Mohamed Ould Abdel Aziz a beau être très critique envers la France sur son engagement en Syrie, cela ne l’a pas empêché de dépêcher en parallèle son bras droit Mohamed Ould Ghazouani à Paris. Chef d’Etat-major de l’armée formé, comme le président, à l’Académie militaire de Meknès, ce dernier est l’interlocuteur privilégié de la France en Mauritanie sur les questions sécuritaires.
Il est proche du patron de la DGSE, Bernard Bajolet. Considéré comme l’"alter égo" du Chef de l’Etat mauritanien – il est le véritable artisan du putsch d’Ould Abdel Aziz en 2005- Mohamed Ould Ghazouani appartient au tout premier cercle du pouvoir à Nouakchott.
Ahmed M. Bah, dit "Hmeida", a lui aussi l’oreille du "patron". Conseiller "sécurité" à la présidence, il gère les écoutes téléphoniques et surveille internet dans tout le pays. Ould Abdel Aziz s’appuie par ailleurs sur une poignée de collaborateurs chargés de sécuriser le pays l’ensemble du territoire, parmi lesquels Mohamed Ould Meguett, responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les deux hommes, qui ont tous fait partie du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) institué après le coup d’Etat de 2005, sont amis.
Le président n’hésite pas non plus à déléguer au patron de la Direction de la sûreté de l’Etat (DSE), Sidi Ould Daba El Hacen, dont il est très proche, ainsi qu’au chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le colonel de gendarmerie Mohamed Vall Ould Maayouf. Bien que le Bataillon de sécurité présidentielle (Basep), qui contrôle les commandos et une partie de l’armement, soit dirigé par le colonel Mohamed Ould Bougreine, cette garde rapprochée de centaines d’hommes reste en réalité sous l’autorité directe d’"Aziz", qui l’a dirigé de 1998 à 2008.
Sur le plan politique, outre le sénateur Boubacar Ould Ghaddour, vieux compagnon de route, le "général putschiste" compte le premier ministre Yahya Ould Hademine et le ministre secrétaire général du gouvernement Moulaye Ould Mohamed Laghdaf parmi ses autres fidèles.
Ce dernier est chargé du dialogue avec l’opposition. Enfin, Aziz consulte fréquemment le maire de la ville minière de Zouerate, Cheikh Ould Baya, ainsi que l’homme d’affaires Bahaye Ould Ghadda.
Source : La Lettre du Continent n°736 en date du 7 septembre 2016
Source : Cridem
Il est proche du patron de la DGSE, Bernard Bajolet. Considéré comme l’"alter égo" du Chef de l’Etat mauritanien – il est le véritable artisan du putsch d’Ould Abdel Aziz en 2005- Mohamed Ould Ghazouani appartient au tout premier cercle du pouvoir à Nouakchott.
Ahmed M. Bah, dit "Hmeida", a lui aussi l’oreille du "patron". Conseiller "sécurité" à la présidence, il gère les écoutes téléphoniques et surveille internet dans tout le pays. Ould Abdel Aziz s’appuie par ailleurs sur une poignée de collaborateurs chargés de sécuriser le pays l’ensemble du territoire, parmi lesquels Mohamed Ould Meguett, responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les deux hommes, qui ont tous fait partie du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) institué après le coup d’Etat de 2005, sont amis.
Le président n’hésite pas non plus à déléguer au patron de la Direction de la sûreté de l’Etat (DSE), Sidi Ould Daba El Hacen, dont il est très proche, ainsi qu’au chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le colonel de gendarmerie Mohamed Vall Ould Maayouf. Bien que le Bataillon de sécurité présidentielle (Basep), qui contrôle les commandos et une partie de l’armement, soit dirigé par le colonel Mohamed Ould Bougreine, cette garde rapprochée de centaines d’hommes reste en réalité sous l’autorité directe d’"Aziz", qui l’a dirigé de 1998 à 2008.
Sur le plan politique, outre le sénateur Boubacar Ould Ghaddour, vieux compagnon de route, le "général putschiste" compte le premier ministre Yahya Ould Hademine et le ministre secrétaire général du gouvernement Moulaye Ould Mohamed Laghdaf parmi ses autres fidèles.
Ce dernier est chargé du dialogue avec l’opposition. Enfin, Aziz consulte fréquemment le maire de la ville minière de Zouerate, Cheikh Ould Baya, ainsi que l’homme d’affaires Bahaye Ould Ghadda.
Source : La Lettre du Continent n°736 en date du 7 septembre 2016
Source : Cridem