur le sérieux et la bonne foi soit convié sur la base d’une large concertation quant à sa préparation et les résultats qui en seront attendus. Selon lui, seul un dialogue sincère, réel et inclusif pourra sortir le pays de l’impasse dans lequel il se débat.
Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie.
Ibrahima Moctar Sarr, président du parti Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD/MR) a de son côté déclaré qu’il ne prendra pas part aux journées préparatoires de concertation qui battent leur plein au Palais des Congrès de Nouakchott.
Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il avait animée au lendemain du processus unilatéral initié par les autorités.
Selon lui, un processus auquel ne prennent pas part le FNDU et des personnalités de l’envergure de Messaoud Ould Boulkheïr président du parti APP ne mérite pas qu’on y participe.Cela d’autant plus selon lui que l’AJD/MR avait engagé un dialogue direct avec le pouvoir avec un accord consensuel sur sept points. « Aucun des engagements pris n’a été respecté par le pouvoir » affirme-t-il.
Il reconnaît avoir reçu une invitation officielle pour prendre part au dialogue en cours, mais qu’il avait requis la condition que l’unité nationale et la question de la cohabitation soient inscrites en priorité, trouvant qu’il n’y a aucun intérêt à engager un accord personnel avec le pouvoir si la classe politique n’est pas impliquée.
Pour sa part, le FNDU dans toutes ses composantes avait annoncé la veille de l’ouverture officielle des journées de concertation qu’il ne prendra part à ce processus unilatéral. Mieux, Messaoud Ould Boulkheïr et la CAP, partenaire attitré du pouvoir, ont estimé eux aussi qu’ils n’iront pas à ce que d’autres opposants qualifient de « mascarade ». Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie.Le président de la CAP et président du parti El Wiam, Boïdiel Ould Houmeïd en avait annoncé la couleur lors de son discours prononcé à l’entame des travaux le lundi 7 septembre dernier.
C’est dans un tel climat délétère que se poursuit, cahin-caha, depuis quatre jours, un monologue interminable entre le pouvoir et lui-même. Même dans les débats ouverts à travers quelques ateliers, les participants étaient loin de s’accorder sur l’opportunité d’une telle initiative. Beaucoup ont demandé le report des assises jusqu’à ce qu’un consensus national soit trouvé. Mais la majorité semble déterminer à mener son monologue à son terme, peaufinant déjà un calendrier pour le reste du programme.
Face à un échec programmé de son processus, le pouvoir s’appuie ainsi sur les médias publics pour leurrer l’opinion. Une attitude que le FNDU vient de dénoncer avec véhémence condamnant l’utilisation de l’information publique à des buts non avouables. Dans un communiqué publié à l’occasion, le FNDU déclare que face au fort boycott qui a marqué le « cirque entamé le 7 septembre dernier, le pouvoir n’a trouvé comme alternative qu’user de subterfuges anciens remis au goût du jour, en tentant de leurrer l’opinion publique mauritanienne ».
Cela aurait commencé par les sièges avant réservés aux partis du FNDU, bien que ceux-ci aient signifié leur boycott, puis s’est poursuivi par la mobilisation des antennes de la télévision et de la radio publique au service de la « mascarade du 7 septembre » sans qu’il ne soit permis aux opposants d’exprimer leur point de vue.
L’effet selon le FNDU était de donner l’impression au public mauritanien que l’initiative du pouvoir faisait l’objet d’une large unanimité alors qu’il n’en était rien. Le clou du mensonge des médias d’Etat, selon l’opposition, sont ces qualificatifs attribués à des personnalités qui n’en portaient ni le sceau ni l’envergure, distribuant des titres de vice-président de tel parti de l’opposition à gauche et à droite.
Ainsi, en plus de son effet mensonger, le « cirque du 7 septembre » selon l’opposition est une grande opération de dole et de leurre pour camoufler une cuisante défaite face à l’incapacité du pouvoir à planifier son ignoble tentative de diviser l’opposition. Ce qui ne lui aurait pas réussi. Reste un simple décor mal conçu et des acteurs qui se prêtent à un jeu qui dure depuis quatre jours au milieu de festins pantagruéliques offerts à des invités tirés des quatre coins des bidonvilles.
Cheikh Aïdara
L'Authentique
« Ce qui se passe ces jours-ci dans l’enceinte du Palais des Congrès de Nouakchott ne peut être considéré comme dialogue en aucune manière. C’est une fuite en avant de la part du pouvoir et il est temps d’arrêter immédiatement ce cirque ». C’est en ces termes que s’est exprimé le Chef de file de l’Opposition Démocratique qui rend le régime au pouvoir seul responsable des crises qui perdurent dans le pays.
