La Société internationale pour les droits de l’homme (SIDH) ‘’condamne et exige la libération immédiate et sans conditions’’ des activistes dont des membres du mouvement citoyen sénégalais de Y en a marre arrêtés dimanche à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Le coordonnateur de Yen a Marre Fadel Barro, Malal Talla alias “Fou Malade” et Aliou Sané, ainsi que Oscibi Johann du mouvement citoyen burkinabé Balai citoyen et des membres des mouvements citoyens congolais "Lucha" (Lutte pour le changement) et "Filimbi" ("coup de sifflet" en langue swahili) ont été arrêtées tous, avec des journalistes et un diplomate américain, dimanche, à l’occasion d’une rencontre publique.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le président du Bureau exécutif de la SIDH, Me Ousseynou Faye, rappelle que ces personnes sont protégées par les articles 19 et 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) , l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), les articles 09 et 10 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ( CADHP), entre autres.
Me Faye exige ainsi des autorités congolaises ‘’la libération pure et simple’’ de toutes les personnes interpellées et invite le président Joseph Kabila à ‘’respecter les règles du jeu démocratique en RDC en s’abstenant de se représenter’’ à l’élection présidentielle du 27 novembre 2016.
Dans un autre communiqué, les membres de la coalition #MonVoteDoitCompter et en particulier la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, au Burkina Faso, et en RD Congo condamnent ces arrestations.
‘’Nos organisations s'inquiètent pour l'intégrité physique des activistes et exigent leur libération immédiate’’, soulignent-ils.
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Le coordonnateur de Yen a Marre Fadel Barro, Malal Talla alias “Fou Malade” et Aliou Sané, ainsi que Oscibi Johann du mouvement citoyen burkinabé Balai citoyen et des membres des mouvements citoyens congolais "Lucha" (Lutte pour le changement) et "Filimbi" ("coup de sifflet" en langue swahili) ont été arrêtées tous, avec des journalistes et un diplomate américain, dimanche, à l’occasion d’une rencontre publique.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le président du Bureau exécutif de la SIDH, Me Ousseynou Faye, rappelle que ces personnes sont protégées par les articles 19 et 20 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) , l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), les articles 09 et 10 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ( CADHP), entre autres.
Me Faye exige ainsi des autorités congolaises ‘’la libération pure et simple’’ de toutes les personnes interpellées et invite le président Joseph Kabila à ‘’respecter les règles du jeu démocratique en RDC en s’abstenant de se représenter’’ à l’élection présidentielle du 27 novembre 2016.
Dans un autre communiqué, les membres de la coalition #MonVoteDoitCompter et en particulier la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, au Burkina Faso, et en RD Congo condamnent ces arrestations.
‘’Nos organisations s'inquiètent pour l'intégrité physique des activistes et exigent leur libération immédiate’’, soulignent-ils.
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