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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Déclarations du pape sur l’Islam - L’Occident calme le jeu face à un monde musulman toujours en colère


Déclarations du pape sur l’Islam - L’Occident calme le jeu face à un monde musulman toujours en colère
Quarante-huit heures après les regrets exprimés par le souverain pontife, le Pape Benoît XVI, la tension n’a pas baissé d’un cran dans le monde musulman. Des manifestations et des déclarations sont enregistrées dans de nombreux pays de la Ummah islamique. Du côté de Rome et de l’Union Européenne, d’autres voix se lèvent pour dépassionner le débat.
Dignitaires religieux et hommes d’Etat s’efforcent d’apaiser le monde musulman à la suite des propos de Benoît XVI sur l’Islam, mais en Irak, où le pape a été brûlé en effigie, un groupe lié à Al Qaïda a promis la guerre aux "adorateurs de la croix".
"Nous disons à l’adorateur de la croix (ndlr : le pape) que l’Occident et lui seront vaincus, comme c’est le cas en Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie", dit le Conseil consultatif des moudjahidine dans un communiqué publié sur internet.
"Nous briserons la croix et ferons couler le vin (...) Allah aidera les musulmans à conquérir Rome, Il nous permettra de leur trancher la gorge et de faire de leurs richesses et de leurs descendants la récompense des moudjahidine", poursuit-il.
Un autre groupe armé actif en Irak, Ansar al Sounnah, a également promis de réagir aux propos du pape en frappant les chrétiens "jusqu’à ce qu’ils se convertissent à l’islam, véritable foi en Dieu".
A Bassorah, dans le sud du pays, 150 manifestants ont scandé des slogans hostiles au pape et l’ont brûlé en effigie. "Non à l’agression !", "Nous avons bâillonné le pape !", ont-ils crié devant les bureaux du gouverneur de cette ville chiite en brûlant des drapeaux allemands, américains et israéliens.
Le Vatican a donné pour instruction à ses diplomates dans les pays musulmans d’expliquer les déclarations du souverain pontife. Les nonces apostoliques dans ces pays auront des entretiens avec les dirigeants politiques et religieux, a précisé le nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone.
Celui-ci, dans le Corriere della Sera, affirme que le texte de la conférence prononcée mardi dernier à Ratisbonne par le pape avait été manipulé et qu’on cherchait à faire dire au souverain pontife ce qu’il n’avait pas dit.
Même analyse de la part de la Commission européenne, selon laquelle les propos de Benoît XVI ne doivent pas être extraits de leur contexte. "Toute réaction doit se fonder sur ce qui a réellement été dit et non sur des passages sortis de leur contexte", a précisé Johannes Laitenberger, porte-parole de l’exécutif de l’Union européenne.
Le président français, Jacques Chirac, a estimé qu’il fallait éviter de faire un amalgame entre l’islam et l’islamisme radical et d’attiser les tensions "entre les peuples ou les religions".

L’IRAN VEUT DES EXCUSES PLUS NETTES

"Il faut éviter tout ce qui anime les tensions entre les peuples ou entre les religions", a déclaré Jacques Chirac sur Europe 1. "Il faut éviter tout amalgame entre l’Islam, grande religion respectée (...) et l’islamisme radical." Le primat de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Cantorbéry Rowan Williams, a pris la défense de Benoît XVI.
"Le pape a déjà présenté des excuses et je pense que ses vues sur cette question doivent être considérées dans leur ensemble, car il a parlé très positivement sur le dialogue" entre les religions", a dit Mgr Williams à la BBC. "Il y a des éléments dans l’islam qui peuvent être utilisés pour justifier la violence, tout comme il y en a dans le christianisme et dans le judaïsme", a-t-il ajouté.
Pour le porte-parole du gouvernement iranien, la déclaration par laquelle Benoît XVI s’est dit profondément attristé dimanche devant la réaction des musulmans à son discours de Ratisbonne est bienvenue mais reste insuffisante.
"La réponse du pape assurant que ses propos ont été déformés était une bonne initiative et une explication nécessaire, mais ce n’est pas suffisant", a dit Gholamhossein Elham lors d’une conférence de presse hebdomadaire.
Elham a exigé des excuses plus nettes. "Il est nécessaire qu’il exprime de façon plus claire et plus franche le fait que ses propos ont été mal transmis, et qu’il les corrige le plus tôt possible", a dit Elham.
En Chine, l’agence Chine nouvelle cite un responsable musulman, Chen Guangyuan, qui estime que "le pape a insulté à la fois l’islam et le prophète Mahomet, ce qui a heurté les sentiments des musulmans à travers le monde, y compris en Chine". A Djakarta, en Indonésie, une centaine de personnes ont manifesté dans le calme devant la nonciature.
Benoît XVI s’est déclaré dimanche profondément désolé par la réaction des musulmans à son discours de Ratisbonne, par lequel il dit n’avoir voulu qu’inviter à l’ouverture d’un dialogue franc et sincère, et a assuré que la citation qu’il a faite d’un souverain byzantin du XIVe siècle "n’exprime en aucune manière" ses "pensées personnelles".
Lors de cette conférence intervenue mardi dernier à l’université de Ratisbonne, le pape avait cité l’empereur byzantin Manuel II Paléologue qui accusait Mahomet d’avoir semé le Mal et l’inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.
"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l’âme", avait souligné le pape, qui avait employé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".

Auteur: Avec Reuters

Mardi 19 Septembre 2006 - 13:40
Mardi 19 Septembre 2006 - 13:43
Reuters
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