Ainsi, a-t-il lancé un appel solennel aux autorités pour qu’un véritable dialogue fondé sur le sérieux et la bonne foi soit convié sur la base d’une large concertation quant à sa préparation et les résultats qui en seront attendus. Selon lui, seul un dialogue sincère, réel et inclusif pourra sortir le pays de l’impasse dans lequel il se débat.
Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie.
Ibrahima Moctar Sarr, président du parti Alliance pour la Justice et la Démocratie (AJD/MR) a de son côté déclaré qu’il ne prendra pas part aux journées préparatoires de concertation qui battent leur plein au Palais des Congrès de Nouakchott.
Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie. C’était au cours d’une conférence de presse qu’il avait animée au lendemain du processus unilatéral initié par les autorités.
Selon lui, un processus auquel ne prennent pas part le FNDU et des personnalités de l’envergure de Messaoud Ould Boulkheïr président du parti APP ne mérite pas qu’on y participe.Cela d’autant plus selon lui que l’AJD/MR avait engagé un dialogue direct avec le pouvoir avec un accord consensuel sur sept points. « Aucun des engagements pris n’a été respecté par le pouvoir » affirme-t-il.
Il reconnaît avoir reçu une invitation officielle pour prendre part au dialogue en cours, mais qu’il avait requis la condition que l’unité nationale et la question de la cohabitation soient inscrites en priorité, trouvant qu’il n’y a aucun intérêt à engager un accord personnel avec le pouvoir si la classe politique n’est pas impliquée.
Pour sa part, le FNDU dans toutes ses composantes avait annoncé la veille de l’ouverture officielle des journées de concertation qu’il ne prendra part à ce processus unilatéral. Mieux, Messaoud Ould Boulkheïr et la CAP, partenaire attitré du pouvoir, ont estimé eux aussi qu’ils n’iront pas à ce que d’autres opposants qualifient de « mascarade ». Il considère qu’un dialogue politique dans lequel toutes les forces vives de l’opposition sont exclues ne peut aboutir à d’autres résultats qu’agrandir le fossé des dissensions sans apporter de réponses aux problèmes cruciaux qui se posent actuellement à la Mauritanie.Le président de la CAP et président du parti El Wiam, Boïdiel Ould Houmeïd en avait annoncé la couleur lors de son discours prononcé à l’entame des travaux le lundi 7 septembre dernier.
C’est dans un tel climat délétère que se poursuit, cahin-caha, depuis quatre jours, un monologue interminable entre le pouvoir et lui-même. Même dans les débats ouverts à travers quelques ateliers, les participants étaient loin de s’accorder sur l’opportunité d’une telle initiative. Beaucoup ont demandé le report des assises jusqu’à ce qu’un consensus national soit trouvé. Mais la majorité semble déterminer à mener son monologue à son terme, peaufinant déjà un calendrier pour le reste du programme.
Face à un échec programmé de son processus, le pouvoir s’appuie ainsi sur les médias publics pour leurrer l’opinion. Une attitude que le FNDU vient de dénoncer avec véhémence condamnant l’utilisation de l’information publique à des buts non avouables. Dans un communiqué publié à l’occasion, le FNDU déclare que face au fort boycott qui a marqué le « cirque entamé le 7 septembre dernier, le pouvoir n’a trouvé comme alternative qu’user de subterfuges anciens remis au goût du jour, en tentant de leurrer l’opinion publique mauritanienne ».
Cela aurait commencé par les sièges avant réservés aux partis du FNDU, bien que ceux-ci aient signifié leur boycott, puis s’est poursuivi par la mobilisation des antennes de la télévision et de la radio publique au service de la « mascarade du 7 septembre » sans qu’il ne soit permis aux opposants d’exprimer leur point de vue.
L’effet selon le FNDU était de donner l’impression au public mauritanien que l’initiative du pouvoir faisait l’objet d’une large unanimité alors qu’il n’en était rien. Le clou du mensonge des médias d’Etat, selon l’opposition, sont ces qualificatifs attribués à des personnalités qui n’en portaient ni le sceau ni l’envergure, distribuant des titres de vice-président de tel parti de l’opposition à gauche et à droite.
Ainsi, en plus de son effet mensonger, le « cirque du 7 septembre » selon l’opposition est une grande opération de dole et de leurre pour camoufler une cuisante défaite face à l’incapacité du pouvoir à planifier son ignoble tentative de diviser l’opposition. Ce qui ne lui aurait pas réussi. Reste un simple décor mal conçu et des acteurs qui se prêtent à un jeu qui dure depuis quatre jours au milieu de festins pantagruéliques offerts à des invités tirés des quatre coins des bidonvilles.
Cheikh Aïdara
L'Authentique